QUATRE PROTOCOLES ADDITIONNELS ADOPTÉS PAR LES PAYS MEMBRES
02 /07/2019.Quatre protocoles additionnels à la Convention d’Abidjan ont été signés ce mardi 02 juillet 2019 par les représentants des pays membres sous la présidence du Ministre de l’Environnement et du Développement Durable, le Professeur Joseph Séka SEKA. C’était lors de la deuxième Conférence des Plénipotentiaires qui s’est déroulée à la maison de l’entreprise au Plateau. Le premier de ces dispositifs, appelé protocole de Pointe-Noire, porte notamment sur la gestion intégrée de la zone côtière de l’Afrique de l’Ouest, du Centre et du Sud, qui concentre 42% des PIB et 1/3 de la population des pays concernés.
Le deuxième instrument (protocole de Grand-Bassam) vise à réguler les sources de pollution d’origine terrestre ou aérienne. Un aspect important vu le déversement des déchets solides et liquides en mer et souvent sans traitements. Ainsi, plus de 80% de la pollution marine est d’origine terrestre.
Le troisième protocole dit de Malabo traite, lui, des risques liés à la pollution causée par les activités d’exploitation pétrolières et gazières. Ce texte ambitionne la mise en place par les États de standards minimums vis-à-vis des partenaires privés.
Le quatrième protocole évoque quant à lui la mangrove ou protocole de Calabar, du nom de ce site du Delta du Niger abritant la troisième concentration de mangroves dans le monde, la première en Afrique.
LA CONVENTION D’ABIDJAN CONSTITUÉ UN LEVIER PUISSANT POUR CONTRER LES MENACES ENVIRONNEMENTALES
L’ Afrique centrale qui constitue également une mine riche dans le milieu marin n’est pas restée en marge de la rencontre d’Abidjan. Arlette Soudan-Nonault, ministre congolaise du Tourisme et de l’Environnement en charge du Développement Durable a salué la volonté politique des dirigeants africains qui ont cru en la Convention d’Abidjan, dont 22 pays en sont membres. Elle a invité les pays africains à s’approprier leurs propres rudiments pour lutter contre les effets néfastes des changements climatiques. «Lorsque nous avons des outils de cette trame, comme ces quatre conventions additionnels qui nous permettront de gérer toutes les industries fossiles, la protection des mangroves … Nous pouvons affirmer que la Convention d’Abidjan est un puissant levier. Ces documents forts que nous avons signés vont précéder leur mise en œuvre dès 2020, où nous sommes candidat pour abriter la COP13 à Brazzaville. Cela va réaffirmer le leadership de nos gouvernants sur la question du climat. Nous avons les écosystèmes les plus fragiles mais les mieux préservés.. Il faut vulgariser nos instruments, afin de mieux sauvegarder notre environnement».
LE PROFESSEUR JOSEPH SEKA SEKA A OUVERT LA DEUXIEME CONFÉRENCE DES PLÉNIPOTENTIAIRES
01/07/2019. Du 01 au 04 juillet 2019, Abidjan a abrité la deuxième Conférence des plénipotentiaires à la Convention relative à la coopération en matière de protection et de mise en valeur du milieu marin et des zones côtières de la côte atlantique de la région de l’Afrique de l’ouest, du centre et du sud connu sous le nom de Convention d’Abidjan. L’ouverture a été faite le lundi 01 juillet 2019 par le Ministre de l’Environnement et du Développement Durable, le Professeur Joseph Séka SEKA. C’était en présence de la Ministre congolaise du Tourisme et de l’Environnement en charge du Développement Durable, Arlette SOUDAN-NONAULT, Habib El-HABR, représentant l’ONU Environnement, le secrétaire exécutif de la Convention d’Abidjan, Abou BAMBA, l’Ambassadeur du Ghana en Côte d’Ivoire, Fred LARYEA et plusieurs experts.
LA DEUXIÈME CONFÉRENCE DES PLÉNIPOTENTIAIRES A ÉTÉ MARQUÉE PAR DES VIBRANTS APPELS
02/07/2019.La Deuxième Conférence des Plénipotentiaires de la Convention d’Abidjan (Convention relative à la Coopération en matière de Protection, de Gestion et de mise en valeur du milieu Marin et des zones côtières de la côte Atlantique de la Région de l’Afrique de l’Ouest, du Centre et du Sud) s’est déroulée le mardi 02 juillet 2019 à la maison de l’entreprise au Plateau. Présidée par le Ministre de l’Environnement et du Développement Durable le professeur Joseph Séka SEKA, ces assises ont connu la présence de plusieurs personnalités officielles ainsi que les représentants des différents pays membres de la Convention. Il faut noter entre autres les messages forts de sa Majesté Nanan Amon TANOÉ, Président de la Chambre Nationale des Rois et Chefs Traditionnels. À lui s’ajoute, la ministre congolaise du Tourisme, de l’Environnement en charge du Développement Durable, Arlette SOUDAN-NONAULT, le représentant de l’ONU Environnement, Habib El-HABR et Abou BAMBA, secrétaire Exécutif de la Convention d’Abidjan.