La Ministre Arlette Soudan-Nonault, du Tourisme et de l’Environnement a animé le 06 septembre dernier, une conférence de presse sur les enjeux de la participation de la république du Congo à la 23ème Conférence des Parties (COP23) à la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques qui se tiendra à Bonn en Allemagne du 06 au 17 novembre prochain.
A l’image des COP précédentes, la République du Congo, pays membre des Etats de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), va participer à cette rencontre particulière dont les enjeux vont se focaliser sur l’accélération de l’opérationnalisation de l’Accord de Paris à travers des outils de la convention dont le Groupe de travail sur l’Accord de Paris (APA), l’Organe subsidiaire de Conseil Scientifique et technologique (SBSTA) ; l’Organe subsidiaire de mise en œuvre (SBI), la Conférence des Parties agissant comme réunion des Parties de l’Accord de Paris (CMA) et la Conférence des Parties agissant comme réunion des Parties sur l’Accord de Kyoto (CMP).
L’opérationnalisation de l’Accord de Paris pour les Etats de la CEEAC dont le Congo concerne la mise en œuvre, entre autres, des Contribution Déterminées au niveau National (CDN), véritable plan d’investissement climat destiné à permettre au Congo d’apporter sa contribution à la réduction des gaz à effet de serre, ceci en vue du maintien l’augmentation de la température mondiale à au plus 2°C, conformément aux objectifs de l’Accord de Paris.
Il revient au Congo, à l’image des autres Etats membres de la CEEAC, de développer, à partir de son plan d’investissement climat, un modèle économique sobre en carbone, appelé économie verte ou une économie visant son développement grâce à l’atteinte de l’équilibre entre la protection de l’environnement, notamment la lutte contre les changements climatiques et le développement économique, le développement des entreprises, la création d’emplois, la croissance et l’amélioration des conditions de vie des populations.
C’est également, pour le Congo et les autres Etats membres de la CEEAC et de la Communauté de l’Afrique de l’Est signataires du Mémorandum d’Accord pour la création du Fonds bleu pour le Bassin du Congo (F2BC), l’occasion de mettre en œuvre des projets/programmes à financer à partir du Fonds pour l’Economie Verte en Afrique centrale (FEVAC), du F2BC et d’autres mécanismes de la finance verte déjà opérationnels.
Pour la République du Congo, la COP23 revêt également une grande importance par le fait qu’elle va permettre à Son Excellence Monsieur Denis SASSOU NGUESSO, Président de la République, Chef de l’Etat, Président de la Commission climat pour le Bassin du Congo de l’Union Africaine créée le 16 novembre 2016 à Marrakech, de présenter à la Communauté internationale les outils visant l’opérationnalisation de ladite Commission climat dont le Fonds Bleu pour le Bassin du Congo (F2BC).
L’objectif de la conférence de presse vise, à deux mois de l’ouverture de laCOP23, à informer d’une part la presse internationale, sous régionale et nationale des enjeux politiques, diplomatiques, économiques et financiers ainsi qu’institutionnel de la participation de la République du Congo en lien avec l’accélération de l’opérationnalisation de la Commission Climat pour la Bassin du Congo dont Son Excellence Denis SASSOU NGUESSO, Président de la République, Chef de l’Etat, assure la coordination et le suivi des activités y afférentes.
D’autre part, il s’agit de communiquer sur la vision du Gouvernement en matière d’économie de l’environnement et de l’état d’avancement des préparatifs de la délégation congolaise ainsi que la feuille de route pré COP23 de la République du Congo. Arlette Soudan-Nonault, Ministre du Tourisme et de l’Environnement a aussi signifié que les enjeux de la COP23 sont aussi multisectoriels (politiques, économiques, sociaux, écologiques et bien d’autres).
Toutefois, elle a précisé que la COP23 sera focalisée sur l’accélération del’Accord de Paris. C’est la vision souhaitée par le Président Denis Sassou N’guesso, Président de la Commission Climat pour le Bassin du Congo.