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Brazzaville va abriter le sommet des trois grands bassins forestiers

Les trois grands bassins forestiers tropicaux du monde (Congo, Amazonie et Bornéo Mékong) feront l’objet d’un sommet du 26 au 28 octobre prochain à Brazzaville. Plus de 1 500 participants étrangers sont attendus au centre de Conférence international de Kintélé, situé dans la banlieue de la ville.

« Toute la planète se retrouve à Brazzaville. Il n’y aura pas de personnes exclues. Il y a les scientifiques, les communautés autochtones et les Nations unies », a confié à Rfi Arlette Soudan-Nonault, ministre de l’Environnement du Congo-Brazzaville, en précisant que les trois bassins portent « 80% des poumons verts, ces écosystèmes forestiers mondiaux ».

Également Coordonnatrice technique de la Commission climat du Bassin du Congo, la ministre Arlette Soudan-Nonault a rappelé que ce sommet servira de cadre de concertation pour la création d’une coalition mondiale pour la protection de l’environnement et de la biodiversité. Ce sera par ailleurs l’occasion de définir le schéma de gouvernance mondiale à travers un accord de coopération entre les trois bassins ; de mettre en place des plans d’actions conjoints avec des objectifs clairs et chiffrés de conservation des ressources forestières.

Le chef de l’Etat du Congo, Denis Sassou N’Guesso, lui-même président de la Commission climat du Bassin du Congo, proposait il y a un an à la COP27 l’instauration d’une décennie mondiale de l’afforestation comme une alternative congolaise dans la lutte contre le changement climatique.

Les pays du sud sont appelés à penser un mode de financement adapté à leur réalité et aux besoins des communautés riveraines qui dépendent entièrement des ressources forestières.

Après le 1er sommet des trois bassins forestiers tropicaux organisé à Brazzaville, du 29 mai au 1er juillet 2011, à l’initiative de la Commission Climat du Bassin du Congo, le Bassin du Congo s’est doté d’un instrument financier qui est le Fond Bleu pour le Bassin du Congo (FBBC).

 

Source : https://www.africatopsuccess.com/brazzaville-va-abriter-le-sommet-des-trois-grands-bassins-forestiers/

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Sommet des trois bassins : l’Eglise catholique soutient l’initiative

L’épiscopat congolais a organisé, le 16 octobre, une messe de sensibilisation dite par l’archevêque de Brazzaville, Bienvenu Manamika Bafouakouahou, dans le cadre du sommet des trois bassins forestiers.

La messe s’est déroulée à la paroisse Saint François d’Assise de Brazzaville en présence du Premier ministre, chef du gouvernement, Anatole Collinet Makosso, et de la ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault. Celle-ci consiste pour l’église à prendre une position officielle et à réaffirmer sa position visant à œuvrer au côté de l’Etat pour la préservation de l’environnement, du climat, des écosystèmes, de la biodiversité et des forêts.

D’ailleurs, à la faveur de la commémoration de la 50e Journée de la terre, le pape François avait rappelé : « qu’il n’y a pas d’avenir pour nous si nous détruisons l’environnement qui nous fait vivre Il avait lancé l’appel de renouveler notre engagement envers la maison commune ».

Cette messe de sensibilisation célèbre également en différé Saint François d’Assise qui est commémoré le 4 octobre dans le calendrier liturgique catholique, caractérisé par l’amour de la création divine et de l’écologie.

Dans son homélie, l’archevêque de Brazzaville a cité plusieurs encycliques du pape François. « Dans son adresse, il a stigmatisé le déni de l’homme qui fait appel à des données supposées scientifiquement solides pour relativiser la dégradation actuelle alors que le monde semble assister impuissamment à une accélération inhabituelle du réchauffement climatique et à la perte de la biodiversité. D’où le pape nous appelle à repenser l’usage du pouvoir », a commenté le prélat catholique.

Conscient des enjeux de la bipolarité du monde actuel, de l’inespérance des communautés faibles, de la dangerosité de la détérioration de l’environnement, du climat et des écosystèmes suscités parfois par le lancement des projets à fort impact environnemental et polluant, l’archevêque de Brazzaville a interpelé les dirigeants à initier un nouveau processus de prise de décision et de légitimation de celle-ci.

« Nous espérons que le sommet de Brazzaville sera l’itinéraire et l’espace qui mettra en place la prise en compte des droits de tous loin des privilèges que se sont octroyés les plus forts en bafouant les droits de tous », a insisté Bienvenu Manamika Bafouakouahou, archevêque de Brazzaville. Ce dernier a ajouté que « l’église se doit d’accentuer la sensibilisation des fidèles face aux gestes qui dégradent l’environnement ».

Pour sa part, la ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, a cité à nouveau le pape François : « La vie humaine est incompréhensible et insoutenable sans les autres créatures ».

Les tourbières couvrent 3 % de la surface du globe mais représentent 30 % du carbone total piégé dans les sols. Problème : le dérèglement climatique et les activités humaines affectent ces puits de carbone qui se mettent à relâcher des gaz à effet de serre… aggravant encore le changement du climat.

La ministre de l’Environnement a rappelé l’importance des tourbières, des mangroves, des forêts, des fleuves, de la flore et de la faune qu’engorgent le Congo. « Notre pays, le Congo, est au cœur d’un bassin qui est le premier capteur de la planète. Notre chef d’Etat est le premier à populariser la notion clé de dette écologique des pays du nord à l’égard de ceux du sud. Notion soutenue par le pape François », a signifié la ministre Arlette Soudan-Nonault.

Fortuné Ibara

 

Source : https://www.adiac-congo.com/content/sommet-des-trois-bassins-leglise-catholique-soutient-linitiative-152337

Aujourdhui

Sommet des trois bassins forestiers : les Etats adopteront la déclaration de principe

La ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, a mobilisé, le 16 octobre à Brazzaville, la presse nationale et internationale pour éclairer les journalistes sur les attentes du sommet des trois bassins forestiers.

Le sommet qui accouchera à terme la déclaration de principe des Etats qui sera signée par les trente-et-un pays traversés par les trois bassins forestiers va porter les engagements futurs visant à préserver le climat, la biodiversité, la faune et flore ainsi que les forêts.

Ainsi donc, l’enjeu de ce sommet consistera pour les Etats à établir une gouvernance sud-sud ainsi qu’à structurer une coopération politique économique, scientifique et technique avec les pays du nord. Les Etats vont aussi présenter les projets intégrateurs afin de lever les fonds.

Les participants débattront aussi du prix de la tonne de carbone qui actuellement coûte entre 120 et 160 dollars USD dans les pays du nord contre 5 et 8 dollars dans les pays qui n’émettent pas les gaz à effet de serre.

« La COP 27 de l’année dernière a reconnu le rôle régulateur des nations forestières tropicales sur la planète. Et l’accord de Paris conduit le mécanisme du fonds d’indemnisation et de reconnaissance des pertes. Et le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) souligne dans son rapport de 2022 que sans l’arrêt de la déforestation d’ici à 2030, l’objectif de l’Accord de Paris visant atteindre 1,5 degré Celsius pour limiter le réchauffement climatique ne serait pas atteint pour transformer le modèle économique des pays développés. Le Bassin du Congo séquestre 8 à 10 ans d’émission des gaz à effet de serre et les tourbières du bassin du Congo stockent 31 milliards de tonnes de CO2 », a rappelé la ministre Arlette Soudan-Nonault.

Pour protéger les écosystèmes mondiaux, la biodiversité, assurer la protection des océans, les accords de Montréal avaient décidé d’affecter pour le Fonds mondial pour l’environnement pas moins de vingt milliards par année d’ici à 2025 et pas moins de trente milliards d’ici  à 2030.

Le sommet de Brazzaville fera le rapprochement du droit, des questions liées au climat et celles sur la biodiversité. « Une autre feuille de route opérationnelle sera définie pour la sauvegarde de la biodiversité. Le secrétaire général des Nations unies a souhaité que les équipes soient coordonnées pour apporter une assistance au sommet des trois bassins forestiers », explique la ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo.

Fortuné Ibara

 

Source : https://www.adiac-congo.com/content/sommet-des-trois-bassins-forestiers-les-etats-adopteront-la-declaration-de-principe-152332

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Une coalition mondiale attendue au sommet des 3 bassins forestiers

La ministre de l’environnement, du développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan Nonault a indiqué le 16 octobre à Kintélé, département du Pool que, le sommet des 3 bassins forestiers permettra l’adoption d’une déclaration de Brazzaville qui actera la décision de mieux se connaître et mettra en place un secrétariat commun de travail.

« Au soir du 28 octobre, nous attendons que les Chefs d’Etat et de gouvernement qui prendront part au sommet des 3 bassins forestiers, adoptent la déclaration dite de Brazzaville qui actera la rencontre et prendra la décision de mieux nous connaître sur les plans institutionnel, technique et diplomatique. Cette déclaration prendra aussi l’engagement de mettre en place un secrétariat de travail commun aux 3 massifs forestiers pour harmoniser la position commune afin de mieux rechercher les financements des projets de développement des pays de ces zones forestières », a dit Arlette Soudan Nonault lors de sa conférence de presse.

La ministre de l’environnement, du développement durable et du Bassin du Congo a souligné qu’à ce sommet, les différents pays viendront avec les projets arrêtés dans chaque massif forestier pour rechercher leurs financements. Il faut que nous nous mettons ensemble pour constituer une force de persuasion capable de nous faire entrer dans le concert des grandes nations », a poursuivi Arlette Soudan Nonault.

Arlette Soudan Nonault a fait savoir que les enjeux du sommet des 3 bassins forestiers tournent autour de la promotion de la coopération scientifique et technique, renforcer les capacités et accroître l’influence dans les forums multilatéraux en faveur de la défense de l’environnement. « Il s’agit d’établir une gouvernance mondiale efficace pour gérer les défis environnementaux et climatiques à l’échelle planétaire. Enfin, il faudra élaborer une stratégie commune visant à stimuler les projets d’investissement visant à lutter contre le changement climatique et préserver la biodiversité », a-t-elle conclu.

Le Sommet, qui se tient du 26 au 28 octobre, rassemblera des Chefs d’États issus des 3 bassins et des 21 pays forestiers, des Délégations Officielles, des Représentants Gouvernementaux, des Institutions Internationales, des Bailleurs de Fond, des Organismes de Financement et Experts, dans le but de renforcer une gouvernance Sud-Sud pour les trois écosystèmes régulateurs, Amazonie-Congo-Bornéo Mékong Asie du Sud-Est.

 

Source : https://vox.cg/une-coalition-mondiale-attendue-au-sommet-des-3-bassins-forestiers/

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climat : un appel à la mobilisation contre les catastrophes naturelles dans le bassin du Congo

La ministre brazzavilloise du Bassin du Congo, Arlette Soudan Nonault a invité les Etats membres à se mobiliser en vue de lutter contre les catastrophes naturelles causées par les inondations, les ensablements et les glissements de terrains.

Les Etats membres ont été appelés à la mobilisation contre les catastrophes naturelles dans le bassin du Congo et au respect de leur contribution déterminé nationale (CDN). Elle s’est exprimée dans le cadre de la Journée mondiale de la réduction des risques des catastrophes, célébrée le 13 octobre de chaque année.

« La mobilisation des ressources financières adéquates constitue au stade actuel un élément essentiel à l’intégration du climat dans le
cadre politique pour permettre de soutenir les initiatives climatiques, que ce soit par le biais des financements nationaux, internationaux ou de partenariats public-privé. Une étroite collaboration entre Etats d’une part, et entre les Etats et les institutions financières d’autre part, est indispensable », a indiqué la ministre Arlette Soudan-Nonault.

Dans le cadre de l’atténuation des risques de catastrophes, la République démocratique du Congo a adhéré à l’initiative officiellement lancée en 2022 par le secrétaire général de l’ONU, lors de la COP 27 de Charm el-Cheikh en Egypte. L’initiative exige que tous les habitants de la planète soient couverts par un système d’alerte précoce d’ici à la fin de 2027.

« La RDC s’est résolument engagée à contribuer à l’atteinte de cet objectif mondial, tout en prenant en compte les enjeux de la modernisation et de développement durable, y compris les efforts de l’adoption d’une trajectoire de développement à faible émission carbone et ce, dans un contexte d’émergence. La RDC a déjà soumis trois Communications Nationales sur les changements climatiques et réalisé plusieurs initiatives, notamment le Programme d’Action National d’Adaptation, la Stratégie-Cadre Nationale pour la Réduction des Émissions dues à la Déforestation et la Dégradation des Forêts ; le Niveau des Émissions de Référence des Forêts ; et le Plan National d’Adaptation », peut-on lire dans le Rapport Biennal Actualisé (RBA) de la RDC.

Le cadre de Sendai 2015-2030 pour la réduction des risques de catastrophes, tenu les 18 et 19 mai 2023 à New-York a été jugé incontournable pour renforcer l’adaptation aux conséquences des changements climatiques. Le bureau de gestion du bassin du Congo a pris l’engagement d’appuyer les services de la météorologie à travers la validation du plan d’action du cadre national des services climatologiques. Cette initiative a donné lieu à un projet commun de renforcement du réseau des stations Agro-météorologiques des États membres.

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Les catastrophes naturelles n’épargnent aucun peuple

A l’occasion de la journée internationale pour la réduction des risques de catastrophes, commémorée le 13 octobre de chaque année, la Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo, Madame Arlette Soudan Nonault, a invité l’ensemble des parties à lutter pour la réduction des risques de catastrophes, lesquelles font des victimes jour pour dans le monde en général et la République du Congo en particulier.

Les parties prenantes notamment, les employeurs, les élus et collectivités locales, les établissements d’enseignement, les opérateurs publics, les associations, les experts et spécialistes chargés de la prévention et de la gestion des catastrophes, ont été appelés par Madame la Ministre Arlette Soudan-Nonault, à prendre en compte la notion de réduction des inégalités socio-économiques considérée comme moteur des risques et catalyseur des conséquences des catastrophes naturelles.

L’édition 2023 célébrée sous le thème « Combattre les inégalités pour un avenir résilient », est une occasion pour les pays de réaffirmer leur engagement à investir dans la résilience et l’adaptation, et à construire un avenir meilleur.

C’est aussi un moment pour chaque pays de faire le bilan des progrès accomplis dans la réduction des risques de catastrophes, a signifié Madame la Ministre Arlette Soudan-Nonault.

« Certes, nous ne sommes pas en mesure de conjurer ces menaces qui dépendent pour la plupart du réchauffement climatique, mais nous pouvons en atténuer le contrecoup, en sauvant des vies et en faisant de sorte que la reconstruction soit plus efficace, grâce au développement du système d’alerte précoce ».

Dans son adresse, la Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo, a déclaré que la République du Congo a réalisé des progrès en matière de réduction des risques de catastrophes, entre autre, son adhésion à l’initiative officiellement lancée en 2022 par le Secrétaire Général de l’ONU, M. Antonio Guterres, lors de la COP 27 de Charm El-Cheikh, en Egypte.

Cette initiative exige que tous les habitants de la planète soient couverts par un système d’alerte précoce d’ici à la fin de 2027.

Toujours dans le cadre des avancés, Madame la Ministre Arlette Soudan-Nonault a rajouté que le Ministère dont elle a la charge a pris l’engagement d’appuyer les services de la météorologie nationale, à travers la validation du plan d’action du cadre national des services climatologiques qui a donné lieu à un projet commun de renforcement du réseau des stations Agro-météorologiques.

Ces différents actes traduisent la volonté du Gouvernement de renforcer l’adaptation aux conséquences des changements climatiques, a-t-elle conclu.

En rappel, il existe plusieurs types de catastrophes naturelles qui affectent les populations et l’environnement à savoir, les inondations, les tempêtes, les tremblements de terre et sécheresses, les incendies de forêts, les glissements des terrains, les ouragans et bien d’autres, causées entre autres par le réchauffement climatique et la hausse du niveau des eaux.

La journée internationale pour la réduction des risques de catastrophes, a été décrétée par l’Assemblée Générale de l’Organisation des Nations-Unies (ONU), ce depuis 1990. Elle a pour but de sensibiliser les communautés sur la manière de prendre des initiatives visant à réduire les risques de catastrophes dans le monde.

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Le bassin du Congo, fer de lance du soft power de Denis Sassou Nguesso

Depuis plus de dix ans, l’environnement et le développement durable sont une composante essentielle de la diplomatie congolaise. Retour sur les principaux enjeux, à quelques semaines du Sommet des trois bassins forestiers tropicaux, qui se tiendra à Brazzaville du 26 au 28 octobre.

Si certains observateurs doutaient encore il y a peu de sa tenue, « le Sommet des trois bassins forestiers tropicaux aura bien lieu du 26 au 28 octobre prochain à Brazzaville », confirme Arlette Soudan-Nonault*. Et, sur ces enjeux qu’elle connaît sur le bout des doigts, la ministre congolaise de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo promet « un sommet de l’action ».