Développement Durable : Démarrage d’un nouveau projet du Fonds d’adaptation en faveur des communautés vulnérables du bassin du Congo
Les travaux de l’atelier de démarrage du Projet Renforcement des capacités d’adaptation au changement climatique des communautés vulnérables vivant dans le bassin du Congo ont été ouverts ce mardi 22 février 2022 à l’hôtel PEFACO de Brazzaville, par Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre de l’environnement, du Développement Durable et du bassin du Congo, en présence de Madame Cécile MBOUCKOU KIMBATSA, Ministre des Affaires Sociales et de l’Action Humanitaire, Monsieur Jean Luc MOUTHOU, Ministre de l’Enseignement Préscolaire , Primaire Secondaire et de l’Alphabétisation, des Représentants des agences du systèmes des Nation Unies ainsi que de Madame Anne- Claire MOUILLEZ, Représentante et Directrice Pays du Programme Alimentaire Mondiale .
Cet atelier vise à convenir avec les parties prenantes identifiées et les différents organes de gestion et de gouvernance du projet, la validation du plan de travail de la première année. Il va également permettre de renforcer les connaissances et informations sur le projet et de sensibiliser sur les attentes et prérogatives des différentes parties prenantes dans la valeur ajoutée du projet pour l’adaptation aux évolutions du climat.
Dans son mot d’ouverture, Madame la Ministre a rappelé les impacts négatifs engendrés par les effets du changement climatique dans tous les secteurs socio-économiques du Congo. D’où l’urgence de trouver des solutions idoines pour préserver l’environnement afin de garantir la sécurité alimentaire au bénéfice des populations vulnérables vivant dans le bassin du Fleuve Congo. En effet, La lutte contre le changement climatique est une préoccupation majeure de toutes nos politiques de développement et est au cœur de toutes les discussions au Congo et dans le monde a-t-elle souligné en substance. « Il est urgent de placer les producteurs au cœur de l’action climatique afin de reformer nos systèmes alimentaires, de protéger l’environnement et de créer les conditions pour améliorer les revenus et les moyens d’existence de celle et ceux qui nourrissent toute la Nation », tels sont les termes utilisés par Madame la Ministre pour exprimer l’importance de la lutte contre les effets du changement climatique. Le Projet Renforcement des capacités d’adaptation au changement climatique des communautés vulnérables vivant dans le bassin du Congo est une des solutions apportées par le Gouvernement congolais en partenariat avec le Programme Alimentaire Mondial (PAM) dans la lutte contre la vulnérabilité des couches sociales les plus démunies dans le bassin du Congo.
Ce Projet vise à améliorer l’adaptation, la sécurité alimentaire et la résilience au changement climatique des communautés vulnérables avec un accent particulier sur les populations autochtones et les petits exploitants. Il est financé à hauteur de 9 999 909 dollars américains, soit environ 5 milliards de francs CFA, avec 179 000 bénéficiaires répartis dans 124 villages. Parmi ces bénéficiaires, on compte 52% de femmes et 44% d’autochtones.
Point d’étape et perspectives sur la mise en œuvre de la lettre d’intention de l’initiative pour les Forêts d’Afrique Centrale (CAFI)
Le point d’étape et les perspectives sur la mise en œuvre de la lettre d’intention de l’initiative pour les Forêts d’Afrique Centrale (CAFI) ont été au cœur de l’entretien entre la Ministre de l’Environnement du Développement Durable et du Bassin du Congo et la Conseillère Technique du CAF
Une année et demi après la signature de la lettre d’intention sur l’Initiative pour les Forêts d’Afrique Centrale, entre les Présidents Denis SASSOU-N’GUESSO et Emanuel MACRON, Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre de l’Environnement du Développement Durable et du Bassin du Congo, a reçu en audience ce mardi 5 octobre 2021, Madame Christine LANGEVIN, conseillère technique du CAFI.
Engagées dans la préservation des tourbières du Bassin du Congo véritables « puits de carbone » contenant l’équivalent de 3 années d’émissions mondiales de CO2 et pour la réduction des émissions de CO2 liées à la déforestation et à la dégradation des forêts, la République du Congo et la France, évaluent le niveau d’exécution de la lettre d’intention CAFI et identifient les difficultés rencontrées, en vue de définir les nouveaux axes stratégiques afin de poursuivre le partenariat dans la concrétisation des projets.
C’est dans ce cadre que la Ministre Arlette SOUDAN-NONAULT s’est entretenue avec la conseillère technique CAFI, pour préparer ces éléments qui seront soumis au comité de pilotage et l’interministérielle de fin d’année.
Journée Mondiale des Rivières et des Fleuves 2021 : Déclaration du gouvernement lue par Madame Arlette Soudan-nonault, Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo
Téléchargez la déclaration en cliquant ici
Mesdames et Messieurs,
Chers concitoyens.
La journée internationale des rivières et des fleuves, que la communauté internationale célèbre le quatrième dimanche du mois de septembre depuis plus de quinze ans maintenant, a un mérite essentiel : celui de nous rappeler que la ressource en eau n’est pas éternelle si nous ignorons comment la gérer de façon durable. Tel est d’ailleurs le thème retenu pour cette année 2021 : « la place de l’eau dans nos sociétés, comment la protéger ? »
Le Congo, notre pays, présente l’avantage de ne pas connaître le stress hydrique, cette pénurie d’eau qui frappe si durement sur notre continent les pays d’Afrique australe, du Sahel et du Maghreb. Quant aux fleuves Congo et Oubangui, ainsi que la vingtaine de rivières majeures qui arrosent notre République, ils ne figurent pas fort heureusement au triste palmarès mondial des cours d’eau les plus polluées et les plus transporteurs de déchets. Pour l’essentiel, l’équilibre entre le développement économique et la préservation de nos rivières et de nos fleuves est donc respecté et nous ne …. Lire la suite
Les Congolais appelés à la citoyenneté écologique pour faire face aux catastrophes naturelles.
En présence du Coordonnateur des systèmes des Nations Unies au Congo, Chris MBURU, la Ministre de l’Environnement, du Développement Durable, et du Bassin du Congo Arlette SOUDAN-NONAULT, a échangé avec les Chefs de Quartiers,les ONG et les Associations de la Société Civile, à l’occasion de Journée Mondiale de l’Environnement.
Partie prenante dans la mise œuvre des projets ambitieux de lutte contre les Changements Climatiques et de préservation de l’environnement, les Chefs de Quartiers et les acteurs de la société civile, n’ont pas été mis à la marge dans le cadre de la célébration de la Journée Mondiale de l’Environnement.
Enthousiastes et déterminés à échanger directement avec Madame la Ministre, sur les questions qui font désormais partie de leur quotidien, ces acteurs ont présenté leurs engagements à soutenir les actions qui concourent à la matérialisation de la vision du premier écologiste congolais, Son Excellence Monsieur Denis SASSOU-N’GUESSO, Président de la République Chef de l’État.
Au cours de cette activité, dans un climat d’étroite collaboration, la Ministre Arlette SOUDAN-NONAULT, a demandé à ses interlocuteurs de faire preuve de responsabilité en respectant les notions de durabilité et les normes environnementales conformément aux textes en vigueur.
Au terme de cette rencontre, les diplômes d’honneur ont été remis à l’IFC et aux associations de la société civile, pour leur dévouement dans la préservation de l’environnement.
Mme Arlette Soudan-Nonault à la Conférence numérique GLF sur la biodiversité
Mme Arlette Soudan-Nonault, Ministre du Tourisme et de l’Environnement, en Charge du Développement Durable interviendra ce mercredi 28 octobre 2020 à la session plénière sous le thème : Les Tourbières, une solution super nature – Maison et refuge pour une biodiversité unique et menacée.
Cette session vous emmènera dans un voyage en deux parties dans les tourbières vers certains des endroits les plus rares, isolés et uniques au monde.
De nombreuses tourbières offrent un refuge sûr pour une biodiversité rare et menacée – de l’orang-outan d’Indonésie à la mousse de sphaigne dorée d’Irlande du Nord.
Transportez-vous dans les marécages boisés isolés du bassin du Congo, puis dirigez-vous vers la pointe du continent sud-américain. Les tourbières offrent également des points d’arrêt vitaux pour les espèces migratrices – reliant les espèces à des endroits spéciaux à travers le monde.
Les tourbières peuvent également être des micro-forêts tropicales remplies de carbone qui abritent des créatures bizarres et des histoires du passé.
Le PNUE vous invite à découvrir pourquoi les tourbières sont un habitat essentiel pour la biodiversité et ce se produisent à notre climat et à notre santé…
Source : events.globallanscapesforum.org
Allocution de Mme Arlette Soudan-Nonault à l’occasion de la Journée Internationale de la prévention des catastrophes
Mesdames et Messieurs ; Chers Compatriotes,
La Journée Internationale pour la réduction des risques de catastrophe est célébrée depuis 25 ans, le 13 octobre de chaque année.
Cette célébration marque le point culminant d’une prise de conscience de la communauté internationale sur les vulnérabilités croissantes engendrées par les phénomènes tels que les changements climatiques, mais aussi les activités humaines.
«Augmenter le nombre de pays dotés de stratégies pour la réduction des risques de catastrophe aux niveaux national et local d’ici 2020 », tel est le thème choisi cette année par les Nations Unies.
Ce thème résulte de la priorité 2 du Cadre de Sendai, qui porte sur le Renforcement de la gouvernance des risques de catastrophe pour mieux les gérer.
Les catastrophes naturelles sont devenues à l’échelle mondiale une véritable calamité, accentuée par les phénomènes extrêmes induits par les changements climatiques, tels que les pluies diluviennes, les ouragans, les tsunamis, qui sont à l’origine d’innombrables pertes matériel qu’en vies humaines.
Cette 25ième édition est célébrée en République du Congo dans un contexte particulièrement préoccupant, après les graves inondations que notre pays a connu en 2019 dans sa partie septentrionale et les prévisions météorologiques de cette fin d’année, qui ne sont guère rassurantes.
Mesdames et Messieurs,
Les catastrophes naturelles ne sont pas une fatalité. Ce ne sont ni des châtiments divins, ni l’effet d’un destin imprévisible sur lequel nous n’aurions aucune prise. Si certaines sont imparables, dans la plupart, la responsabilité humaine, est engagée.
Ainsi en va-t-il des éboulements, des glissements de terrains, des incendies, des effondrements d’habitations et même des inondations. Certaines de ces catastrophes sont dues aux bouleversements climatiques, d’autres à notre déficit de prévention et de prévision.
Elles peuvent être anticipées, afin de réduire leurs impacts, souvent dévastateurs, sur les populations.
Le défi consiste en définitive à renforcer les capacités de résilience des communautés face à ces phénomènes devant lesquels elles se trouvent souvent démunies, en nous dotant de tout le dispositif institutionnel et légal nécessaire pour la gestion des risques des catastrophes.
Toutes les parties prenantes sont concernés, l’Etat, la société civile, les populations elles-mêmes dans une démarche concerté et inclusive.
Le thème de cette année interpelle à plus d’un titre les décideurs que nous sommes.
Des programmes nationaux et locaux de réduction des risques de catastrophe, alignés sur le Cadre de Sendai lequel s’applique aux catastrophes causés par des dangers naturels ou artificiels, ainsi qu’aux aspects environnementaux, technologiques et aux dangers et risques biologiques, devront être élaborés.
Ces instruments, une fois disponibles impliquent au niveau national une profonde compréhension du risque de catastrophe, ainsi qu’un engagement des communautés à prendre une part active dans ce combat. Ainsi le Département dont j’ai la charge entend à court terme :
-actualiser et harmoniser le plan de contingence et la stratégie nationale de gestion des risques de catastrophe, en cohérence avec le cadre de Sendai et la Stratégie Afrique Centrale ;
-mettre en place des mécanismes de coordination des parties prenantes tant au niveau national que local ;
– élaborer des cadres légaux relatifs à la gestion des risques de catastrophes ;
-et enfin, mettre en place un système d’alerte précoce.
Nous allons travailler avec toutes les parties prenantes, à la sensibilisation, l’éducation et la formation des différentes couches de la population sur la gestion des risques de catastrophes.
Mesdames et Messieurs, chers compatriotes,
Il est plus que temps d’agir car nos populations ne sont déjà que trop durement affectées par les effets néfastes des changements climatiques.
Nous ne sommes pas seuls dans cette lutte. C’est ici le lieu de remercier la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale qui vient de doter le Centre de gestion des risques de catastrophe du matériel informatique pour son bon fonctionnement. De même, plusieurs activités prévues cette année tel qu’indiqué dans mon propos, bénéficieront de l’appui précieux de la CEEAC.
La gestion des risques de catastrophe doit donc être perçue comme un facteur déterminant dans le processus de développement, car une catastrophe peut anéantir en quelques instants, des années de durs labeurs et d’investissements colossaux.
Le Congo, notre pays reste confronté à des situations d’urgence qui occasionnent d’importants dégâts.
J’invite ainsi toute la communauté nationale à rester mobilisée pour aider nos communautés à être plus résilientes face aux risques de catastrophes présentes et futures.
Il en va certes de la responsabilité du gouvernement de la République, à qui le chef de l’Etat, son Excellence Denis SASSOU-NGUESSO, a assigné le devoir de garantir la sécurité pour tous et surtout pour les plus vulnérables. Mais il en va aussi de la responsabilité de chaque citoyen conscient. Car quand survient une épreuve collective, il n’est d’autre solution que de faire preuve de solidarité.
Je vous remercie.
Arlette SOUDAN-NONAULT.-
Neuvième session ordinaire : Madame Arlette Soudan-Nonault, auditionnée par la Commission Plan, Aménagement du Territoire et Infrastructure de l’Assemblée Nationale
Dans le cadre des travaux de la neuvième session ordinaire (administrative) du 02 juin 2020 de l’Assemblée nationale, Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement, a été auditionnée par la Commission Plan, Aménagement du Territoire et Infrastructure de l’Assemblée Nationale le 15 juillet 2020.
Cette audition a porté sur :
– La compatibilité de l’érection d’une citée d’habitation aux environs des zones économiques spéciales ;
– L’impact environnemental du projet des résidences dans la zone de Kounda, département du Kouilou.
Communication de Monsieur Clément Mouamba, Premier Ministre, Chef du Gouvernement, sur le deuxième palier du déconfinement progressif en République du Congo
Téléchargez ici, la communication du Premier Ministre, Chef du Gouvernement.
Congolaises, Congolais ;
Chers Compatriotes ;
Mesdames et Messieurs,
Le 16 mai 2020, au nom de Son Excellence Monsieur Denis SASSOU N’GUESSO, Président de la République, Chef de l’Etat, Président de la coordination nationale de gestion de la pandémie à coronavirus Covid-19, j’avais eu l’honneur de vous présenter le premier palier du déconfinement progressif, entré en vigueur depuis le 18 mai 2020, soit trente trois jours déjà. Aujourd’hui, la même mission m’est confiée de vous dévoiler le deuxième palier du déconfinement dicté par l’évolution de la pandémie et ses conséquences économiques et sociales.
Avant de vous faire part du contenu des nouvelles mesures prises, permettez-moi d’abord de vous donner l’évolution de la pandémie depuis la dernière revue faite par la coordination nationale tenue le 17 juin dernier et ensuite de vous fixer sur les données économiques récentes qui appellent des mesures fortes.
Chers Compatriotes,
La riposte contre la pandémie, telle que nous la menons, porte sur la prévention, le dépistage et la prise en charge.
Dans le cadre de la prévention, les activités menées ont consisté en la communication sur l’application des mesures barrières et de distanciation sociale, le port obligatoire et conforme du masque dans les lieux publics ouverts et fermés, le renforcement du contrôle sanitaire des personnes au niveau des points d’entrée, la désinfection des administrations publiques, des formations sanitaires, des écoles, des marchés domaniaux et des moyens de transport.
S’agissant particulièrement du contrôle sanitaire, sur l’étendue du territoire national, soixante dix sept
points de contrôle sanitaire interne ont été érigés. A ces points de contrôle interne, s’ajoutent cinq points de contrôle d’entrée dans le pays, dont les aéroports de Brazzaville et de Pointe-Noire qui enregistrent fréquemment des vols dérogatoires en provenance de l’extérieur.
Au total, six cent quatre vingt dix neuf personnes, entrées dans notre pays par ces aéroports, ont été mises en quatorzaine et presque toutes testées. Pour renforcer la surveillance épidémiologique, quatre caméras thermiques ont été installées à Brazzaville, dont une à l’aéroport de Maya-Maya et une autre au Port de Brazzaville. Deux caméras supplémentaires sont en cours d’installation à Pointe-Noire.
S’agissant du dépistage, le nombre de tests réalisés, par la technique la plus fiable, notamment le diagnostic virologique (RT-PCR), a atteint 10.843 au 18 juin 2020.
Le dispositif de dépistage est renforcé par :
1. l’installation d’un nouvel équipement dans les départements de Brazzaville, de Pointe-Noire et de la Cuvette. Ce renforcement a permis d’augmenter notre capacité nationale de dépistage de 400 à 990 tests par jour, conformément aux prévisions annoncées dans ma communication du 16 mai dernier.
2. l’évolution de trois à cinq du nombre de laboratoires capables de réaliser des tests Covid-19 dans notre pays, dont celui du département de la Cuvette, en mesure de réaliser 120 tests virologiques par jour.
Le dépistage à grande échelle, qui a déjà cours dans le département de Brazzaville, a été lancé le 17 juin 2020 dans les départements de Pointe-Noire et du Kouilou, après l’installation de l’annexe départementale du Laboratoire national de santé publique (LNSP) à l’hôpital général de Loandjili.
Dans la partie septentrionale du pays, le démarrage de ce dépistage de masse est imminent. Aujourd’hui, le Congo est ainsi relativement bien pourvu pour assurer un niveau de dépistage compatible avec l’évolution de la pandémie.
Mesdames et messieurs,
Concernant la prise en charge des cas positifs à la Covid-19, la capacité litière nationale a été augmentée jusqu’à atteindre aujourd’hui 624 lits, à la faveur de l’ouverture :
1. des centres de santé intégrés MOUISSOU Madeleine avec 46 lits et de Tchiminzi 12 lits ;
2. des nouveaux services pavillonnaires de l’hôpital général Adolphe Sicé de Pointe-Noire 76 lits ;
3. et d’un nouvel Hôtel-hôpital à Kintélé 140 lits.
Cette capacité litière sera renforcée à court terme :
– d’une part par les trois hôpitaux actuellement en travaux, à savoir, l’Hôpital général de Loandjili
avec 30 lits, l’Hôpital général Edith Lucie BONGO ONDIMBA d’Oyo avec 16 lits et l’Hôpital de l’Amitié Sino-congolaise de M’Filou avec 100 lits ;
– et, d’autre part, par l’extension de l’Hôtel-hôpital la Concorde de Kintélé avec 200 lits supplémentaires.
Au 19 juin 2020, notre pays a enregistré 1013 cas positifs Covid-19, dont 28 décédés, 456 guéris et 529 actuellement pris en charge par les équipes de santé. Le nombre des agents de santé, désormais motivés et mieux équipés, a été augmenté en particulier sur les nouveaux sites de prise en charge et au sein des équipes d’intervention rapide sur le terrain.
Chers compatriotes,
Au regard de toutes ces données, nous avons obtenu, dans le cadre de la riposte nationale, des résultats encourageants, appréciés par les experts. Nous devons ces résultats également à la prise de conscience grandissante des populations, que je salue ici, exprimée à travers d’une part le respect des mesures barrières, en particulier le port obligatoire et conforme du masque, d’autre part leur adhésion au dépistage et à la prise en charge médicale.
Toutefois, la pandémie, toujours menaçante est encore présente. Le Gouvernement poursuivra donc, sans relâche, ses efforts pour la combattre, conformément au plan national de riposte en cours d’exécution. Compte tenu de la persistance de la pandémie, le Président de la République, après accord du Parlement, a décidé de la quatrième prorogation de l’état d’urgence sanitaire pour une nouvelle période de 20 jours, à compter du 21 juin 2020.
Chers compatriotes,
A l’évidence, la Covid-19 a déjà fait payer un lourd tribut à l’économie nationale et à notre société.
En ce qui concerne ses incidences macroéconomiques, sur la base des informations collectées à fin mai 2020,
il ressort ce qui suit :
1. une forte récession économique avec un taux de croissance négatif compris entre 10% et 7% ;
2. une forte augmentation du chômage, par la suppression d’emplois, notamment dans le secteur formel ;
3. une forte contraction du commerce extérieur, tant en exportations qu’en importations ;
4. une dégradation importante des finances publiques, actée par l’adoption de la loi de finances rectificative promulguée le 13 mai 2020.
En attendant les résultats de l’enquête de conjoncture à plus grande échelle initiée par le Gouvernement, l’on
peut déjà noter ceci :
1. les entreprises de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche ont connu une baisse d’activités de 34%
entre mars et avril 2020 ;
2. les industries minières ont presque toutes arrêté leurs activités, à cause de la forte baisse de la
demande mondiale et des prix. Les industries forestières et pétrolières ont eu à faire face aux
mêmes contraintes.
3. les industries agroalimentaires ont vu leur production reculer de près de 55% ;
4. les entreprises du BTP ont enregistré un effondrement de leur activité qui a atteint 92%. Les cimenteries ont connu la même évolution.
5. le commerce et les services ont affiché des taux de diminution d’activités de plus de 50%. Comme nous le constatons, tous les secteurs formels de l’économie sont fortement touchés par les effets désastreux du coronavirus Covid-19, mais pas seulement, car le secteur informel, lui aussi, a été lourdement précarisé par la pandémie et par le confinement.
La situation que je viens de décrire commande la mise en oeuvre de mesures vigoureuses pour limiter les effets négatifs de la pandémie sur l’économie nationale et relancer les activités. Afin de soutenir l’économie nationale, dans la limite des ressources disponibles et dans le respect de nos engagements internationaux, le Gouvernement a déjà pris une série de mesures budgétaires qui ont trait au renoncement ou au décalage d’encaissement des recettes publiques, ainsi qu’à la baisse de la pression fiscale.
Il s’agit principalement, en matière de renoncement temporaire aux recettes, du réaménagement des obligations fiscales, de la suspension des contrôles fiscaux et de l’extension des délais de déclaration et de paiement de certains impôts et taxes, au profit des entreprises. Pour ce qui concerne la baisse de la pression fiscale, la loi de finances rectificative de l’année 2020 retient une batterie de mesures dont le détail sera précisé par le ministre des finances et du budget.
Dans le budget de l’Etat, exercice 2020, le Gouvernement a décidé de soutenir :
– les entreprises des secteurs formel et informel ;
– les ménages en grande précarité et les personnes vulnérables dont celles vivant seules ou avec
handicap.
Le Fonds national de solidarité, créé à cet effet, sous la forme d’un compte spécial du trésor, bénéficie d’une
inscription budgétaire de 100 milliards, sur lesquels 50 milliards sont immédiatement mobilisables. Cette
somme est ainsi répartie :
– 40 milliards pour le soutien aux entreprises ;
– et 10 milliards de transferts monétaires au bénéfice des ménages.
Les mécanismes de mise en oeuvre seront précisés conjointement par les ministres en charge de l’économie, des finances et des affaires sociales, en rapport avec les partenaires du secteur financier et les acteurs sociaux.
Le Gouvernement a en outre décidé de la levée des financements extérieurs pour un apurement substantiel de la dette intérieure au cours de cette année.
Aux affectations du Fonds national de solidarité et au paiement de la dette intérieure, s’ajouteront les commandes publiques à réserver prioritairement aux entreprises et autres opérateurs économiques locaux de bonne moralité fiscale et sociale.
Chers compatriotes ;
Mesdames et messieurs,
Afin de limiter l’impact de cette pandémie sur notre société et particulièrement l’effondrement de l’économie nationale, le Président de la République, Chef de l’Etat, a autorisé le Gouvernement à passer au deuxième palier du déconfinement progressif.
A ce titre, j’annonce les nouvelles mesures d’allègement du confinement qui sont les suivantes :
1. l’allègement du couvre-feu sur l’ensemble du territoire national, de 22 heures à 5 heures du
matin ;
2. la réouverture des bars et restaurants ;
3. la réouverture des hôtels et autres lieux d’hébergement collectif ;
4. la réouverture des lieux de culte ;
5. la reprise des sports individuels de compétition, sans public de plus de 50 personnes ;
6. la réouverture des vols commerciaux entre
Brazzaville et Pointe-Noire et sur l’ensemble du
territoire national ;
7. la reprise des autres modes de transport des
voyageurs (autobus, trains et bateaux) sur
l’ensemble du territoire national.
Par ailleurs, j’annonce le déconfinement progressif de la localité de Tchiminzi, dans la sous-préfecture de Tchamba-Nzassi, dans le département de Pointe-Noire. Toutes ces réouvertures et reprises se feront et se dérouleront dans le strict respect des mesures de prévention d’hygiène, de mesures barrières, de distanciation physique et le port obligatoire et conforme du masque.
Je précise qu’un protocole régira l’exercice de chaque activité, en toute sécurité sanitaire et ce dans le cadre d’une concertation entre le ministère chargé de la santé, les ministères et les secteurs d’activités concernés.
Demeurent en vigueur :
– la fermeture de toutes les frontières, sauf pour les navires, les vols cargos et autres transports de
marchandises vers le Congo ou au départ du Congo ;
– la quarantaine et le test virologique (RT-PCR) obligatoire pour les passagers entrant sur le territoire national ;
– le régime de fonctionnement actuel des marchés domaniaux ;
– la fermeture, à l’exception des classes d’examen, des crèches, des établissements préscolaires, scolaires, des centres d’alphabétisation, des collèges, des lycées et des universités, publics et privés ;
– la fermeture des résidences universitaires et des internats ;
– la fermeture des bars dancing, boîtes de nuit et autres établissements clos de danse ;
– l’interdiction des rencontres de sport collectif et des spectacles ;
– la limitation à cinquante (50) personnes maximum, participant à toute activité collective, à condition de respecter strictement toutes les mesures barrières ;
– la célébration, dans l’intimité, de tous les événements familiaux, dans le respect de toutes les mesures de prévention ;
– l’exercice des contrôles sanitaires et des contrôles de la force publique à l’entrée et à la sortie de toutes les localités ;
– les mesures régissant le transport urbain ;
Toutes ces mesures entrent en vigueur le mardi 23 juin 2020, à partir de 5 heures du matin.
Le Gouvernement veillera à ce que toutes ces mesures, édictées dans le deuxième palier du déconfinement progressif, soient strictement respectées, dans les mêmes conditions de rigueur et de sanctions relatives aux amendes que dans le premier palier.
Je précise une fois de plus, de manière solennelle : le Gouvernement rétablira le confinement dans une localité ou sur l’ensemble du territoire national, s’il était constaté une flambée de l’épidémie dans une ville ou dans plusieurs localités du pays en même temps.
Chers compatriotes,
mesdames et messieurs,
je le redis haut et fort, la pandémie est encore là. Ce n’est donc pas le moment de baisser la garde. Le Président de la République appelle le peuple congolais à la responsabilité et à la mobilisation générale contre cette pandémie. Ce pari est à notre portée.
A l’unisson, agissons et tenons-nous donc debouts
pour évincer le coronavirus du Congo.
Je vous remercie.
COVID-19: Circulaire n°1102 MTE-CAB à l’attention des promoteurs des établissements de Tourisme et de Loisirs
Circulaire n°1102 MTE-CAB
(L’attention des promoteurs des établissements de tourisme de loisirs)
En référence à la communication du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, du 20 juin 2020, sur le deuxième palier du déconfinement progressif en république du Congo, les mesures ci-après prises par circulaire n°0813/MTE-CAB du 31 mars 2020 sont levées sur l’ensemble du territoire :
– Fermeture des établissements d’hébergement (hôtel et établissement assimilés;
– Fermeture des agences de voyages et autres services de réservation;Interdiction de l’organisation des voyages de tourisme , excursions et randonnées;
– Interdiction des activités liées aux services de restauration et de consommation de boissons;
– Interdiction des activités liées de location des véhicules de tourisme.
Toutefois, demeurent en vigueur les mésures-après:
– Fermeture des bars dancing, boîtes de nuit et autres établissements clos de danse ;
– Fermeture des salles de jeux, de cinéma et spectacles ;
– Interdiction de l’organisation des voyages de croisières ;
– Limitation à (50) personnes maximum, participant à toute activité collective, dans le strict respect des mesures de prévention d’hygiène, de mesures barrières, distanciation physique et le port obligatoire et conforme du masque.
Tout contrevenant aux mesures ci-dessus, s’exposera aux conditions de rigueur et de sanctions par la lois et règlement en vigueur.