Lancement de l’atelier de formation sur l’évaluation des Besoins Post-Catastrophe (PNDA) et le Cadre de Relèvement (DRF)

En présence de Madame Korotoumou Ouattara, Représentante de la Banque Mondiale au Congo, de Monsieur Malèye Diop, Représentant du PNUD au Congo, et du Représentant du Secrétaire Général de la CEEAC, Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement, a ouvert ce lundi 26 juillet 2019, l’atelier de formation sur l’évaluation des Besoins Post-Catastrophe (PNDA) et le Cadre de Relèvement (DRF).

Cette formation entre dans le cadre de la mise en oeuvre de l’accord de Sendai, adopté le 18 mars 2015 par 187 Etats dont le Congo, dans la perspective de réduire considérablement les pertes en vies humaines et les dommages matériels causés par les catastrophes naturelles d’ici à 2030.

Monsieur le Représentant du Secrétaire Général de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale ;

Monsieur le Représentant Résident du Programme des Nations Unies pour le Développement au Congo ;

Monsieur le Représentant de la Banque Mondiale au Congo ;
Monsieur le Représentant de la Délégation de l’Union Européenne au Congo ;

Vénérable Présidente de la Commission Environnement du Sénat ;

Honorable Vice-Président de la Commission Plan, Aménagement du Territoire et Infrastructures, Membre du Réseau des Parlementaires pour la Résilience en Afrique Centrale(REPARC) ;

Mesdames et Messieurs les Directeurs Généraux ;

Mesdames et Messieurs ;

Chers Participants,

Je voudrais avant tout propos souhaiter la bienvenue en terre Congolaise et particulièrement à Brazzaville, la capitale de notre pays, à tous nos hôtes venus de l’étranger.

Je voudrais également tous vous remercier pour avoir répondu positivement à notre invitation et honorer de votre présence la cérémonie d’ouverture de cet atelier de formation sur l’évaluation des Besoins Post-catastrophe et le cadre de relèvement et ce, en dépit de vos occupations respectives.

Mesdames et Messieurs,

Les catastrophes naturelles sont de plus en plus récurrentes et occupent de ce fait l’espace médiatique tant la désolation humaine et économique qui en résulte interpelle notre conscience collective.

Les phénomènes climatiques extrêmes tels que les ouragans, les cyclones, les tsunamis et les pluies diluviennes ont été ces dernières années à l’origine de nombreuses pertes en vies humaines et de destructions massives.

Selon le Centre de Recherches sur l’Épidémiologie des Désastres, entre 1994 et 2015 plus de 8 600 catastrophes naturelles ont fait plus de 1.500.000 morts sur l’ensemble de la planète, soit près de 76 000 victimes par an, directement liés aux phénomènes naturels.

Les experts prédisent une accentuation de ces phénomènes dans les années à venir du fait des changements climatiques pour lesquels nous tardons encore à formuler une réponse appropriée malgré nos multiples engagements.

Face aux aléas climatiques, l’Afrique semble malheureusement mal préparée et démunie et la sous-région Afrique Centrale figure parmi les régions du monde les plus vulnérables aux catastrophes naturelles…

Cliquez ici, pour télécharger l’intégralité de l’allocution de Madame Arlette Soudan-Nonault, à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de l’atelier de formation sur l’évaluation des Besoins Post-Catastrophe (PNDA) et le Cadre de Relèvement (DRF)

 

Environnement : Madame Arlette SOUDAN-NONAULT a reçu en audience le Dr Lucien MANGA, Représentant Résident de l’OMS

Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement, a reçu en audience ce vendredi 28 juillet 2019, le Dr Lucien MANGA, Représentant Résident de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) au Congo.
Le   principal sujet abordé par les deux autorités au cours de cet entretien est la connexion de la veille-environnement à la veille-sanitaire, en vue d’identifier les facteurs d’alertes aux maladies zoolotiques conformément à l’initiative une  »seule santé ».

Par la même occasion, l’autorité onusienne a également sollicité l’appui technique du Ministère du Tourisme et de l’Environnement dans les préparatifs du Soixante-neuvième session du Comité régional de l’OMS pour l’Afrique, qu’abritera Brazzaville du 19 au 23 août 2019.

Madame Arlette SOUDAN-NONAULT a reçu en audience le Dr Suzan Gardner, Directrice, Division des Écosystèmes auprès de l’ONU Environnement

Le Dr Suzan Gardner, Directrice, Division des Écosystèmes auprès de l’ONU Environnement, a été reçu ce vendredi 26 juillet 2019, par Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement.
Cet entretien s’inscrit dans le cadre du suivi de la mise œuvre des projets en cours entre la République du Congo et l’ONU-E notamment l’appui du Fonds Vert pour le Climat à la préservation des tourbières de la Cuvette Centrale et du projet/Pays (FEM-7) relatif à la mise en œuvre du Programme à Impact Régional sur les pays forestiers du Bassin du Congo.

Rencontre citoyenne : Arlette Soudan-Nonault sort de ses gonds

Au terme de ses quarante-huit heures de travail intense dans la Bouenza, la ministre du Tourisme et de l’environnement a organisé une réunion au cours de laquelle elle a exprimé son désarroi face à l’inconduite des cadres de son ministère en poste dans ce département.

Devant les autorités préfectorales, départementales, élus locaux, cadres administratifs, responsables d’entreprises, … la ministre du Tourisme et de l’environnement s’est dite meurtrie lors de sa tournée, à cause du comportement des cadres administratifs qui n’ont pas transmis des rapports conformes au préfet du département précédant sa visite, contrairement à ce qui a été constaté sur le terrain. Aussi a-t-elle soulevé le problème du renforcement des capacités de ces derniers.

« Si nous voulons que les choses changent dans le cadre de la nouvelle gouvernance dont parle le chef de l’État depuis 2009 et que nous avons rappelé dans le Plan national de développement 2018-2022 en mettant l’accent particulier sur la ressource humaine, donc l’Homme au centre du projet, ça nous ramène à notre propre gestion, c’est nous le problème. Partout où je suis passée, il y a le laxisme, la non-application des règles, des procédures de l’État », a déclaré la ministre.

Arlette Soudan-Nonault a rappelé que dans tous les domaines, des lois existent mais si ceux qui doivent les mettre en application sous la coordination du préfet n’ont pas l’étoffe, c’est la population qui est victime de tous les désagréments. La ministre s’est interrogée sur les motivations réelles des administrés en favorisant la déliquescence des services de l’État, dénonçant la corruption dans l’air, le manque de connaissance des procédures, le laisser-aller qui met en mal toute l’administration publique, pratiquement dans tous les départements du pays.

« Cela fait deux ans que je suis dans ce portefeuille de l’environnement et je n’ai jamais reçu une proposition d’un de mes directeurs départementaux pour me dire, telle société a des problèmes, voilà ce que préconise la loi. Personne ne peut même m’alerter. Je suis venue ici de mon propre fait, ce n’est pas la directrice départementale qui m’a interpellée », a déploré la ministre.

Une nouvelle politique globale de l’environnement envisagée

S’agissant de la mise en œuvre du principe pollueur, la ministre a indiqué que la loi existante est à changer, annonçant qu’elle a initié une loi cadre qui a déjà l’avis de la Cour suprême. Un texte, a-t-elle dit, qui permettra d’avoir une politique globale de l’environnement. « Il nous faut de nouveaux textes et de nouveaux décrets qui portent toutes ces mesures. Mais quels que soient ces textes que nous aurons, si l’homme qui est au centre ne se les approprie pas, dix ou quinze ans après, le problème demeurera et le Congo va se dégrader, et il y aura même au-delà, des cancers », a estimé la ministre. Là où le bât blesse, a-t-elle poursuivi, c’est le fait que les cadres de l’État ne peuvent pas concilier développement économique et protection de l’environnement, alors qu’il y a des procédures qui existent.

Elle a déploré également la prolifération des sachets plastiques dans la ville, bafouant le décret présidentiel en la matière, précisant qu’on ne peut pas évoquer l’environnement sans prise en charge de la santé. Or, a-t-elle dit, la population vit aujourd’hui de plein fouet les dégradations climatiques au travers des érosions qui sont les conséquences de la mauvaise gestion de l’homme qui crée des unités industrielles dans des zones qui dégradent l’environnement. Elle a, de ce fait, promis la délocalisation des entreprises implantées en zones urbaines. C’est aussi le cas des antennes de téléphonie mobile installées dans les administrations publiques, les écoles par exemple.

Face à ce comportement qu’elle a jugé néfaste, Arlette Soudan-Nonault s’est interrogée sur le type de collaborateurs qui jettent le caillou sur eux-mêmes. « Doit-on continuer comme ça ou devons-nous changer notre comportement ? Je vous laisse face à votre conscience », a-t-elle lancé, poursuivant: « Mes collaborateurs étouffent les vrais rapports. Ils sont passés du compromis à la compromission. C’est pour cela qu’à mon niveau, je sanctionne énormément. »

Une croisade nationale d’explication des textes sur l’environnement 

Remerciant la ministre pour l’initiative prise, le préfet du département de la Bouenza, Jules Mounkala-Tchoumou, a préconisé qu’elle organise«une croisade nationale afin d’expliquer davantage les textes sur l’environnement pour qu’il y ait un meilleur respect de la ornementation; un meilleur contrôle des services administratifs ; une implication intelligente de la population pour dénoncer tout ce qui peut nuire à leur santé ».

Pleine d’amertume, la ministre a refusé les applaudissements nourris à la fin de son message. « Je ne vous demande pas de m’applaudir, je ne suis pas d’humeur à recevoir ces acclamations nourries et prononcées de façon pavlovienne où on a l’habitude de faire ça. J’ai beaucoup trop d’amertume. Vous m’excuserez », a conclu Arlette Soudan-Nonault.

Source: www.adiac-congo.com

La République du Congo à la 2ème Conférence des Plénipotentiaires de la Convention d’Abidjan

QUATRE PROTOCOLES ADDITIONNELS ADOPTÉS PAR LES PAYS MEMBRES

02 /07/2019.Quatre protocoles additionnels à la Convention d’Abidjan ont été signés ce mardi 02 juillet 2019 par les représentants des pays membres sous la présidence du Ministre de l’Environnement et du Développement Durable, le Professeur Joseph Séka SEKA. C’était lors de la deuxième Conférence des Plénipotentiaires qui s’est déroulée à la maison de l’entreprise au Plateau. Le premier de ces dispositifs, appelé protocole de Pointe-Noire, porte notamment sur la gestion intégrée de la zone côtière de l’Afrique de l’Ouest, du Centre et du Sud, qui concentre 42% des PIB et 1/3 de la population des pays concernés.

Le deuxième instrument (protocole de Grand-Bassam) vise à réguler les sources de pollution d’origine terrestre ou aérienne. Un aspect important vu le déversement des déchets solides et liquides en mer et souvent sans traitements. Ainsi, plus de 80% de la pollution marine est d’origine terrestre.

Le troisième protocole dit de Malabo traite, lui, des risques liés à la pollution causée par les activités d’exploitation pétrolières et gazières. Ce texte ambitionne la mise en place par les États de standards minimums vis-à-vis des partenaires privés.
Le quatrième protocole évoque quant à lui la mangrove ou protocole de Calabar, du nom de ce site du Delta du Niger abritant la troisième concentration de mangroves dans le monde, la première en Afrique.

LA CONVENTION D’ABIDJAN CONSTITUÉ UN LEVIER PUISSANT POUR CONTRER LES MENACES ENVIRONNEMENTALES

L’ Afrique centrale qui constitue également une mine riche dans le milieu marin n’est pas restée en marge de la rencontre d’Abidjan. Arlette Soudan-Nonault, ministre congolaise du Tourisme et de l’Environnement en charge du Développement Durable a salué la volonté politique des dirigeants africains qui ont cru en la Convention d’Abidjan, dont 22 pays en sont membres. Elle a invité les pays africains à s’approprier leurs propres rudiments pour lutter contre les effets néfastes des changements climatiques. «Lorsque nous avons des outils de cette trame, comme ces quatre conventions additionnels qui nous permettront de gérer toutes les industries fossiles, la protection des mangroves … Nous pouvons affirmer que la Convention d’Abidjan est un puissant levier. Ces documents forts que nous avons signés vont précéder leur mise en œuvre dès 2020, où nous sommes candidat pour abriter la COP13 à Brazzaville. Cela va réaffirmer le leadership de nos gouvernants sur la question du climat. Nous avons les écosystèmes les plus fragiles mais les mieux préservés.. Il faut vulgariser nos instruments, afin de mieux sauvegarder notre environnement».

LE PROFESSEUR JOSEPH SEKA SEKA A OUVERT LA DEUXIEME CONFÉRENCE DES PLÉNIPOTENTIAIRES

01/07/2019. Du 01 au 04 juillet 2019, Abidjan a abrité la deuxième Conférence des plénipotentiaires à la Convention relative à la coopération en matière de protection et de mise en valeur du milieu marin et des zones côtières de la côte atlantique de la région de l’Afrique de l’ouest, du centre et du sud connu sous le nom de Convention d’Abidjan. L’ouverture a été faite le lundi 01 juillet 2019 par le Ministre de l’Environnement et du Développement Durable, le Professeur Joseph Séka SEKA. C’était en présence de la Ministre congolaise du Tourisme et de l’Environnement en charge du Développement Durable, Arlette SOUDAN-NONAULT, Habib El-HABR, représentant l’ONU Environnement, le secrétaire exécutif de la Convention d’Abidjan, Abou BAMBA, l’Ambassadeur du Ghana en Côte d’Ivoire, Fred LARYEA et plusieurs experts.

LA DEUXIÈME CONFÉRENCE DES PLÉNIPOTENTIAIRES A ÉTÉ MARQUÉE  PAR DES VIBRANTS APPELS

02/07/2019.La Deuxième Conférence des Plénipotentiaires de la Convention d’Abidjan (Convention relative à la Coopération en matière de Protection, de Gestion et de mise en valeur du milieu Marin et des zones côtières de la côte Atlantique de la Région de l’Afrique de l’Ouest, du Centre et du Sud) s’est déroulée le mardi 02 juillet 2019 à la maison de l’entreprise au Plateau. Présidée par le Ministre de l’Environnement et du Développement Durable le professeur Joseph Séka SEKA, ces assises ont connu la présence de plusieurs personnalités officielles ainsi que les représentants des différents pays membres de la Convention. Il faut noter entre autres les messages forts de sa Majesté Nanan Amon TANOÉ, Président de la Chambre Nationale des Rois et Chefs Traditionnels. À lui s’ajoute, la ministre congolaise du Tourisme, de l’Environnement en charge du Développement Durable, Arlette SOUDAN-NONAULT, le représentant de l’ONU Environnement, Habib El-HABR et Abou BAMBA, secrétaire Exécutif de la Convention d’Abidjan.

Bouenza : les entreprises appelées à se conformer à la loi sur la protection de l’environnement

En séjour de travail dans le département, la ministre Arlette Soudan-Nonault a invité les sociétés qui y sont implantées à observer les dispositions de la loi 1991 relative à la préservation de l’environnement.

A la suite des plaintes des habitants de la Bouenza relatives aux problèmes environnementaux engendrés par la production de ciment et de sucre, pour lesquels les dégâts ont des effets immédiats sur ces derniers, la ministre du Tourisme et de l’environnement s’est rendue sur le terrain pour s’enquérir elle-même de ce qui se fait réellement dans ce département.

Arlette Soudan-Nonault a visité tour à tour la Société de recherche et d’exploitation minière (Soremi SA), la Société nationale de cimenterie du Congo (Sonocc), la société Dangote cement SA et la société de production du sucre Saris. Partout où elle est passée, le constat a été le même. Choquée par les dangers auxquels est exposée la population et par l’ampleur de la dégradation des écosystèmes provoquée par une exploitation qu’elle a jugée irresponsable, Arlette Soudan-Nonault a demandé à ces opérateurs de se conformer à la loi dans un délai de quatre mois pour certains et trois pour d’autres. Elle a intimé l’ordre à ces sociétés de réaliser des audits de leurs activités mais aussi de développer les techniques autres que l’utilisation des combustibles pollueurs, à l’instar de la houille.

La Soremi SA à Bandza, dans le district de Mfouati, qui a construit la première société minière moderne du Congo et produit la première plate de cuivre de son histoire, a été le premier site à être visité par la ministre. Cette société, a-t-elle fait savoir, n’a jamais mené d’étude d’impact environnemental. Elle a certes créé beaucoup d’emplois, a admis la ministre, mais les travailleurs ne sont pas protégés. « Vous savez qu’il va leur arriver dans quelques années le cancer du poumon dès lors qu’ils n’ont même pas d’équipements adaptés aux métiers qu’ils font au mépris de toutes règles. Il y a plus de vingt travailleurs opérés il n’y a pas trop longtemps. J’ai le retour de la population », a-t-elle dit, reprochant ce fait aux responsables de cette société, tout en leur demandant de respecter la loi cadre de 1991, en attendant la prochaine loi.

« Je suis devant un dilemme qui ne devrait pas l’être parce qu’il nous est demandé, aujourd’hui, de concilier développement économique et gestion durable de ces ressources naturelles. Vous exploiter ici le cuivre, le zinc et bientôt le plomb. Mais vous utilisez des produits qui, sur le plan environnemental, occasionnent beaucoup de dégâts. Il est avéré qu’il y a des substituts aujourd’hui dans le monde d’une gestion beaucoup plus durable, qui vous permettent d’exploiter la chaux sans pour autant utiliser ce combustible qui est le charbon, que vous recevez en plus sans l’autorisation du ministre en charge de l’environnement qui est la seule à pouvoir délivrer ses autorisations », a déploré la ministre.

Arlette Soudan-Nonault a parlé également de la chambre d’enfouissement qui ne répond plus au standard actuel de gestion durable d’une industrie comme celle de Soremi SA.

Elle a aussi découvert que non seulement il y a une extension de cette chambre mais une forme d’évaporation a été mise pour accélérer les procédures d’évaporation des eaux, des pompes pour lesquelles les déchets sont enfouis sous une grande bâche. Ce qui a amené la ministre à se poser les questions de savoir ce qui est fait des déchets demeurant en dessous et comment ils sont recyclés, etc.

A la Sonocc, deuxième étape, le constat a été le même. Après la visite guidée au hall du charbon, le directeur général de cette société qui emploie 266 Congolais a fait une brève présentation au cours d’une séance de travail.

La ministre a dit ne pas comprendre pourquoi cette société n’a jamais fait d’étude d’impact environnemental et social qui est l’une des premières obligations des entreprises qui s’installent au Congo, alors qu’elle a investi près de deux milliards cent millions francs FCFA pour aller vers un combustible qui n’est pratiquement plus utilisé dans toutes les sociétés qui concilient industrie cimentière et gestion durable. Ce montant, a-t-elle signifié, pouvait permettre d’avoir des installations qui concilieraient la gestion économique rentable avec un profit et la protection de l’environnement.

Dangote cement SA et Saris Congo dernière étape de la mission de terrain

A Dangote Cement SA, après avoir visité la carrière à deux kilomètres et demi de l’usine, de même que les entrepôts où sont gardés le charbon, le calcaire, l’argile, une sous-station électrique qui permet d’approvisionner toutes les machines, les deux parties ont entamé une séance de travail. Arlette Soudan-Nonault a fait savoir aux responsables de cette structure qu’ils ne peuvent plus aujourd’hui se développer sans la gestion environnementale, ce qui doit être l’un des piliers de leur entreprise. Pour aller à l’essentiel, elle leur a demandé de faire, dans les trois mois, l’audit environnemental pour une meilleure gestion.

Même chose à la société Saris où la ministre a fait savoir que la descente sur le terrain d’un ministre voudrait dire qu’il y a quelque chose qui ne va pas, tout en signifiant sa déception pour l’absence des études environnementales que devaient en amont réaliser ces sociétés.

Le préfet du département de la Bouenza, Moukala Tchoumou, a remercié la ministre pour cet exercice qui a valeur pédagogique. « Nous avons noté votre autorité et votre grande volonté de ramener ces sociétés dans les normes. Nous prenons tout ce que vous avez dit comme étant des orientations pertinentes », a déclaré le préfet.

 

 

Source: www.adiac-congo.com

Environnement : Madame Arlette Soudan-Nonault a pris part au Pré-sommet de l’Action sur le Climat

Les 29 et 30 juin 2019, s’est tenu à Abu Dhabi au Émirats Arabes Unis, le Pré-Sommet de l’Action sur le Climat, auquel a pris part Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement, coordonnatrice technique de la Commission Climat du Bassin du Congo.
Ces assises ouvertes par Monsieur Antonio GUTURRES, Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies, se sont tenues en  prélude au Sommet qui aura lieu le 23 septembre 2019  à  New York en marge de la 74 ème Assemblée Générale des Nations Unies.
Cet événement a permis aux Ministres en charge de l’Environnement et des Forêts des pays membres de la  CEEAC de se retrouver autours d’une table ronde dans l’objectif d’adopter une position commune position qui sera présentée par les Chefs d’Etat de la sous-région au Sommet de New York.

Descente sur le terrain de Madame Arlette Soudan-Nonault dans la Bouenza où des entreprises mettent en danger l’environnement et la population

Les problèmes environnementaux causés par les sociétés implantées dans le département de la Bouenza ont emmené Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement, à effectuer une mission de terrain du 04 au 05 juillet 2019 dans ce département.

Le non-respect de la loi en vigueur d’une part, et l’application des notions environnementales non adaptées ainsi que l’utilisation des combustibles très nocifs d’autres part, sont le constat fait par Madame la Ministre lors des descentes dans les sociétés SOREMI, SONOC, DANGOTE CEMENT, et SARIS.

Choquée par les dangers auxquels sont exposés les populations, et l’ampleur de la dégradation des écosystèmes provoqués par l’irresponsabilité en matière de préservation de l’environnement par ces sociétés, la Ministre Arlette SOUDAN-NONAULT, a demandé à ces exploitants de se conformer à la loi dans un délai de 3 mois mais aussi à développer les techniques autres que l’utilisation des combustibles pollueurs.

Cette mission s’est terminée par une rencontre citoyenne qui a eu pour cadre la salle des conférences de la préfecture. Au cours de cette rencontre la Ministre a rappelé aux autorités locales de veuiller à l’application des textes en vigueur, afin de donner aux populations un cadre de vie sain comme le souhaite Son Excellence Denis SASSOU NGESSO, Président de la République, Chef de l’État, qui porte une attention particulière pour les questions environnementales.

Madame Arlette SOUDAN-NONAULT a reçu en audience son Excellence Valéry Mikhailov, Ambassadeur de la Fédération de Russie en République du Congo

Dans le cadre du suivi des dossiers liés à l’Environnement, abordés lors de la visite officielle du 22 mai 2019 de Son Excellence Denis SASSOU NGUESSO, Président de la République Chef de l’Etat, en République Fédérale de Russie, Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement, a reçu en audience ce lundi 17 juin 2019, Son Excellence Valéry Mikhailov, Ambassadeur de la Fédération de Russie en République du Congo.

L’appui dans la préservation des écosystèmes fragiles du Bassin du Congo et le soutien dans la mise en oeuvre opérationnelle de la Commission Climat du Bassin du Congo et du Fonds bleu pour le Bassin du Congo par la Russie, souhaités par le Président Congolais lors de son discours devant la Douma d’Etat à Moscou et le volet étude d’impact environnemental pour la construction de l’oleduc, figurent parmi les points saillants de cet entretien.

Congo/Environnement : Adopter des pratiques agricoles moins destructrices

 La ministre du Tourisme et de l’environnement, Mme Arlette Soudan-Nonault, a plaidé, le 14 juin à Brazzaville, pour l’adoption des pratiques agricoles moins destructrices de l’environnement et la diversification des sources d’énergie, exhortant ainsi à mieux penser à l’urbanisation, à la lutte contre l’exploitation forestière illégale et à la diversifier de l’économie du pays

Ce plaidoyer a été fait à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre la désertification, célébrée le 17 juin de chaque année, dont le thème retenu pour cette commémoration a été «Construisons l’avenir ensemble».

Pour lutter contre la désertification, a estimé la ministre du tourisme et de l’environnement, l’Etat, la société civile et le secteur privé doivent se mobiliser pour protéger la planète par la préservation et la restauration de les  terres, car un sol sain génère la vie, détermine la qualité et la quantité des aliments que l’on consomme, et plus généralement la qualité des services que les écosystèmes fournissent, a-t-elle souligné.

Pour elle, grâce à la mise en œuvre des politiques volontaristes et des investissements appropriés dans l’exploitation des terres, les infrastructures rurales et le développement des compétences, l’avenir est prometteur.

Selon Mme Soudan-Nonault, plusieurs initiatives sont menées au niveau mondial, régional et national pour lutter contre la désertification et la dégradation des terres. «Beaucoup de choses se font, mais beaucoup reste à faire pour atteindre l’objectif de zéro dégradation des terres», a-t-elle indiqué.

La Commission Climat du Bassin du Congo, présidée par le Président de la République, Chef de l’Etat, M. Denis Sassou-N’guesso, et dont le plan d’investissement climat est en cours d’élaboration, permettra de toute évidence de renforcer les synergies dans l’action tant au niveau régional que national en faveur de la gestion durable des terres, a-t-elle notifié.

«Au-delà de notre pays, l’enjeu ultime est de préserver le Bassin du Congo, deuxième poumon écologique du monde après l’Amazonie», a-t-elle ajouté.

Dans la plupart des cas, la désertification et la dégradation des terres sont le résultat des activités humaines,  a-t-elle rappelé, soulignant que les pratiques culturales, la production du bois d’énergie, l’exploitation forestière illégale, l’urbanisation anarchique, le changement climatique sont autant de causes identifiées à l’origine de la dégradation des terres et de la désertification.

Cet état de choses affecte durablement les capacités des communautés rurales à se prendre en charge et à assurer leur survie, car les terres propices aux activités agricoles devenant moins fertiles et se trouvant de plus en plus loin des lieux d’habitation, a-t-elle poursuivi.

Dans sa déclaration,  Mme Soudan-Nonault a dit que si les terres sont bien gérées, elles peuvent fournir non seulement assez de services pour survivre, mais aussi un lieu où les individus et les communautés peuvent construire un avenir meilleur.

Source : www.agencecongoinfo.net