Chaque 13 octobre, l’humanité commémore la Journée internationale pour la réduction des risques de catastrophe, dont le thème cette année est : « Financer la résilience, pas les catastrophes ».
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À cette occasion, le gouvernement congolais, représenté par Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, a publié une déclaration invitant les Congolais à s’approprier les plans locaux de prévention, à respecter les normes de construction, et à devenir des acteurs clés de leur propre sécurité. Elle a souligné que la résilience est un effort collectif qui débute par des actions individuelles.
Madame la Ministre a également souligné la gravité de la situation en évoquant les nombreux dégâts causés à travers le monde – y compris au Congo – par les effets des changements climatiques : inondations dévastatrices, érosion côtière et menaces croissantes sur la sécurité alimentaire.
Bien que le Congo soit situé au cœur du Bassin du Congo, reconnu comme le premier poumon écologique de la planète, il n’échappe pas aux conséquences de ces dérèglements, qui freinent le développement et aggravent les inégalités et la pauvreté.
Face à cette réalité, la nature nous appelle à passer d’une culture de réaction, qui se limite à soigner les blessures, à une culture de prévention, qui cherche à les éviter. C’est dans cette optique que s’inscrit la vision de Son Excellence Monsieur Denis SASSOU-NGUESSO, Président de la République du Congo et premier écologiste du Bassin du Congo, qui fait de la résilience un axe central du développement national.
Cette vision se concrétise à travers un ensemble cohérent d’instruments juridiques nationaux et stratégiques pertinents. De plus, le Congo est pleinement aligné sur le Cadre de Sendai pour la réduction des risques de catastrophes 2015–2030.
Nos efforts en matière de climat s’inscrivent dans la Contribution Déterminée au Niveau National (CDN) révisée, dans le cadre de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques et de l’Accord de Paris.
Enfin, Madame la Ministre a exhorté les partenaires techniques et financiers à concrétiser leurs engagements par des flux financiers prévisibles, afin de faciliter la mise en œuvre effective de l’ensemble des stratégies mentionnées précédemment.

