Le ministère de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo a organisé, du 6 au 11 novembre à Brazzaville, en partenariat avec le programme des Nations unies pour le développement(Pnud), un atelier de renforcement des capacités sur les méthodologies d’inventaire des émissions.
L’atelier qui a regroupé des cadres et experts congolais durant six jours vise à améliorer les connaissances des participants sur les outils qui doivent être mis en place pour permettre au Congo de produire, gérer et publier des données climatiques. Cet atelier a pris en compte le secteur émetteur de gaz à effet de serre et propose les scénarios qui visent la réduction de ces émissions.
Selon la représentante résidente du Pnud en République du Congo, Adama-Dian Bary, le Programme promesse climatique dont est issu l’atelier a été initié dans le but d’aider les territoires à atteindre leurs objectifs climatiques en réduisant leurs émissions de gaz à effet de serre et a relevé les défis des changements climatiques. « Ainsi donc, désormais le Pnud intensifierait son soutien aux pays afin qu’ils transforment les objectifs visés en action concrète », a-t-elle indiqué.
L’atelier qui a été animé par le Pr Sidaty Eida visait, entre autres, à former les experts et cadres nationaux à l’utilisation du logiciel IPCC et à la connaissance des lignes directrices IPCC 2006 ainsi qu’à la compréhension de procédures de collecte et de saisie des données relatives à chaque secteur (Energie, PIUP, AFAT, Déchets).
Les quarante participants venus du secteur public, privé et de la société civile ont profité de ce moment pour comprendre la collecte des données requises par l’outil IPCC 2006 pour l’estimation des émissions/absorption des GES ; l’identification des facteurs d’émission et/ou les variations des stocks de carbone à utiliser et à l’estimation des émissions des GES. Il était également question, lors de ces moments de partage, d’évoquer l’évaluation du processus d’assurance qualité et du contrôle qualité ainsi que l’analyse des catégories clés et des incertitudes liées à l’inventaire des GES.
La ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, a signifié que dans le cadre de la mise en œuvre de la convention cadre des Nations unies sur le changement climatique et, plus particulièrement de l’Accord de Paris sur le climat adopté en 2015, les pays ont convenu de maintenir la température mondiale nettement en dessous de 2°C par rapport au niveau préindustriel et de tout mettre en œuvre pour la limiter à 1,5°C.
Les participants qui ont apprécié l’initiative et promis de mettre leurs connaissances au service de la nation ont estimé que ces genres de formation devraient se dérouler en plusieurs semaines.
Source : Adiac