UNE SOCIÉTÉ D’EXPLOITATION DE L’OR A ÉTÉ MISE EN DEMEURE À KÉLLÉ

La ministre du Tourisme et de l’environnement, Arlette Soudan Nonault a indiqué le 19 janvier à Kéllé, dans la Cuvette ouest que la mise en demeure de la société d’exploitation minière Agil Congo était utile pour préserver les populations des dégâts causés sur leur environnement.

« Je décide donc, en application de l’article 45 de a loi sur la protection de l’environnement, une mise en demeure avec interdiction de toutes activités d’Agil Congo. Avant de partir, cette société devrait dépolluer, reboiser, décontaminer tous les sites d’exploitation, après avoir fait l’audit sur les dégâts causés. Le préfet étudiera les procédures de mise à exécution de cette mesures avec ses services », a indiqué Arlette Soudan Nonault devant une population en liesse à Kéllé.

Arlette Soudan Nonault a expliqué que la société Agil Congo avait obtenu un permis d’exploration minière et non d’exploitation. « L’autorisation d’exploiter devrait lui être accordée par un certificat de conformité que mon ministère devrait lui délivrer et que je devrais signer après avoir produit l’étude d’impact environnemental. Or, cette société, non seulement n’est pas dans les normes, mais a causé des grands dégâts sur l’environnement », s’est-elle plaint.

La visite sur un échantillon des 32 sites où opérait cette société a plongé les membres de la délégation dans le désarroi. Le sol a été retourné dans tous les sens, les sources d’eau dévastées. L’air, l’eau, le sol sont pollués. Les populations se plaignent de ne plus avoir de l’eau à boire, ni pour se laver et faire la vaisselle et la lessive.

« Nous ne pouvons plus utiliser l’eau de la source. Si vous essayez des ampoules sortent sur la peau et en grattant, elles provoquent des plaies. C’est le kwaka djoka, c’est-à-dire grattez et vous vous blessez. Nous n’avons plus rien ici. Cette société est venue tout détruire », a fait savoir Mpouo Hervé, un habitant de Kéllé.

Devant le laxisme de l’administration, Arlette Soudan Nonault a réitéré la décision de mise en demeure de la société Agil Congo devant toutes les autorités civiles et militaires de la Cuvette Ouest pour qu’elles prennent les dispositions utiles pour garantir le bien être des populations. « Le préfet a deux mois pour tout mettre en forme. Le temps de saisir mon collègue de l’Intérieur et prendre des arrêtés, pour mettre simplement la forme légale», a-t-elle conclu.

Source : www.vox.cg

Tourisme-Environnement: Les Etats-Unis appuient le Congo dans la valorisation du patrimoine naturel et le tourisme.

La ministre congolaise du tourisme et de l’environnement, Arlette SOUDAN NONAULT et l’Ambassadeur des Etats Unis au Congo Todd ASKEL, ont procédé le mercredi 24 octobre 2018 à Brazzaville un protocole d’accord qui consacre un appui au Congo par les Etats Unis via l’USAID dans plusieurs domaines parmi lesquels la valorisation du patrimoine naturel et le développement du tourisme.

Le protocole d’accord cible plusieurs domaines de travail. En effet, sont concernés le développement durable, la croissance économique et la diversification économique du Congo. L’USAID qui travaille beaucoup dans le domaine le domaine de la gestion durable des ressources naturelles compte aussi apporter un appui au Congo dans le domaine du tourisme. Il s’agit concrètement ici de la valorisation, au travers de financements, des aires protégées que le Congo regorge. C’est en fait la valorisation de l’écotourisme qui trouve ici une bonne place.

Dans une interview accordée à la presse après la signature de l’accord, l’Ambassadeur des Etats Unies, Todd ASKEL, a indiqué qu’il « … respecte beaucoup l’engagement du Président de la République et de la ministre dans la protection de l’environnement au profit des générations futures…nous partageons les mêmes objectifs. Il est important de signer cet accord pour officialiser tout ce que nous avons déjà fait jusqu’à maintenant, mais aussi pour faire avancer notre collaboration… ces objectifs consistent à sauver le patrimoine de la République du Congo mais aussi protéger le bassin du Congo, non seulement pour le peuple du Congo mais aussi pour tout le monde car cela est vraiment très important ».

Source : www.groupecongomedias.com

Environnement : La ministre de l’environnement exige la lumière sur les projets finances par le FEM

La ministre du tourisme et de l’environnement du Congo, Arlette SOUDAN NONAULT, a présidé le vendredi 19 octobre 2018 à Brazzaville une réunion consacrée à une évaluation de la conduite des projets financés par le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM). Autours de la table, les Représentants des agences du système des Nations Unies (FAO, UNESCO, Banque mondiale, PNUD), ceux des agences d’exécution du FEM implantées au Congo. La ministre, dans son discours d’ouverture de la réunion a fait constater le fait que la Direction générale de l’environnement, point focal opérationnel du FEM ne soit pas suffisamment mise à contribution dans la mise en œuvre des projets.

La ministre en charge de l’environnement a fait observer à l’auditoire que « Pour certains projets, une fois l’accord de financement endossé par le Directeur Général de l’Environnement, en sa qualité de Point focal Opérationnel, la collaboration se limite parfois à quelques réunions auxquelles mes collaborateurs sont invités comme simples partenaires, alors que nous sommes bel et bien partie prenante à la mise en œuvre desdits projets. En retour, nous ne recevons pas du tout les rapports d’activité et/ou financier de l’exécution de ces projets, alors que nous avons le devoir d’en informer régulièrement le secrétariat du FEM ».

Devant ce sombre constat, Arlette SOUDAN NONAULT a exhorté l’ensemble des partenaires à «…un changement de méthode de travail. Pour ce faire, je voudrais à cette occasion m’enquérir de la situation réelle de ces projets financés par le FEM dont les organismes que vous représentez, sont agence d’exécution …».

Des allocations pour le Congo, un dialogue national en perspective

Dans le cadre du FEM 7, a indiqué la ministre, le Congo a bénéficié des allocations stars dans les domaines des changements climatiques, de la biodiversité et de la dégradation des terres. Ainsi, pense la ministre, l’organisation d’un dialogue national sur le FEM serait idéale pour entre autres édifier davantage la société civile sur le Programme de micro financement; passer en revue les projets financés par le FEM au Congo dans le cadre des reconstitutions FEM-5 et FEM-6 et en tirer les leçons; faciliter la participation des parties prenantes nationales au programme FEM au Congo. Ce dialogue aura lieu au mois de janvier 2019 .

Des partenaires coopératifs et réceptifs au message la ministre

Interrogée au sortir de la réunion qui, rappelons-le s’est déroulée à huit clos, Suze Percy FILIPPINI, représentante de la FAO au Congo a indiqué que « cette réunion nous a donné l’occasion de réitérer notre disponibilité en tant que partenaires techniques et financiers de continuer à appuyer la République du Congo pour qu’elle puisse mieux se préparer, mieux de positionner par rapport au FEM 7 …la ministre nous a indiqué qu’elle va mettre en place une structure de coordination, ce que nous applaudissons…la FAO a dit sa disponibilité à accompagner le Congo par exemple s’il le souhaite à monter un projet sur l’écosystème du Mayombe et sur les tourbières , dans le cadre des projets à impact ».

Source: www.groupecongomedias.com

Signature d’une Entente de Partenariat pour le Développement Durable avec l’Institut de la Francophonie

En sa qualité de coordonnatrice technique de la Commission Climat du Bassin du Bassin du Congo, Madame Arlette SOUDAN NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement de la République du Congo, a signé ce vendredi 03 aout 2018, une Entente de Partenariat avec l’Institut de la Francophonie pour le Développement Durable représenté par son Directeur Monsieur Jean Pierre NDOUTOUM

Fonds Bleu : des experts de la Commission climat du Bassin du Congo en discussion à Brazzaville

Les travaux de la deuxième réunion du comité régional ad hoc ont été ouverts, le 31 juillet à Brazzaville, suite aux résultats non satisfaisants du dépouillement des appels d’offres effectué le 4 mai dernier par les différentes parties prenantes.

La deuxième réunion du comité régional ad hoc du Fonds bleu pour le Bassin du Congo a été convoquée afin de redonner un nouvel élan à ce processus. Les travaux qui prendront fin ce 1er août ont pour objectif d’amender les thèmes de référence de l’étude de préfiguration du Fonds bleu pour le Bassin du Congo dont la première session a eu lieu le 12 mars dernier, à Rabat, au Maroc. Au cours de celle-ci, les thèmes de référence de cette étude avaient été adoptés. À cette occasion, la Commission climat du Bassin du Congo et le Centre de compétence en changement climatique du Maroc avaient signé un mémorandum d’entente fixant les règles de la collaboration devant guider le processus de validation de l’étude de préfiguration du Fonds bleu, financé à hauteur de cinq cent mille dollars de don de la coopération allemande. À l’ouverture des travaux, la ministre du Tourisme et de l’environnement, Arlette Soudan Nonault, en sa qualité de coordonnatrice technique de la Commission climat du Bassin du Congo, a indiqué: « Cette deuxième réunion est l’occasion pour tous les pays membres d’exprimer leurs avis sur la démarche à suivre. Nos chefs d’Etat et de gouvernement, réunis le 29 avril 2018 à Brazzaville à l’occasion du premier sommet de la Commission climat du Bassin du Congo et du Fonds bleu pour le Bassin du Congo, ont franchi un nouveau cap en dotant la commission d’un instrument juridique gage de leur volonté d’aller de l’avant dans la construction de cette initiative commune. Aussi, nous ne devons ménager aucun effort dans le travail qui sera le nôtre au cours de cette session ». De son côté, le représentant du Programme des Nations unies pour le développement en République du Congo, Anthony Kwaku Ohemeng Boamah, a fait savoir que la présente rencontre aura pour mérite de consolider les modalités de recrutement d’un bureau destiné à réaliser l’étude de préfiguration pour permettre de définir l’option stratégique à adopter pour le développement du premier projet dont les axes sont identifiés. Le représentant a, par ailleurs, annoncé la mise en œuvre des objectifs de développement durable pour les quinze prochaines années qui vont permettre de renforcer la réalisation de projets porteurs en matière de création d’emploi pour les jeunes et leur solidarité à l’égard des institutions en charge de la gestion des fonds pour surmonter les épreuves auxquelles elles pourront être confrontées dans le déroulement de ce processus. Honoré Tabounou, en charge de la coordination du programme sur l’économie verte en Afrique centrale, a fait une brève présentation sur le processus d’opérationnalisation de la Commission climat du Bassin du Congo et du Fonds bleu pour le Bassin du Congo. À cet effet, un film parlant dudit fonds

Source : www.adiac-congo.com

Brazzaville redéfinit les termes de référence du Fonds Bleu

« Pour redonner un nouvel élan à ce processus, une session à été convoquée afin de donner  l’opportunité à tous les pays membres d’exprimer librement leurs avis sur la démarche à suivre », a indiqué  Arlette Soudan Nonault  à l’ouverture de la deuxième session du comité régionale Ad hoc du fonds bleu.

La ministre du Tourisme et de l’environnement a également fait savoir que le fonds bleu pour le Bassin du Congo est devenu une réalité à Oyo dans le département de la cuvette grâce aux signatures de dix pays du mémorandum qui à consacré son existence.

De son côté, l’expert de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), Honoré Tabuna a énoncé que  le but de cette deuxième réunion était de revoir les termes de référence. «Car le processus initial qui a été annulé nécessite d’être relancé », a-t-il précisé.

La présence des experts  à cette rencontre, vise à trouver un accord sur le contenu de ces termes de référence et des prochaines étapes pour la mise en œuvre du processus. « Afin d’éviter les erreurs de procédures, un cabinet d’étude sera recruté pour réaliser l’étude de préfiguration du fond bleu », a souligné  Honoré Tabuna.

La deuxième session du comité régionale Ad hoc du fonds bleu regroupe les ambassadeurs et experts des pays membres de la communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), la Communauté économique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) et de l’Afrique de l’Est. A cela se sont ajoutés ceux du Kenya et de l’Ouganda.

source : www. vox.cg

Changement climatique : Brazzaville parmi les bénéficiaires d’un fonds français

Le Congo fera partie des 15 pays qui bénéficieront des 30 millions d’euros dégagés par la France à travers l’Agence française de développement(AFD) pour soutenir l’Accord de Paris (France) dans la lutte contre le changement climatique, a appris APA mercredi de source médiatique.

Selon la radio nationale congolaise, un protocole d’accord d’entente relative à ce financement a été signé, mardi dernier, entre le ministre congolais du Tourisme et de l’Environnement, Arlette Soudan Nonault et l’ambassadeur de France au Congo, Bertrand Chochery.

« La signature de ce protocole d’entente va permettre au Congo de bénéficier les 30 millions d’euros mobilisés par l’Agence Française de Développement (AFD) valable pour une quinzaine de pays et faire que le Congo passe de sa position d’enjeu à la position d’acteur dans la lutte contre le changement climatique », a fait savoir Bertrand Cochery.

Satisfait de la signature de cet accord qui vient couronner les efforts déployés par le Congo dans la lutte contre le changement climatique, le ministre Arlette Soudan Nonault a salué cette facilité financière de la France qui viendra renforcer la gouvernance du Congo dans la lutte contre ce fléau.

Source :www.apanews.net

Journée Mondiale de l’environnement : Brazzaville réaffirme son combat contre le plastique.

Source : www.mediaterre.org

La ministre de l’environnement de la République du Congo, Arlette Soudan Nounault appelle tous les Congolais à la conscience afin de mettre en application les dispositions du décret du 20 juillet 2011 sur les sacs, sachets et films en plastique. Au cours de la célébration de la Journée Mondiale de l’Environnement le 5 juin 2018 sous le thème « combattre la pollution plastique»

Le thème choisi pour cette année, fait ressortir implicitement l’existante d’interaction entre la production, la consommation des objets plastiques et la préservation de l’environnement, il exhorte les gouvernements, les industriels, les communautés et individus à explorer ensemble les alternatives durables, pour réduire de toute urgence la production et l’utilisation excessive des plastique à usage unique, responsables de la pollution des sols, des cours d’eau , des océans, des mers et de l’air, dégradant ainsi les paysages urbains et menaçant la santé.

Le décret ci-haut cité Le décret ci-haut cité pris par Denis Sassou NGUESSO en 2011, réglemente la production, l’importation, la commercialisation et l’utilisation au Congo des sacs, sachets et films en plastique. Il vise à réduire considérablement la production des déchets plastiques sur le territoire national en l’absence de dispositif adéquat de gestion écologiquement rationnel de ces déchets a précise le ministre Arlette qui a terminé son a dresse à la nation par l’une exhortation : la richesse ou la priorité des nations ne devrait pas se faire au détriment de notre bien commun qu’est la planète. L’humanité devrait donc repenser ses modes de production et de consommation, de manière à favoriser les possibilités de suivie de notre planète »

Pour se souvenir de la conférence historique des nations unis tenue en 1972 à stochholm, en suède, cette journée représente une opportunité pour sensibiliser les populations aux préoccupations environnementales du moment afin de susciter une véritable conscience citoyenne en faveur de l’environnement

Les pays africains sont en instance de conjuguer des grands efforts pour éradiquer la pollution due par les matières plastique. En république démocratique du Congo par exemple, le gouvernement a récemment pris la décision de bannir les sachets plastiques non-biodégradables au plus tard à la fin de ce mois de juin.

Quant au Ruanda, l’usage des emballages plastiques est presque vaincu : dès l’aéroport, tous les emballages plastiques sont retenus et déclassés ; tandis que dans les magasins, le papier a remplacé le plastique.

La ministre de l’environnement de la République du Congo, Arlette Soudan Nounault appelle tous les Congolais à la conscience afin de mettre en application les dispositions du décret du 20 juillet 2011 sur les sacs, sachets et films en plastique. Au cours de la célébration de la Journée Mondiale de l’Environnement le 5 juin 2018 sous le thème « combattre la pollution plastique»

Le thème choisi pour cette année, fait ressortir implicitement l’existante d’interaction entre la production, la consommation des objets plastiques et la préservation de l’environnement, il exhorte les gouvernements, les industriels, les communautés et individus à explorer ensemble les alternatives durables, pour réduire de toute urgence la production et l’utilisation excessive des plastique à usage unique, responsables de la pollution des sols, des cours d’eau , des océans, des mers et de l’air, dégradant ainsi les paysages urbains et menaçant la santé.

Le décret ci-haut cité Le décret ci-haut cité pris par Denis Sassou NGUESSO en 2011, réglemente la production, l’importation, la commercialisation et l’utilisation au Congo des sacs, sachets et films en plastique. Il vise à réduire considérablement la production des déchets plastiques sur le territoire national en l’absence de dispositif adéquat de gestion écologiquement rationnel de ces déchets a précise le ministre Arlette qui a terminé son a dresse à la nation par l’une exhortation : la richesse ou la priorité des nations ne devrait pas se faire au détriment de notre bien commun qu’est la planète. L’humanité devrait donc repenser ses modes de production et de consommation, de manière à favoriser les possibilités de suivie de notre planète »

Pour se souvenir de la conférence historique des nations unis tenue en 1972 à stochholm, en suède, cette journée représente une opportunité pour sensibiliser les populations aux préoccupations environnementales du moment afin de susciter une véritable conscience citoyenne en faveur de l’environnement

Les pays africains sont en instance de conjuguer des grands efforts pour éradiquer la pollution due par les matières plastique. En république démocratique du Congo par exemple, le gouvernement a récemment pris la décision de bannir les sachets plastiques non-biodégradables au plus tard à la fin de ce mois de juin.

Quant au Ruanda, l’usage des emballages plastiques est presque vaincu : dès l’aéroport, tous les emballages plastiques sont retenus et déclassés ; tandis que dans les magasins, le papier a remplacé le plastique.

 

Source : www.mediaterre.org

Environnement : lancement du projet Changements climatiques

L’initiative portant sur la troisième communication nationale et le premier biennal de mise à jour de la République du Congo à la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques a été lancée le 5 juin à Brazzaville, par le ministre de la Culture et des arts, Dieudonné Moyongo.

Vingt-six ans après l’adoption de la Convention cadre sur les changements climatiques à Rio, en 1992, le Congo n’a cessé de parler de ce fléau dont les conséquences néfastes impactent la vie de millions d’individus sur cette planète.

Lançant officiellement le projet au nom de sa collègue du Tourisme et de l’environnement, Arlette Soudan-Nonault, Dieudonné Moyongo a indiqué que le combat n’est pas gagné, tel que l’illustrent les différents protocoles et autres accords qui continuent d’être signés dans ce domaine. Les différentes parties prenantes à cette problématique doivent redoubler d’efforts ainsi que le stipule l’Accord de Paris sur le climat, et chacun doit porter son fardeau.

La République du Congo, qui participe au concert des nations, est partie prenante pour la Convention climat et l’a ratifiée en 1996, ainsi que ses instruments juridiques subséquents que sont le protocole de Kyoto et l’Accord de Paris. Sous la clairvoyance du chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso, président de la Commission climat du Bassin du Congo, le Congo n’a ménagé aucun effort dans la recherche des solutions idoines au défi climatique, a déclaré le ministre. Ainsi, dans le cadre de la conservation de son capital naturel, pourvu d’une biodiversité extraordinaire, le Congo a consacré 13% de son territoire à dix-sept aires protégées.

En outre, depuis 2008, il a adhéré au processus de réduction des émissions issues de la déforestation et de la dégradation des forêts (Redd+) et soumis sa contribution déterminée au niveau national à la convention. Plus récemment, le 1er sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la Commission climat du Bassin du Congo et du Fonds bleu pour le Bassin du Congo sur l’opérationnalisation de ces deux outils s’est tenu, le 29 avril dernier, à Brazzaville.

Dieudonné Moyongo a rappelé que la Commission climat du Bassin du Congo, présidée par la République du Congo, est l’une des trois commissions créées par les chefs d’Etat et de gouvernement africains à l’issue du sommet de l’action organisée en marge de la COP22 à Marrakech, sous l’initiative de sa Majesté Mohamed VI, roi du Maroc, en vue de renforcer les actions de lutte contre les changements climatiques sur le continent en lien avec le développement économique de l’Afrique.

Au nombre des initiatives à caractère financier, figurent évidemment le Fonds bleu pour le Bassin du Congo et les autres outils financiers déjà créés en Afrique centrale et de l’est à l’image du Fonds pour l’économie verte en Afrique centrale. Par ailleurs, la découverte dans la cuvette centrale des deux Congo des tourbières parmi les plus importantes au monde, qui couvrent une superficie de 145 500km2 et qui emprisonnent trente milliards de tonnes de carbone, accentue la responsabilité du pays face à la question climatique.

En effet, le lancement du projet Changements climatiques portant sur la troisième communication nationale et le premier rapport biennal actualisé, arrive à point nommé pour permettre au Congo la mise à jour de ses données dans ce domaine. La préparation des rapports nationaux et leur communication au secrétariat de la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques font partie des obligations de l’ensemble des pays en rapport avec cette convention.

Aussi, avec la mise en œuvre du nouveau régime climatique mondial à travers l’accord de Paris, le projet qui vient d’être lancé permettrait au pays, sur une base participative, de parvenir, entre autres, à obtenir une compréhension globale des préoccupations liées aux changements climatiques dans le contexte des priorités nationales de développement ; catégoriser les principales sources d’émissions et d’absorptions des Gaz à effet de serre (GES) ; mettre à jour l’inventaire national des GES avec 2010 comme année de référence ; mettre à jour les informations sur la vulnérabilité du pays aux effets néfastes des changements climatiques ; élaborer un programme et une stratégie contenant des mesures pour atténuer les effets néfastes des changements climatiques ; élaborer un plan et une stratégie pour la mise en œuvre des activités liées à l’intégration des considérations relatives aux changements climatiques dans les politiques sociales, économiques et environnementales du pays ; identifier les contraintes, lacunes et besoins connexes (financiers, techniques et de capacité).

Tous ces éléments constitueront la base qui permettra au pays de se prononcer conséquemment sur sa contribution nationale déterminée à la mise en œuvre de l’Accord de Paris, dont une version révisée sera communiquée à la veille de la COP 26, juste après la publication du premier rapport biennal du Congo à la convention.

Source: www.adiac-congo.com

Environnement: le gouvernement réaffirme son combat contre le plastique

A l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de l’environnement, le 5 juin, la ministre de tutelle, Arlette Soudan-Nonault, a appelé à la conscience de tous afin de mettre en application les dispositions du décret du 20 juillet  2011 sur les sacs, sachets et films en plastique.

C’est sur le thème « Combattre la pollution plastique » que la journée de l’environnement est célébrée cette année par la communauté internationale, pour se souvenir de l’historique conférence des Nations unies tenue en 1972, à Stockholm, en Suède. Elle représente une opportunité pour les Nations unies de sensibiliser la population mondiale aux préoccupations environnementales du moment, afin de susciter une véritable conscience citoyenne en faveur de l’environnement.

Ce thème choisi fait ressortir implicitement l’existence d’interactions entre la production, la consommation des objets plastiques et la préservation de l’environnement. Il exhorte les gouvernements, les industriels, les communautés et les individus à explorer ensemble les alternatives durables, pour réduire de toute urgence la production et l’utilisation excessives des plastiques à usage unique, responsables de la pollution des sols, des cours d’eau, des océans, des mers et de l’air, dégradant ainsi les paysages urbains et menaçant la santé.

En effet, constatant la menace devenue de plus en plus grande des déchets plastiques sur l’environnement immédiat, le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, a, par décret du 20 juillet 2011, réglementé la production, l’importation, la commercialisation et l’utilisation au Congo des sacs, sachets et films en plastique. Cette mesure vise à réduire considérablement la production des déchets plastiques sur le territoire national, en l’absence de dispositif adéquat de gestion écologiquement rationnelle de ces déchets, a précisé la ministre du Tourisme et de l’environnement.

Arlette Soudan-Nonault a, en outre, rappelé qu’après une période de succès dans la mise en œuvre de ce texte, il est aujourd’hui donné à tout un chacun de constater la recrudescence du phénomène des sachets non biodégradables dans les villes, servant d’emballages des denrées alimentaires et autres marchandises. Ces produits prohibés, a-t-elle dit, sont soit fabriqués en toute illégalité sur le territoire national, soit importés des pays voisins et arrivent en République du Congo en utilisant des circuits illégaux. Leur dissémination dans l’espace contribue fortement à l’insalubrité souvent décriée, qui est un problème de santé publique au péril de la population.

« Il est de notre intérêt à tous, de veiller à la préservation de l’environnement qui nous est cher et que nous avons à partager avec les générations futures. La journée mondiale de l’environnement que nous célébrons aujourd’hui nous offre l’opportunité de comprendre que la protection de l’environnement est une responsabilité partagée entre tous. La richesse ou la prospérité des nations ne devrait pas se faire au détriment de notre bien commun qu’est la planète. L’humanité devrait donc repenser ses modes de production et de consommation, de manière à favoriser les possibilités de survie de notre planète », a souligné la ministre.

L’heure, a-t-elle ajouté, est donc venue pour une action mondiale conjuguée contre l’utilisation abusive du plastique, invitant les pouvoirs publics, le secteur privé, les ONG et associations ainsi que la population à se montrer créatifs dans la façon de gérer l’environnement hérité des générations précédentes. « … Nous sommes redevables aux générations futures », a martelé Arlette Soudan-Nonault, signifiant que la lutte contre le plastique est une lutte pour la préservation de l’environnement.

Des efforts conséquents en vue de parvenir au développement durable

Pour ce qui est du Congo, a fait savoir la ministre en charge de l’environnement, des efforts conséquents sont en train d’être menés par le gouvernement en vue de parvenir au développement durable. Un objectif, a-t-il poursuivi, que s’est fixé le président de la République, dans le programme « La marche vers le développement ». Ces efforts concernent, entre autres, la gestion durable des forêts, notamment l’aménagement durable des concessions forestières et la conservation de la diversité biologique à travers la création des aires protégées ; le suivi et le contrôle des installations classées pour la protection de l’environnement à travers la systématisation des études d’impact environnemental et social pour tout projet de développement ; le contrôle des importations des produits chimiques ; le renforcement du cadre juridique relatif à l’environnement ; la mise en œuvre des projets visant la gestion durable de l’environnement ; la sensibilisation de la population, a énuméré Arlette Soudan-Nonault.

« Ensemble, avec les partenaires au développement, nous devons renforcer la coopération multilatérale pour fonder une société viable dans laquelle les intérêts économiques, sociaux et environnementaux de la population sont garantis. De même, l’approche participative impliquant toutes les parties prenantes devrait accentuer l’éducation de la population à la citoyenneté écologique, afin d’accroître son niveau de conscience sur la protection de l’environnement. Ensemble, œuvrons pour assurer la conservation et la gestion durable de l’environnement et notamment des écosystèmes naturels et de leurs éléments biologiques, pour un développement durable de notre pays », a-t-elle conclu, tout en précisant que ces efforts méritent d’être poursuivis avec l’implication de tous les acteurs.

 

Source: www.adiac-congo.com