Congo/Operationnalisation du fonds bleu : l’étude de préfiguration lancée à Brazzaville

En prélude à la signature des contrats entre la Commission Climat du Bassin du Congo, le PNUD Maroc et le cabinet Ernst & Young le vendredi 05 avril 2019, il a été procédé au lancement de l’étude de préfiguration du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo le jeudi 04 avril en présence des parties prenantes impliquées dans le projet.  

Etape cruciale dans le processus d’accélération de l’ opérationnalisation du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo, outil financier de la Commission Climat du bassin Du Congo,  le lancement de ladite étude marque l’aboutissement d’un long processus initié depuis le 1er Sommet Africain de l’Action, organisé en novembre 2016, en marge de la COP22 de Marrakech, à l’initiative de sa Majesté le Roi Mohamed VI.  Une initiative à laquelle s’en sont suivies d’autres  étapes importantes pour aboutir à ce lancement de l’étude de préfiguration conduite par le Cabinet Ernst & Young, sélectionné à l’issue d’un processus international transparent sous la supervision du PNUD New Yorkl’étude de préfiguration du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo.

Deux Lots composent cette étude préfiguration qui doit définir au fond la feuille de route d’exécution de mise en œuvre de ce qui doit conditionner demain le Fonds Bleu pour le Bassin du Congo . « Le lot N°1 est consacré à l’élaboration du Plan d’Investissement des programmes sectoriels de l’économie bleue adoptés par les Ministres en lien avec les Contributions Déterminées Nationales (CDN) présentées par les Etats membres des deux Communautés Economiques Régionales à la COP 21 organisée à Paris en décembre 2015. Le Lot N°2 est consacré à l’élaboration de tous les outils (politiques, diplomatiques, techniques, juridiques) d’un véhicule financier destiné à doter le Fonds Bleu pour le Bassin du Congo d’une gouvernance aux normes mondiales au service des attentes des Etats, des Entreprises, des Partenaires Techniques et Financiers et des populations », a énuméré Arlette SOUDAN NONAUTL, ministre du Tourisme et de l’Environnement, Coordonnatrice Technique de la Commission Climat du Bassin du Congo.

L’opérationnalisation du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo qui est un outil financier de la Commission Climat du Bassin du Congo  devrait donner une  impulsion positive porteuse de nouvelles perspectives prometteuses pour ledit bassin, pour la région et pour tout le continent africain.

Choisi pour accomplir cette mise en œuvre, le Cabinet  Ernst & Young va ainsi accompagner les pays qui composent ce bassin dans la transformation de l’économie en une économie bac carbone respectueuse de l’environnement. Cette économie, a indiqué Patrice Le Feu,   Expert en environnement, Représentant du Cabinet Ernst & Young  « … permettra d’atteindre les objectifs liés à l’accord de Paris et en même temps maintenir cette biodiversité fondamentale ». Se réjouissant du choix porté sur leur cabinet, l’expert a réaffirmé la volonté de son cabinet de tout faire pour mener à bien ce grand projet.

« Nous allons apporter toute notre technicité (…) et donner de notre mieux pour  pouvoir mettre sur les rails ce gros projet qui doit servir l’ensemble de l’économie de la sous-région  et faire  figure de pilote pour établir ici, au sein de la sous-région du Bassin du Congo une économie fondée sur l’environnement, le climat sobre en carbone avec à la clé une volonté de créer de l’emploi, des ressources et de la richesse au profit des populations ».

La réussite de ce projet, a souligné la Représentante du PNUD « … est tributaire de la mobilisation et de la contribution de tous les acteurs publiques et privés, locaux et régionaux, nationaux et internationaux. Nous devons continuer de travailler ensemble, dans le même esprit de partenariat qui a prévalu à ce jour et qui nous réunit ici à Brazzaville aujourd’hui, afin de créer les conditions favorables à l’aboutissement de cette étude de préfiguration – une étape cruciale pour la concrétisation du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo ».

A noter que quatre discours ont ponctué la cérémonie de lancement de l’étude de préfiguration du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo parmi lesquels : le mot du Représentant du Cabinet Ernst & Young ; le discours du Représentant de la Communauté Economique Etats de l’Afrique Centrale ; le mot de la Représentante du PNUD et l’allocution d’ouverture de la ministre du Tourisme et de l’Environnement.

Source: www.groupecongomedias.com

Afrique/Climat : les choses se précisent concernant l’operationnalisation du fonds bleu du bassin du Congo

Une réunion deux jours sans grand bruit mais dont les résultats sont parmi les plus importantes du processus d’opérationnalisation du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo. Organisé avec l’appui du Centre des Compétences en Changement Climatique Maroc (4C Maroc) , la réunion consacrée à l’étude de préfiguration de ce Fonds était inscrite dans le cadre de la mise en œuvre de la Déclaration des Chefs d’Etat de la Commission Climat du Bassin du Congo signée le 29 avril 2018 à Brazzaville. Elle a, de façon très concrète, jeté les bases à travers des recommandations, de l’existence du Fonds qui attends désormais des fonds des contributeurs. Arlette SOUADAN Coordinatrice Technique de la Commission Climat du Bassin du Congo s’est dit comblée à la clôture de la réunion dont la cerise sur le gâteau a été la signature des contrats entre la Commission Climat du Bassin du Congo, le PNUD Maroc et le Cabinet Ernst & Young.

Dans son allocution à la cérémonie de clôture, Arlette SOUDAN NONAULT, ministre du tourisme et de l’environnement de la République du Congo et Coordinatrice Technique de la Commission Climat du Bassin du Congo s’est félicité des résultats auxquels sont parvenus les participants : « Le bilan satisfaisant de vos travaux est la résultante de la qualité du travail accompli, de la disponibilité et de la compétence de chacun d’entre vous. C’est dans ce contexte que vous avez pu formuler les recommandations à l’endroit du Cabinet allant dans le sens souhaité par les Etats et toutes les parties prenantes des Etats membres de la Commission Climat du Bassin du Congo, en vue de la mise en place d’un Fonds performant et d’une gouvernance aux standards internationaux ».

 

Par ailleurs la Coordinatrice Technique a assuré que l’institution dot elle a la charge « ne ménagera aucun effort pour mettre en œuvre les recommandations du présent atelier et poursuivre son travail de suivi », avant d’envoyer un message à l’endroit des partenaires : « Je saisis une fois de plus cette occasion pour solliciter nos partenaires afin qu’ils répondent aux besoins d’appui financier, afin de compléter les efforts déjà entamés par les Etats pour une mise en œuvre réussie des activités prévues dans la feuille de route adoptée par les Ministres en avril 2018 à Brazzaville ».

Des travaux assortis de recommandations

Mettre la main à la poche pour alimenter le Fonds et financer les différents projets. Des projets évoqués du reste dans les recommandations adoptées par les participants, et qui s’articulent autour de deux lots. Le lot Plan d’investissement et le lot véhicule financier. Il s’agit entre autres pour le premier lot de faire ressortir dans les analyses de maturité des projets les critères de développement durable, intégrer la compensation carbone dans les projets à sélectionner pour alimenter le pipeline de projets , faire valider par les membres de la CCBC, avant le début de la sélection des projets,la grille des critères de maturité et de bancabilité des projets proposée par le cabinet EY, prendre en compte les 24 programmes sectoriels de l’économie bleue adoptés par les Ministres et les CDN des pays. Pour le lot en rapport avec le véhicule financier les recommandation se concentrent sur l’implication des analystes financiers des organisations sous-régionales ou régionales d’Afrique et les Ministères en charge des finances des pays membres de la CCBC dans le processus de définition du véhicule financier; la prise en compte les projets présentant un caractère sous-régional; le partage des questionnaires d’enquête préalablement avec les parties prenantes pour un enrichissement éventuel et approbation ou encore la mise’ en place d’un mécanisme de coopération entre le Fonds Bleu du Bassin du Congo et les principaux instruments et acteurs financiers régionaux et internationaux pouvant intervenir dans la région.

Photo : Séance de signature du contrat entre entre la Commission Climat du Bassin du Congo, le PNUD Maroc et le Cabinet Ernst & Young.

Source: www.groupecongomedias.com

Climat/F2BC : le Fonds bleu entame le dernier virage de son opérationnalisation

Mme Arlette Soudan-Nonault, ministre du Tourisme et de l’Environnement du Congo a ouvert l’atelier de lancement de l’étude de préfiguration du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo, ce 4 avril 2019 à Brazzaville, prélude à la cérémonie de signature des contrats entre la Commission Climat du Bassin du Congo, le PNUD Maroc et le Cabinet Ernst & Young qui interviendra ce 5 avril courant.

Après de création le 16 novembre 2016 à Marrakech, en marge de la COP22, par les Chefs d’Etat et de Gouvernement Africains à l’initiative de Sa Majesté Mohammed VI, Roi du Maroc, des trois Commissions pour concilier la lutte contre les changements climatiques et le développement économique pour une émergence de l’Afrique, et un an après la tenue de l’atelier  de validation des Termes de Référence de l’étude de préfiguration du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo, à Rabat, le 12 mars 2018, Brazzaville abrite l’atelier de lancement de l’étude de préfiguration du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo, prélude à la cérémonie de signature des contrats entre la Commission Climat du Bassin du Congo, le PNUD Maroc et le Cabinet Ernst & Young.

Cet atelier marque une étape importante dans le processus d’accélération de l’opérationnalisation du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo, outil financier de la Commission Climat du Bassin du Congo. Pour Arlette Soudan-Nonault, ministre du tourisme et de l’environnement, le Fonds bleu « destiné à financer le développement et la promotion de l’économie bleue, est un outil stratégique pour la diversification de l’économie actuelle des dits Etats, ainsi que la création d’emplois et l’amélioration des conditions de vie des populations des Etats membres des deux Communautés Economiques Régionales. »

A noter que le Cabinet Ernst & Young a été sélectionné à l’issue d’un processus international transparent sous la supervision du PNUD New York, conduira cette étude de préfiguration du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo qui est constitué de deux Lots, à savoir : le lot N°1 consacré à l’élaboration du Plan d’Investissement des programmes sectoriels de l’économie bleue adoptés par les Ministres en lien avec les Contributions Déterminées Nationales (CDN) présentées par les Etats membres des deux Communautés Economiques Régionales à la COP 21 organisée à Paris en décembre 2015.

Ensuite, le second Lot consacré à l’élaboration de tous les outils (politiques, diplomatiques, techniques, juridiques) d’un véhicule financier destiné à doter le Fonds Bleu pour le Bassin du Congo d’une gouvernance aux normes mondiales au service des attentes des Etats, des Entreprises, des Partenaires Techniques et Financiers et des populations.

« Pour y parvenir, la Commission Climat du Bassin du Congo va assurer la coordination de toutes les initiatives existantes et en cours concernant, entre autres, la finance climatique représentée par le Fonds Bleu pour le Bassin du Congo, dont la zone géographique recouvre les Etats membres de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale et ceux de la Communauté de l’Afrique de l’Est. » à déclaré Arlette Soudan-Nonault.

Mme Arlette Soudan-Nonault, Ministre du Tourisme et de l’environnement du Congo, Coordinatrice Technique de la Commission Climat du Bassin du Congo (CCBC), a remercié au premier plan, le président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso, pour son « engagement à mettre en place le Fonds bleu, cet outil financier de la Commission Climat pour le Bassin du Congo. »

La Coordonnatrice technique de la CCBC a, au nom du président Denis Sassou N’Guesso, Président de la Commission Climat du Bassin du Congo, réaffirmé l’engagement et la détermination de son pays, la République du Congo, à impulser le processus d’accélération de ladite Commission et de son outil financier : le Fonds Bleu pour le Bassin du Congo.

Il sied de rappeler que la cérémonie d’ouverture a connu aussi les allocutions du représentant du Cabinet Ernest& Young, de Mme Martine Terrere, Représentante résidente du PNUD-Maroc, du Docteur Honoré Tabouna de la CEEAC et de Mme Rajae Chafil, Directrice du Centre des Compétences pour les Changements Climatiques (4C-Maroc). Dans leurs messages, tous ont loué les efforts consentis par madame la ministre et son dynamisme afin de mobiliser les différents partenaires pour donner un push pour la concrétisation de cette étude avec la désignation, après l’appel d’offres du Cabinet Ernest& Young.

A titre de rappel, la journée du 5 avril sera consacrée à la cérémonie de signature des contrats entre la Commission Climat du Bassin du Congo, le PNUD Maroc et le Cabinet Ernst & Young.

 

 

Source : www.afriquenvironnementplus.com

Environnement : la préservation de la mégadiversité biologique du bassin du Congo.

Comment la mégadiversité biologique du bassin du Congo peut être préservée grâce à une gestion forestière durable et à la certification du bois

Le bassin du Congo et ses plus de 220 millions d’hectares, seconde plus grande forêt tropicale au monde après l’Amazonie, sont le lieu d’habitat d’innombrables d’espèces endémiques. Selon l’ATIBT, qui assure la promotion de la certification forestière avec la marque Fair&Precious, la gestion durable des forêts est l’une des meilleures chances de lutter contre l’extinction de la faune et la flore dans cette région.

Mégadiversité biologique dans le bassin du Congo

La mégadiversité biologique fait référence au nombre et à la variété des espèces animales recensées dans une zone géographique. Le bassin du Congo est à lui seul l’habitat naturel de 11 000 variétés de plantes tropicales, de plus de 1 200 espèces d’oiseaux, de 450 espèces mammifères, de 700 espèces de poissons et de près de 280 espèces reptiliennes*. Alors que leur état demeure relativement intact, les forêts du bassin du Congo font face, comme de nombreuses autres, à des menaces de plus en plus présentes : exploitation forestière illégale et non durable, transformation des forêts en plantations industrielles, pression sur les ressources en bois afin de satisfaire les besoins en énergie, développement incontrôlé des infrastructures, rapide croissance démographique et augmentation de la pauvreté.

« Les forêts du bassin du Congo peuvent être préservées à grande échelle, si les pays d’Afrique centrale et les entreprises étrangères qui y sont implantées prennent leurs responsabilités » 

Meindert Brouwer, auteur de Les forêts d’Afrique centrale pour toujours, adapté.

Pas une planète pour les singes ?

Le gorille des plaines de l’Ouest, menacé d’extinction, est le parfait exemple d’espèce originaire du bassin du Congo, mais également un mammifère grand artisan de la dissémination des graines et pollinisateur. Les animaux pollinisateurs ont un rôle clé dans l’écosystème des forêts tropicales : ils déplacent le pollen et les graines des plantes, les fertilisent ainsi, et garantissent ainsi la longévité des forêts. Les gorilles ont particulièrement besoin d’un environnement chaud, humide et calme, en milieu tropical pour prospérer. Mais l’espèce demeure particulièrement menacée. Les grands singes sont en effet souvent les premières victimes du braconnage, qui se matérialise par leur massacre, leur enfermement et leur envoi aux quatre coins du monde, afin de servir de viande de gibier ou de trophée de chasse.

Les animaux seraient-ils parfois mieux protégés dans les forêts gérées durablement que dans les parcs nationaux ?

En quoi la gestion durable des forêts est-elle importante pour la protection de la faune et de la flore locale ? Du fait de gros écarts de financement dans les parcs nationaux du bassin du Congo, il s’avère que les animaux sauvages sont parfois mieux protégés dans les forêts gérées durablement grâce aux fonds monétaires générés par l’organisme de certification FSC (Forests Stewardship Council).

En effet, dans les forêts certifiées les gestionnaires forestiers doivent mettre en place des équipes d’écogardes qui patrouillent au sein des forêts. En République du Congo, par exemple, chez le gestionnaire forestier IFO, certifié FSC, 70 000 gorilles et 4 000 éléphants ont été recensés par WCS**.

Ces chiffres, n’ont rien à envier à ceux du parc national voisin d’Odzala-Kokoua, réserve de taille pourtant similaire.

Chaque année, IFO prélève de manière très sélective ses arbres dans une partie de ses concessions, avant d’y revenir 25 ans plus tard. Ainsi, la majeure partie de la concession sert de nid et de réserve de nourriture pour les espèces menacées.

Fair&Precious, la marque ombrelle des certifications forestières

Marque ombrelle créée à l’initiative de l’ATIBT, Fair&Precious a pour but de promouvoir les certifications forestières en régions tropicales. Ainsi, en mettant en avant les vertus des certifications FSC et PEFC-PAFC, l’ATIBT entend éduquer et informer à la fois les communautés locales et les principaux acteurs du marché.

« Il est en effet fondamental que chacun ait  conscience des vertus de ces certifications notamment en matière de régulation du braconnage et de prélèvement d’arbres.

Aujourd’hui, si environ 5 millions d’hectares de forêts sont certifiés gestion durable dans le bassin du Congo, nous sommes convaincus que cette surface peut augmenter de manière significative grâce à la marque Fair&Precious et la valorisation des certifications FSC et PAFC-PEFC », déclare Benoit Jobbé Duval, Directeur général de l’ATIBT.

 

 

 

Source : www.mediaterra.org

Environnement : la plantation, l’entretien et la protection des arbres désormais obligatoires.

Le conseil départemental et municipal de Pointe-Noire a adopté, il y a quelques jours, une délibération rendant obligatoires la plantation, l’entretien et la protection des arbres par les riverains le long des artères principales de la ville.

L’assemblée locale entend faire de la ville océane une pionnière en matière de développement durable. Elle a, en effet, lors de sa cinquième session ordinaire, adopté une délibération sur l’environnement renforçant la plantation, l’entretien et la protection des arbres.

Ce nouvel outil s’ajoute à bien d’autres dont la municipalité de Pointe-Noire s’est dotée au cours des dernières années dans le but de valoriser son  patrimoine arboricole.  « Aujourd’hui, il faut le reconnaître, l’arbre urbain est non seulement un être vivant mais il est aussi un voisin. Pour l’intérêt collectif, il importe à tous de le respecter, de le protéger et de soutenir sa croissance et sa multiplicité », a dit un Ponténégrin interrogé sur le sujet.

Colorant ainsi le paysage des avenues, assainissant l’air que respire la population tout en faisant obstacle au bruit et filtrant la lumière provenant des éclairages artificiels, les arbres rendent vivant l’environnement et contribuent, de façon exceptionnelle, à la qualité de vie des habitants.

Aujourd’hui, avec cette nouvelle mesure rendant obligatoires la plantation, l’entretien et la protection des arbres par les riverains le long des artères principales de la ville, l’administration municipale affirme sa vision et pose un autre jalon pour le développement et la mise en valeur du patrimoine vert de Pointe-Noire.

Notons que cette politique qui place l’arbre au cœur de l’urbanité ponténégrine voudrait assurer à la ville un avenir viable et durable,  soutenir le caractère identitaire de son paysage ainsi qu’améliorer la qualité des milieux de vie.

 

Source : www.adiac-congo.com

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Environnement : le conseil d’administration du Fonds d’adaptation climatique approuve la note conceptuelle du Congo

L’information a été donnée par le représentant du Programme alimentaire mondial (PAM), Jean Martin Bauer, au cours de l’audience que lui a accordée, le 22 mars à Brazzaville, la ministre du Tourisme et de l’environnement, Arlette Soudan Nonault.

« Nous sommes venus voir la ministre du Tourisme et de l’environnement avec une bonne nouvelle, celle de l’approbation par le conseil d’administration du Fonds d’adaptation climatique de la note conceptuelle du Congo pour un projet qui se déroulerait au cours des quatre dernières années. C’est une étape importante qui montre que très prochainement au Congo, on aura des ressources additionnelles qui viendront pour appuyer l’adaptation au changement climatique », a indiqué Jean Martin Bauer.

Avant d’ajouter: « Nous allons maintenant, au cours des prochaines semaines, des prochains mois, travailler sur la proposition complète qui sera présentée au conseil d’administration au mois d’octobre. Il s’agit d’un processus très important qui valide quelque part le travail qui est fait ici au Congo sur les questions climatiques. Car, les questions d’environnement, d’adaptation, d’atténuation sont une priorité importante ici au Congo et nous avons là des ressources additionnelles qui vont venir dans le pays pour appuyer tout cela ».

Cette note conceptuelle prévoit la mise en place au Congo d’activités d’adaptation au changement climatique, d’une valeur de dix millions de dollars, environ cinq milliards de francs CFA.

En effet, le changement climatique au Congo affecte les températures, les précipitations. Ce qui entraîne un impact sur les personnes les plus vulnérables en milieu rural et aussi de la population autochtone du nord du pays. Pour le Congo, il s’agira du premier projet à l’échelle dans le domaine de l’adaptation aux changements climatiques qui vise plusieurs volets.

 Il y a le renforcement de l’information climatique et des systèmes de vie au niveau des communautés rurales, notamment la diversification des revenus; des meilleures techniques de l’agriculture; l’adaptation des modes de consommation pour éviter que le changement climatique se traduise par une augmentation de la pauvreté et de la faim, etc. C’est pour cela que le PAM intervient dans ce domaine, a expliqué son représentant au Congo.

Les étapes à suivre 

Des analyses complémentaires en matière d’environnement et de genre devront être faites, suivies des consultations au niveau des partenaires pour élaborer une proposition complète à soumettre pour validation au conseil d’administration, en octobre prochain. L’avantage, a précisé Jean Martin Bauer, c’est qu’il y aura des projets d’adaptation qui seront mis en œuvre dans le pays pour renforcer les services météos et les services climatiques;  les capacités au niveau des petits producteurs et des communautés rurales. Les petits producteurs, par exemple, recevront un appui pour l’agriculture climato sensible. Quant aux communautés autochtones, il est prévu un appui à la diversification des activités pour qu’elles soient moins affectées par le changement climatique.

 

Source: www.adiac-congo.com

Tourisme : le parc hôtelier de Pointe-Noire s’agrandit.

L’épouse du chef de l’Etat, Antoinette Sassou N’Guesso, a procédé, le 16 mars, à la coupure du ruban symbolique marquant l’inauguration officielle de l’une des quinze marques leaders du marché mondial dans le domaine de l’hôtellerie, Double Tree by Hilton.

Source: www.adiac-congo.com

Dans la capitale économique du Congo, l’hôtel est situé au 127, avenue Denis-Loemba, sur le boulevard Général-de-Gaulle. Son emplacement permet de rejoindre facilement de nombreux magasins, restaurants et bars du centre-ville.

Le joyau est dressé à quelques pas de la cathédrale Notre-Dame et du port autonome de Pointe-Noire, à quatre kilomètres de l’aéroport, et à deux kilomètres de la gare ferroviaire, où les voyageurs peuvent faire un court trajet en train pour se rendre dans l’un des nombreux sites historiques, notamment le parc national d’Odzala et de Counkouati-Douli.

Avec une capacité de cent-vingt chambres, l’hôtel Double Tree by Hilton Pointe-Noire offre déjà ses services depuis 2018. Il comprend treize chambres de luxe et sept suites, dont un salon séparé et une suite de relaxation.

Toutes les chambres sont équipées d’un poste de télévision mural haute définition, d’un plateau/bouilloire, d’un bureau et de points de connexion USB. Les installations de loisirs comprennent une piscine et un club de remise en forme ouvert 24h/24.

 

 » Le tourisme, l’un des piliers de la diversification économique »

Présente à cette cérémonie, la ministre du Tourisme et de l’environnement, Arlette Soudan-Nonault, a tout d’abord rappelé, dans son discours, l’importance du tourisme, en s’appuyant sur les propos du président de la République qui veut que ce domaine soit « l’un des piliers de la diversification et l’un des moteurs essentiels de la relance économique du pays ».

« Le tourisme durable et responsable, y compris le tourisme d’affaire est, comme vous le savez, un phénomène mondial qui ne laisse aucun pays indifférent tant son impact sur le développement n’est plus à démontrer. Le tourisme, c’est 10% du PIB mondial et un emploi sur onze dans le monde », a déclaré la ministre.

Elle a, en outre, indiqué qu’en 2019, le volume d’affaires de ce secteur pourrait égaler, voire dépasser celui des industries pétrolières, agroalimentaires ou automobiles. « Si nous savons saisir l’occasion et l’inscrire dans les perspectives du développement durable de l’ONU et de l’agenda 2063 de l’Union africaine qui placent les peuples au cœur leur épanouissement, et la protection de leur environnement au cœur de leur préoccupation », a-t-elle assuré.

Le développement de l’industrie touristique, a poursuivi Arlette Soudan-Nonault, « est une vraie chance pour le Congo ». Ajoutant même que « le tourisme est l’or qui ne tarit pas « .

L’hôtellerie et la qualité de l’hébergement sont une composante essentielle. Et si le Congo veut améliorer sa capacité d’attraction en ce domaine, il doit se doter d’établissements de standing international.

Avec sa fourniture de service haut de gamme et son label mondial, l’hôtel DoubleTree by Hilton vient enrichir l’œuvre croissante d’établissement de segment VIP déjà présente à Brazzaville et à Oyo. « A ce titre, il s’inscrit dans le double cadre du projet de société élaboré par le chef de l’Etat, et du plan national de développement 2018-2022, qui nous recommande de stimuler l’investissement privé et de diversifier notre économie », a conclu Arlette Soudan-Nonault.

S’adressant aux responsables et aux employés de l’hôtel, elle a exhorté à la responsabilité qui leur incombe désormais d’offrir, de façon durable à la clientèle, des prestations qui soient à la hauteur des exigences du cadre dans lequel ils travaillent.

Quant aux autorités départementales et municipales, co-gestionnaires de cet ouvrage, la ministre de tutelle leur a rappelé le devoir de veiller à la bonne collaboration entre l’administration et la direction de l’hôtel, dans le but de pérenniser cette infrastructure dont dispose désormais la capitale économique du Congo.

Pierre Albert victoire Bayonne, administrateur maire de l’arrondissement un, où se dresse ce joyau touristique, a également souligné le rôle du tourisme qui est considéré, selon lui, comme étant une activité qui favorise la prise de conscience des enjeux dans la stimulation des investisseurs locaux en matière d’infrastructures. Il met le consommateur et le producteur en contact avec des valeurs culturelle, environnementale et économique.

« Le tourisme est l’un des vecteurs majeurs du commerce international et de la prospérité. La réduction de la pauvreté est l’un des défis mondiaux les plus importants, en dépit de cette période de turbulence économique », a souligné le maire.

Signalons que l’hôtel DoubleTree by Hilton a été construit par la société Rinco. Son directeur général, Pierre Giogio Evangelista, a saisi cette opportunité pour présenter un bilan élogieux de cette entreprise, qui vient de totaliser vingt ans d’existence au Congo. Il a remercié les autorités du pays  pour avoir permis la réalisation de ce projet.

Avant la coupure du ruban symbolique et la visite guidée de l’hôtel, la cérémonie a été marquée par un rituel coutumier et la bénédiction des lieux par les sages et notables.

Environnement : la Chine veut apporter son appui au Fonds bleu.

L’ambassadeur Ma Fulin a donné l’information à sa sortie d’audience, la semaine dernière, chez la ministre du Tourisme et de l’environnement, Arlette Soudan-Nonault.

« C’est toujours dans le cadre de la coopération globale entre la Chine et le Congo que j’ai rencontré la ministre du Tourisme et de l’environnement. Cette fois-ci, nous avons parlé de notre coopération dans le domaine de l’environnement. Certes, il y a aussi le tourisme. En Chine, le tourisme est attaché à la culture et nous avons un ministère d’environnement indépendant. Mais cela ne nous empêche pas de coopérer dans ce domaine », a indiqué l’ambassadeur de Chine.

Ma Fulin a profité de l’occasion pour discuter avec la ministre sur la possibilité de coopération, plus concrètement de la réalisation de quelques projets dans le domaine de la protection de l’environnement. La Chine aimerait participer aux activités du Fonds bleu, a-t-il précisé.

« Nous avons beaucoup échangé. Les discussions ne sont pas encore terminées. La prochaine fois, elles seront plus techniques et plus précises et porteront sur des projets concrets. En ce qui concerne le Fonds bleu, nous sommes disposés à faire quelque chose dans ce domaine, mais nous devons demander l’avis du gouvernement congolais. Pour le moment, on n’a pas encore discuté, mais la coopération est ouverte. Nous attendons les propositions de la ministre », a conclu l’ambassadeur.

Source: www.adiac-congo.com

Bassin du Congo: le financement des projets évoqué par la ministre de l’Environnement, Mme Arlette Soudan-Nonault et le secrétaire exécutif de la Convention d’Abidjan

En marge de l’atelier de formation des points focaux du Fonds bleu des pays membres de la Commission climat du Bassin du Congo et du Fonds bleu pour le Bassin du Congo, Arlette Soudan Nonault a échangé avec Abou Bamba.

 

Les deux personnalités ont eu un entretien sur plusieurs sujets concernant le tourisme et l’environnement au Congo, se montrant préoccupés pour le financement du Fonds,  un projet unique et innovant au niveau de la planète.

Abou Bamba a fait part à Arlette Soudan Nonault de l’initiative qui existe en Afrique de l’ouest, un projet de la Banque mondiale et les fonds nordiques qui luttent contre l’érosion côtière, la pollution, les changements climatiques, surtout l’amélioration des conditions de vie de la population qui vit sur la côte.

La ministre du Tourisme et de l’environnement a donné son accord pour porter un tel projet afin que les pays du Bassin du Congo aient aussi leurs projets financés par la Banque mondiale, les fonds nordiques et bien d’autres bailleurs de fonds qui traiteraient les problèmes d’érosion côtière, sachant que le Congo est aussi confronté à ces problèmes d’érosion côtière.

Arlette Soudan Nonault et son interlocuteur ont également abordé la question du développement touristique au Congo tout en préservant l’environnement. A propos, a indiqué le secrétaire exécutif de la Convention d’Abidjan, la ministre du Tourisme a déjà fait un travail d’identification des sites exceptionnels du point de vue touristique, notamment la zone dite les Cataractes, le site des Petits Loango, la Likouala aux herbes, etc.

Des sites qui offrent, a-t-il dit, un intérêt touristique assez important qui pourraient être exploités de façon durable afin de développer le tourisme au Congo et surtout créer de la richesse et la redistribuer.

L’organisation prochaine de la Conférence des parties de la Convention d’Abidjan, qui est un traité multilatéral sur les côtes et les océans réunissant vingt-deux pays africains de la Mauritanie jusqu’en Afrique du Sud y compris le Congo, a été aussi au centre des échanges entre les deux personnalités.

A ce sujet, la République du Congo va abriter, en avril 2020, la prochaine réunion statutaire à laquelle participeront les ministres en charge de la mer, de la côte, des océans et des ressources en eau.

S’agissant des questions de gouvernance, de la gestion des océans en Afrique, la ministre a été informée de la signature bientôt de trois protocoles additionnels sur la gestion de l’environnement; dont un sur la gestion durable des mangroves, un autre contraignant à force de loi sur les dispositions d’ordre environnemental pour gérer les activités pétrolières et gazières Off-shore dans les pays du golfe de Guinée y compris le Congo, enfin un protocole sur la gestion intégrée des océans et des zones côtières, associant les ministres de l’Environnements, du Tourisme, des Hydrocarbures, de l’Agriculture. Bref, que tous les acteurs, les partenaires qui utilisent l’environnement et les ressources naturelles soient pour une activité concernant le bien-être de la population.

Enfin, le secrétaire exécutif de la Convention d’Abidjan a indiqué que le Congo, depuis longtemps avec le Fonds vert climat ainsi que le Fonds bleu du Bassin du Congo, joue un rôle de locomotive dans la sous-région en termes d’initiatives innovantes pour gérer l’environnement, mais surtout un capital touristique en matière de biodiversité naturelle exceptionnelle qui n’existe nulle part en Afrique. Il s’agit du Bassin du Congo avec ses fleuves, ses affluents, ses forêts, son littoral, sa biodiversité, sa faune et sa flore.

Source: www.adiac-congo.com
 

Environnement : Madame Arlette Soudan-Nonault a reçu en audience monsieur MA FULIN, ambassadeur de la Chine au Congo

Madame Arlette Soudan-Nonault, Ministre du Tourisme et de l’Environnement, a reçu en audience de travail Son Excellence MA FULIN, Ambassadeur de Chine au Congo, ce mercredi 13 mars 2019. 

Plusieurs sujets ont été abordés au cours de cet entretien notamment le développement du tourisme et l’opérationnalistion du Fonds Bleu, qui suscitent le vif intérêt de la partie chinoise.