Journée Mondiale de la Lutte Contre la Désertification : Allocution de Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement

THÈME : «construisons l’avenir ensemble ».

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Mesdames et Messieurs,
Chers Compatriotes,

Depuis 1995 conformément à la résolution 49/1995 de l’Assemblée Générale des Nations Unies, la Communauté Internationale célèbre le 17 juin de chaque année, la Journée mondiale de lutte contre la désertification.
Cette Journée a été instaurée dans l’objectif de promouvoir la sensibilisation des différentes parties prenantes sur les questions relatives à la désertification et à la dégradation des terres dans le cadre de la mise en œuvre de la Convention des Nations Unies sur la Lutte Contre la Désertification.
Pour cette année le thème retenu est : «construisons l’avenir ensemble».
Ce thème nous interpelle particulièrement à l’heure où les changements climatiques menacent notre existence même sur la terre. Il s’agit pour nous de nous déterminer sur le monde dans lequel nous vivons, celui dans lequel nous voulons vivre et finalement celui que nous voulons léguer à nos enfants.
Il s’agit également de mener une réflexion sur les politiques, programmes et projets mis en œuvre à ce jour pour lutter contre la désertification et la dégradation des terres qui affectent durablement les écosystèmes et accentuent le changement climatique.

Mesdames et Messieurs,
La désertification et la dégradation des terres est dans la plupart des cas le résultat des activités humaines. Nos pratiques culturales, la production du bois énergie, l’exploitation forestière illégale, l’urbanisation anarchique, le changement climatique sont autant de causes identifiées, à l’origine de la dégradation des terres et de la désertification.
Cet état de chose affecte durablement les capacités des communautés rurales à se prendre en charge et à assurer leur survie, les terres propices aux activités agricoles devenant moins fertiles et se trouvant de plus en plus loin des lieux d’habitation.
Il est capital de noter qu’en raison de la croissance démographique, la demande en nourriture et en eau devrait doubler d’ici 2050 alors que les rendements des cultures devraient sensiblement diminuer dans les zones touchées par la dégradation des terres et affectées par la sécheresse.
Plus de 1,3 milliard de personnes, principalement dans les zones rurales des pays en développement, se trouvent dans cette situation.

Mesdames et Messieurs,

A côté des activités anthropiques, la dégradation des terres est aussi la conséquence des changements climatiques dont les effets néfastes tels les pluies diluviennes et les inondations contribuent à accentuer le phénomène de l’érosion hydrique qui cause la dégradation des infrastructures et des habitats, réduisant parfois à néant les efforts de toute une vie.
Inversement, la dégradation des terres contribue à renforcer le phénomène du changement climatique par la perte du couvert végétal suite à l’action humaine qui réduit ainsi les capacités de séquestration de ces écosystèmes.
Aussi, l’action conjuguée de ces deux phénomènes pourrait à terme menacer la sécurité alimentaire, les sources de revenus, l’habitat et donc la survie de millions de personnes à travers le monde qui seront forcés de migrer vers des lieux d’habitation autres que ceux où elles vivent habituellement.
On estime à près de 135 millions, le nombre de personnes, notamment de jeunes qui risquent de migrer de manière permanente en raison de la désertification et de la dégradation des terres.
Tenant compte de ce qui précède, la Convention pour cette année appelle à mettre l’accent sur la viabilité des terres et des conditions de vie dans les communautés rurales pour nos jeunes.

Mesdames et messieurs,
La Convention des Nations Unies sur la Lutte contre la Désertification est l’instrument international qui promeut le développement durable dans les écosystèmes fragiles.
Elle détermine les moyens d’améliorer le rôle des collectivités locales, de l’État et des organisations non gouvernementales. Elle apparaît, à ce titre, comme un outil privilégié de lutte contre la pauvreté et de valorisation des ressources locales.
Depuis son adhésion à la Convention en 1999, notre pays n’a cessé de se préoccuper de la problématique de la dégradation des terres et de travailler à la résolution de ce problème. C’est ainsi que la République du Congo est partie à plusieurs initiatives parmi lesquelles :
– Le Partenariat TerrAfrica, établi en 2005, qui vise à soutenir les gouvernements des pays d’Afrique subsaharienne dans leurs efforts de coordination des interventions et des ressources pour une intensification des bonnes pratiques de Gestion Durable des Terres.
– Le Programme de définition des cibles de neutralité en matière de dégradation des terres initié par la Convention en 2015 afin d’assurer une gestion durable des forêts, de lutter contre la désertification, de mettre fin à la dégradation des terres et à la perte de la biodiversité et de lutter contre les changements climatiques.
La Neutralité en matière de Dégradation des Terres jouera un rôle central dans le renforcement de la résilience des communautés rurales contre les chocs et aléas climatiques. Le Congo, notre pays a déjà défini ses propres cibles de neutralité en matière de dégradation de terres.
– Enfin, la République du Congo prend toute sa part au Défi de Bonn ou Bonn Challenge, qui est un effort mondial dont l’objectif est de restaurer 150 millions d’hectares de terres dégradées et déboisées d’ici à 2020, et 350 millions d’hectares d’ici à 2030.

Mesdames et Messieurs,
Comme vous le voyez, plusieurs initiatives sont menées au niveau mondial, régional et national pour lutter contre la désertification et la dégradation des terres. Beaucoup de choses se font, mais beaucoup reste à faire pour atteindre l’objectif de zéro dégradation des terres.
La Commission Climat du Bassin du Congo présidée par Son Excellence Monsieur Denis SASSOU-NGUESSO, Président de la République, Chef de l’Etat et dont le plan d’investissement climat est en cours d’élaboration permettra de toute évidence de renforcer les synergies dans l’action tant au niveau régional que national en faveur de la gestion durable des terres.
L’enjeu ultime étant, au-delà de notre pays, de préserver le Bassin du Congo, deuxième poumon écologique au monde après l’Amazonie.
Il est donc question d’adopter des pratiques agricoles moins destructrices de l’environnement, de diversifier nos sources d’énergie, de mieux penser notre urbanisation, de lutter contre l’exploitation forestière illégale et de diversifier notre économie.
Nous devons par conséquent tous nous mobiliser, l’Etat, la société civile, le secteur privé, pour protéger la planète par la préservation et la restauration de nos terres car, un sol sain génère la vie, détermine la qualité et la quantité des aliments que nous consommons, et plus généralement la qualité des services que les écosystèmes nous fournissent.

Mesdames et Messieurs,
Grâce à la mise en œuvre de politiques volontaristes et des investissements appropriés dans l’exploitation des terres, les infrastructures rurales et le développement des compétences, l’avenir est prometteur.
Le message est clair, si les terres sont bien gérées, elles peuvent fournir non seulement assez de services pour survivre mais aussi un lieu où les individus et les communautés peuvent construire un avenir meilleur.

Je vous remercie.

Arlette SOUDAN-NONAULT.

47e Journée mondiale de l’environnement : le Congo maintient sa détermination à soutenir la cause écologique

Le pays a réaffirmé son engagement à l’occasion de la célébration de l’événement, le 5 juin, à travers la déclaration du gouvernement rendue publique par la ministre du Tourisme et de l’environnement, Arlette Soudan-Nonault.

Le 5 juin de chaque année, la communauté internationale célèbre la Journée mondiale de l’environnement, en souvenir de la première conférence des Nations unies sur l’environnement qui a eu lieu à Stockholm ( Suède), en 1972. Cette journée vise donc à conscientiser la population du monde entier sur la nécessité de préserver les écosystèmes et l’environnement pour le bien de tous et pour celui des générations futures.

C’est sur le thème « La pollution de l’air » que l’événement est célébré cette année. Un thème qui met en relief les atteintes graves à l’atmosphère du fait des émissions anthropiques et la nécessité de la préserver. Il interpelle chacun à s’engager dans des actions positives en faveur de l’environnement que l’humanité a en héritage et en partage.

La ministre du Tourisme et de l’environnement a indiqué que depuis quelques années, le monde connaît une crise écologique sans précédent, caractérisée par des périodes de grave pollution atmosphérique. En 1997, par exemple, dans le sud-est asiatique, les feux allumés intentionnellement ont consumé cent soixante mille hectares des forêts, a-t-elle fait savoir. Les nuages de fumées qui en ont résulté, a poursuivi la ministre, ont causé de centaines de morts en Indonésie, et ont été des incubateurs de maladies, notamment des infections respiratoires sévères, touchant des centaines de milliers de personnes. En 2018, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a évalué à sept millions, le nombre de personnes qui meurent dans le monde par inhalation d’air chargé de particules fines, a rappelé Arlette Soudan-Nonault.

S’orienter vers l’économie verte

Parlant du Congo, la ministre du Tourisme et de l’environnement a signifié qu’il n’est pas exempt de la pollution de l’air ; le quotidien le démontrant si bien. « Dans nos campagnes, les techniques agricoles utilisées jusqu’à ce jour, notamment la pratique sur brûlis, contribuent à la pollution de l’air. Dans nos villes, le secteur du transport est en partie caractérisé par l’importation et l’utilisation des véhicules de seconde main hautement polluants. Ces moyens de transport sont les deuxièmes responsables de la pollution de l’air après l’industrie. Le brûlage des déchets à ciel ouvert, encore observé dans certains quartiers, ainsi que certaines pratiques industrielles prohibées, détériorent la qualité de l’air que nous respirons et nous exposent à de multiples maladies. La hausse vertigineuse des maladies cancérigènes ces dernières années en est la triste

illustration ».

Conscient de ce que les problèmes environnementaux doivent faire l’objet de solutions à l’échelle tant nationale que mondiale, le Congo, a dit la ministre, a toujours marqué sa détermination à soutenir la cause écologique, notamment à travers la ratification de nombreux accords internationaux y relatifs. Cette détermination, selon le gouvernement, s’illustre au plan national par plusieurs mesures, entre autres, l’adoption de la loi sur la protection de l’environnement ; l’adoption puis la révision en cours du Plan national d’action pour l’environnement ; l’interdiction du torchage de gaz dans l’industrie pétrolière; la systématisation des études d’impact environnemental et social pour les projets susceptibles d’impacter l’environnement, études dont le nombre connaît une augmentation encourageante ces dernières années ; la construction d’une centrale à gaz grâce au partenariat public-privé ; la promotion du foyer amélioré pour la cuisine ; la construction en cours à Oyo, d’un centre de recherche sur les énergies renouvelables.

Aujourd’hui, a affirmé le gouvernement, l’environnement figure au nombre des axes prioritaires définis dans le projet de société du président Denis Sassou N’Guesso, « La marche vers le développement » et occupe une place non négligeable dans le cadre du Plan national de développement 2018-2022.

« La Journée mondiale de l’environnement que nous célébrons aujourd’hui nous interpelle tous. Elle nous invite à renouveler notre engagement individuel et collectif en faveur de l’environnement. En raison des interactions qui existent entre la production, la consommation des biens et services et la préservation de l’environnement, j’exhorte les industriels, les agriculteurs, chacune et chacun d’entre nous, à explorer les alternatives durables, pour réduire, voire éradiquer les impacts liés à nos activités. Le devoir et la nécessité nous appellent à innover, à nous orienter vers l’économie verte », a lancé la ministre.

Pour cela, les mesures suivantes sont nécessaires : la promotion des éco-industries à faible émission de gaz à effet de serre ou de polluants ; l’utilisation des technologies propres dans les industries ; le contrôle des installations classées pour la protection de l’environnement ; la promotion des techniques agricoles alternatives au brûlis ; la réglementation de l’importation des véhicules ; l’interdiction de l’importation et de l’utilisation des substances qui appauvrissent la couche d’ozone.

Certes, a précisé Arlette Soudan-Nonault, la mise en œuvre de ces mesures ne sera pleinement possible que grâce à l’adoption prochaine de la nouvelle loi portant gestion de l’environnement ; à l’application des normes en matière d’environnement et à la création d’une Agence nationale pour la protection de l’environnement. Mais sans plus attendre, les efforts déjà consentis en matière d’éducation et de sensibilisation relatives à l’environnement doivent être renforcés, à travers l’élaboration et la mise en œuvre des programmes appropriés, en vue de promouvoir la citoyenneté environnementale, gage sûr d’une gestion durable de l’environnement, a-t-elle estimé.

 

Source: adiac-congo

Madame Arlette Soudan-Nonault oriente vers l’économie verte pour protéger l’environnement

La ministre du Tourisme et de l’environnement, Arlette Soudan Nonault a exhorté le 4 juin à Brazzaville la population à explorer les alternatives durables pour réduire ou éradiquer les impacts liés à leurs activités pour mieux préserver l’environnement.

« Le devoir et la nécessité nous appellent à innover, à nous orienter vers l’économie verte. Pour cela il faut la promotion des éco-industries à faible émission de gaz à effet de serre ou de polluants ; l’utilisation des technologies propres dans les industries ; le contrôle des installations classées pour la protection de l’environnement, la promotion des techniques agricoles alternatives au brûlis ; la réglementation de l’importation des véhicules et l’interdiction et l’utilisation des substances qui appauvrissent la couche d’ozone », a souligné Arlette Soudan Nonault dans une déclaration.

Pour la ministre du Tourisme et de l’environnement la mise en œuvre de ces mesures ne sera pleinement possible que grâce à l’adoption de la nouvelle loi sur la gestion de l’environnement, à l’application des normes en matière d’environnement et à la création d’une agence nationale pour la protection de l’environnement.

Arlette Soudan Nonault a conseillé que les efforts déjà consentis en matière d’éducation et de sensibilisation relatives à l’environnement devraient être renforcés, à travers l’élaboration et la mise en œuvre des programmes appropriés en vue de promouvoir la citoyenneté environnementale gage sûr d’une gestion durable.

« Le caractère transversal et multidisciplinaire de la gestion de l’environnement recommande également une collaboration étroite entre l’administration de l’environnement et les autres secteurs de la vie nationale », a-t-elle conclu.

Source: www.vox.cg

Congo/environnement : les industriels et les agriculteurs exhortes à explorer les alternatives durables

La ministre du Tourisme et de l’environnement, Mme Arlette Soudan Nonault, a exhorté, le 4 juin à Brazzaville,  les industriels, les agriculteurs et tous les habitants du monde entier à explorer les alternatives durables pour réduire, voire éradiquer les impacts liés à leurs activités, en vue de préserver l’environnement.

Mme Soudan Nonault a fait cette exhortation à l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement, célébrée le 5 juin de chaque année, en souvenir de la première Conférence des Nations Unies sur l’Environnement, organisée en 1972 à Stockholm, en Suède.

Cette journée, qui vise à conscientiser les populations du monde entier sur la nécessité de préserver les écosystèmes et l’environnement pour le bien des générations présentes et futures, a eu pour thème «La pollution de l’air».

Ce thème met en relief les atteintes graves à l’atmosphère, du fait des émissions anthropiques, et la nécessité de la préserver. «Il interpelle chacun à s’engager dans des actions positives en faveur de l’environnement que nous avons en héritage et en partage», a déclaré Mme la ministre, ajoutant que depuis quelques années, le monde connaît une crise écologique sans précédent, caractérisée par des périodes de grave pollution atmosphérique.

En 2018, a indiqué Mme Soudan Nonault, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a évalué à 7 millions le nombre de personnes qui meurent dans le monde par inhalation d’air chargé de particules fines.

Par ailleurs, plusieurs mesures nécessaires ont été énumérées dans le devoir et la nécessité d’être orientées vers une ‘économie verte, à savoir la promotion des éco-industries à faible émission de gaz à effet de serre ou de polluants, l’utilisation des technologies propres dans les industries, le contrôle des installations classées pour la protection de l’environnement, la promotion des techniques agricoles alternatives au brûlis ainsi que réglementation de l’importation des véhicules.

La pollution atmosphérique est un enjeu de santé publique au niveau mondial comme individuel. Les matières particulaires sont dangereuses pour plusieurs raisons. Elles peuvent contenir des substances qui ont des effets toxiques ou cancérigènes

²Tous les jours, les polluants atmosphériques font courir des risques sanitaires aux personnes qui vivent autour ou travaillent dans les usines chimiques, les incinérateurs ou d’autres établissements qui les produisent ou les utilisent, a fait savoir Mme la ministre, bien que les polluants soient parfois d’origine naturelle.

Les activités humaines sont les principales responsables de la pollution atmosphérique. Au niveau mondial, la pollution atmosphérique est surtout liée à l’industrie et au transport, bien que les incendies intentionnels aient aussi une part de responsabilité importante. Ces différents secteurs d’activités sont émetteurs des substances nocives capables de changer la texture chimique de l’atmosphère, a-t-elle indiqué.

En dehors de leurs impacts sur la santé, les polluants atmosphériques ont des effets nocifs sur l’environnement. En effet, certaines substances ont la propriété de détruire la couche d’ozone située dans la stratosphère qui s’étend de 10 à 45 km au-dessus de la surface de la terre. L’ozone empêche une partie des rayons ultra-violets du soleil de pénétrer à la surface de la terre, rendant ainsi possible la vie sur cette planète.

Responsables du réchauffement climatique planétaire, les émissions des gaz à effet de serre sont préoccupantes à l’échelle internationale. Ce phénomène, observé depuis quelques années, est à l’origine de multiples dégâts environnementaux, aux conséquences économiques et sociales incalculables, a dit Mme Soudan Nonault.

«Inondations, érosions, effondrements, affaissements des routes, perturbation du cycle des saisons sèches et pluvieuses, chacun d’entre nous est témoin des effets néfastes du dérèglement climatique », a-t-elle insisté, signifiant que les moyens de transport sont les deuxièmes responsables de la pollution de l’air après l’industrie. Le brûlage des déchets à ciel ouvert, encore observé dans certains quartiers, ainsi que certaines pratiques industrielles prohibées, détériorent la qualité de l’air et exposent la population à de multiples maladies, a-t-elle rappelé. (ACI)

Source: www.actualites.agencecongoinfo.net

Appel à candidature

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Lieu d’affectation principal et emplacement :

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Début de contrat (EOD) :

Fin du contrat(COB) :

Nombre de jours ouvrables :

Consultant National Juridique

Brazzaville

Brazzaville et Pointe-Noire

Juillet  2019

Septembre 2019

120

Les Parties au Protocole de Montréal sont parvenues à un accord lors de leur 28ème Réunion des Parties, le 15 octobre 2016 à Kigali, au Rwanda, en vue d’abolir progressivement les hydrofluorocarbures  (HFC)…

Appel à candidature

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Lieu d’affectation principal et emplacement :

Mission /s à :

Début de contrat (EOD) :

Fin du contrat(COB) :

Nombre de jours ouvrables :

Consultant National en Douane

Brazzaville

Brazzaville et Pointe-Noire

Juillet  2019

Septembre 2019

120

Les Parties au Protocole de Montréal sont parvenues à un accord lors de leur 28ème Réunion des Parties, le 15 octobre 2016 à Kigali, au Rwanda, en vue d’abolir progressivement les hydrofluorocarbures  (HFC)…

Deuxième édition Festim Brazza : le comité de pilotage et les partenaires se concertent

Les deux parties se sont réunies, le 24 mai à Brazzaville, pour échanger sur les enjeux et l’agenda préliminaire de l’édition de cette année. L’événément prévoit une programmation diversifiée aux bénéfices de tous les participants.

La première réunion de prise de contact a été axée sur les préparatifs des activités sélectionnées à la deuxième édition du Festival d’images de Brazzaville (Festim Brazza). Elle a permis également  aux ambassades et organisations partenaires de proposer et confirmer leurs programmes d’activités ainsi que leur vision symbolique. Pour le gouvernement et les sponsors, cette rencontre a été aussi le moment favorable d’ouvrir les discussions de leurs participations et l’agenda de leurs activités.

« Compte tenu des résultats attendus de ces travaux, ces assises permettront de définir, grâce aux suggestions de tous les acteurs sollicités, le meilleur scénario afin que cette édition soit mieux que celle de l’année passée », a déclaré Claudio Sama Kenegui, promoteur et administrateur du Festim Brazza.

Selon les organisateurs, Festim Brazza vise à promouvoir le tourisme culturel à travers la diplomatie. En cela, il s’engage à accompagner le Congo et ses pays partenaires à rendre exhaustive la diversification de leurs économies, à vulgariser le rôle des institutions internationales ainsi que leur fonctionnement et à lutter contre le chômage et la délinquance juvénile.

Son déploiement bénéficie, a priori, tant aux Congolais qu’aux ressortissants étrangers en résidence en République du Congo et leurs Etats, voire aux touristes.

Festim Brazza se tiendra, comme l’année dernière, du 1er au 10 août, mais cette fois-ci, à l’esplanade du Centre national de radio et de télévision. Ce site fera office d’un village touristique, culturel et communautaire où seront érigés des stands des pays (ambassades), ONG et sponsors.

A cet effet, il est notamment prévu des expositions d’œuvres photographiques, graphiques, picturales, faisant la promotion du potentiel touristique, culturel et économique de la République du Congo ainsi que des pays participants et sponsors de l’événement.

Par ailleurs, Festim Brazza, ce sera aussi des animations de groupes musicaux modernes et traditionnels; un espace gastronomique dédié aux dégustations des plats culturels des différentes communautés; une tribune d’exposés sur des propositions et avancées significatives des secteurs du tourisme, de la culture, de l’économie et de l’écologie; un espace de projection cinématographique sur le potentiel culturel de l’environnement que regorge chaque nation participante.

La réunion entre le comité de pilotage de la deuxième édition de Festim Brazza et ses partenaires a connu la participation du président de la commission Science, culture et technologie de l’Assemblée nationale, Félix Tchicaya; des représentants des ministres du Tourisme et de l’environnement, de la Culture et des arts, de la Justice, des Droits humains et de la promotion des peuples autochtones ; des émissaires des ambassades du Gabon, de la République démocratique du Congo, de la Guinée équatoriale, du Maroc, de la France, de l’Angola, du Cameroun, du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, de la Turquie et de l’Algérie ainsi que de quelques opérateurs culturels, touristiques et membres de la société civile.

Notons que cette année, le Festim Brazza est présidé et parrainé par la ministre du Tourisme et de l’environnement, Arlette Soudan-Nonault, marraine de l’édition.

Source: www.adiac-congo.com

MON WEEKEND A BRAZZA : Inauguration de l’événement par Madame Arlette SOUDAN NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement

Ce vendredi 19 avril 2019, Madame Arlette SOUDAN NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement, a procédé à l’inauguration de MON WEEKEND A BRAZZA organisé par l’Institut Français du Congo en partenariat avec l’Office de la Promotion de l’Industrie Touristique et la Mairie de Brazzaville.

Cette initiative offre aux populations l’occasion de découvrir ce qu’il faut voir dans Brazzaville et ses environs, avec le village des stands, les rencontres, les conférences, les films, le tour de Brazzaville en bus, les animations des griots et groupes traditionnels.

Osiane 2019 : Sous le Patronage de Madame Arlette SOUDAN-NONAULT,Ministre du Tourisme et de l’Environnement, le Pnud et l’association Pratic lancent un laboratoire d’accélérateur d’innovations

Le programme des Nations unies pour le développement (Pnud) et l’association Pratic, organisatrice du salon Osiane, ont signé, le 17 avril à Brazzaville, un mémorandum d’accord visant à accompagner les start-up et incubateurs congolais à travers un laboratoire d’accélérateur d’innovations, afin de soutenir le pays à atteindre les Objectifs de développement durable (ODD). 

L’accord a été signé par la représentante adjointe du Pnud, Emma Ngouan-Anoh, et le président de Pratic, Luc Missidimbazi, en présence de la marraine de l’initiative, la ministre du Tourisme et de l’environnement, Arlette Soudan-Nonault. L’acte a été posé en marge de la troisième édition du Salon international des technologies de l’information et de l’innovation (Osiane) qui s’achève ce 18 avril, au Palais des congrès.

À travers ce partenariat gagnant-gagnant, le Pnud et Pratic signent une dynamique visant à soutenir la réalisation des ODD, dont l’innovation et les nouvelles technologies constituent un accélérateur.

Pour le Pnud, il s’agit d’une « réaffirmation de son engagement et la place centrale qu’il accorde à l’innovation et aux nouvelles technologies dans la recherche de solutions audacieuses, pragmatiques et révolutionnaires aux défis de développement du pays ».

Cette agence onusienne a, en effet, construit l’un des plus vastes et intégrés réseaux de connaissances, d’apprentissage et d’échanges au monde à travers des laboratoires d’accélérateur d’innovations. « Ce réseau de laboratoires d’accélérateurs nationaux fait partie de l’objectif du Pnud consistant à connecter les connaissances et les solutions tout en investissant dans des approches novatrices et ambitieuses », a souligné Emma Ngouan-Anoh.

Le laboratoire d’innovations du Congo fait partie d’un réseau de soixante autres lancés cette année par le Pnud. Un réseau qui soutiendra le Pnud dans la recherche de solutions locales face aux défis actuels du Congo afin d’atteindre les ODD, d’ici à l’horizon 2030.

En nouant ce partenariat avec Pratic et dont les objectifs visent, entre autres, à faire connaître et valoriser le numérique à travers le monde grâce à un large réseau d’experts, d’entreprises et institutions, et à développer une coopération multiforme nationale et internationale, dans le domaine du numérique et l’innovation, le Pnud trouve un relais local dans l’atteinte de ces objectifs.

Plusieurs jeunes dirigeants des start-up ou postulants à l’innovation au travers du numérique, participant au salon Osiane, ont assisté à la signature de ce mémorandum. Une note de satisfaction pour ces derniers qui trouvent dans cet accord un nouveau créneau de valorisation de leurs initiatives.

Le laboratoire d’innovations lancé par le Pnud Congo a vocation, de manière plus claire, « à faire émerger au niveau local une intelligence collective pour tester de nouvelles approches, explorer des idées ambitieuses et novatrices qui inspireront des changements dans la manière d’appréhender les questions complexes de développement du Congo ».

La ministre Arlette Soudan-Nonault a, d’ailleurs, saisi l’opportunité pour rappeler aux jeunes qu’au centre des nouvelles technologies s’invitent les ODD. Soulignant l’importance de ce partenariat entre le Pnud et Pratic de concevoir  des challenges entrepreneuriaux visant à faire émerger des idées novatrices, la ministre a appelé les start-up à imaginer, d’ores et déjà, dans le cadre de son département, des « logiciels qui permettent une meilleure cartographie de sites touristiques au Congo afin de valoriser ce patrimoine, en intégrant la notion de développement durable ».

Le partenariat signé avec Pratic permettra, en outre, au Pnud d’accompagner et soutenir cinq innovations féminines afin de les guider à pleinement exprimer leur potentiel en vue de valoriser des idées nouvelles au profit du bien-être de la population.

Source : www.adiac-congo.com