Madame Arlette Soudan-Nonault reçoit Monsieur le Directeur Général de Bralico

Madame Arlette Soudan-Nonault, Ministre de l’environnement, du développement durable et du Bassin du Congo, Coordonnatrice Technique de la Commission climat du Bassin du Congo a reçu en audience Monsieur Fréderic FERAILLE, Directeur Général de Bralico.

Au centre des discussions l’incendie d’août dernier qui a dévasté une partie de l’usine de Bralico. La Ministre voulait en savoir d’avantage sur les risques et la de prévention des catastrophes écologiques.

« Nous avons été invité relativement aux incendies qui ont dévasté une partie du parc de l’emballage sur l’usine de production à Nvoumvou. Il faut le rappeler: l’usine n’a pas été, n’est pas mise en demeure. Les images qui ont été tournées sur les réseaux sociaux ont été impressionnantes car les casiers en s’enflammant ont dégagé d’énormes flammes. Il s’agit de plus deux mille casiers brulés. C’est dans ce contexte que nous avons été reçu par Madame la Ministre. Pour qu’elle sache les mesures que nous avons eu à préconiser pour pouvoir traiter, évacuer, enfouir ces déchets, voire les recycler. Il s’agit de verres et de casiers en plastique. Nous allons pouvoir mettre en place des dispositifs pour pouvoir valoriser les déchets. » a souligné Monsieur Fréderic FERAILLE, Directeur Général de Bralico au sortir de son audience.

 

Diplomatie environnementale : On revisite la Coopération

La Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo, Coordonnatrice Technique de la commission Climat du bassin du Congo, Madame Arlette Soudan-Nonault a reçu hier en audience trois hôtes de marque. Tour à tour, l’Ambassadeur des Etats-Unis au Congo, son Excellence Eugene Young, l’Ambassadeur d’Egypte au Congo, son Excellence Usama Tharwat Armanious et l’Ambassadeur d’Allemagne au Congo son Excellence Wolfgang Klapper.

L’échange avec le diplomate américain a tourné autour des questions de climats, de la biodiversité et de la protection de la gestion durable des tourbières, que regorge la République du Congo. Cette rencontre a permis de parcourir les différents projets environnementaux entre le Congo et les Etats Unis d’Amérique, notamment le projet de gaz Méthane.

« Nous remercions Madame la Ministre pour nous avoir accordé son temps précieux. Notre présence en ces lieux témoigne du rapprochement entre nos deux Etats. Il y a quelques jours le Président de la République son Excellence Denis Sassou Nguesso a eu des échanges téléphonique avec notre secrétaire d’Etat Américain, Monsieur Anthony Blinken. Lors de ces échanges les deux personnalités ont abordé plusieurs sujets notamment ceux liés à la protection de l’environnement et des forêts du Bassin du Congo. Dans le même cadre, Madame Arlette Soudan-Nonault, s’est entretenue avec l’émissaire américain pour le climat, Monsieur John Kerry, en marge de la Conférence des Ministres africains de l’Environnement (CMAE) à Dakar, il y a deux semaines. Nous voulons en effet, renforcer la coopération bilatérale entre nos deux Etats et cette coopération pourra servir non seulement entre le Congo et les États-Unis mais aussi au bien de la planète. Le Congo et les Etats-Unis entretiennent de bonnes relations depuis plusieurs années » a déclaré le diplomate Américain.

Ciel sans nuage et lendemain prometteurs aussi entre le Congo et l’Egypte. Avec l’ambassadeur d’Egypte au Congo, Usama Tharwat Armanious, plusieurs questions ont été abordées notamment la participation du chef de l’Etat, premier écologiste du Congo, son Excellence Denis Sassou Nguesso à la COP 27 de Sharm El Sheik en Egypte, qui se tiendra au mois de novembre. D’autres aspects ont été aussi au centre des discutions entre les deux personnalités, en l’occurrence la pré-COP27 qui se tiendra à Kinshasa du 03 au 04 octobre 2022 dont Madame Arlette Soudan-Nonault, Ministre de l’Environnement du développement durable et du Bassin Congo, coordonnatrice Technique de la commission climat Bassin du Congo est l’un des hôtes de marques.

« Nous avons eu à aborder plusieurs sujets d’intérêts communs mais aussi et surtout ceux liés aux préparatifs de la conférence des conventions cadre des Nations Unis sur le changement climatique. Nous avons aussi évoqué, la participation du chef de l’Etat son Excellence Denis Sassou Nguesso, au sommet des chefs d’Etats et de gouvernements qui se tiendra à Sharm El Sheikh en Egypte en marge de la Cop27. L’Egypte et le Congo luttent contre le changement climatique. Des pays africains sont les moins pollueurs mais subissent les effets du changement climatique. C’est pourquoi des résultats concrets sont attendus de cette cop 27 qui se pointe à l’horizon notamment, de porter la voix des dirigeants africains, afin de mobiliser plus de soutien international pour un rétablissement écologique de l’Afrique mais aussi se pencher sur les financements destinés à aider les pays les plus vulnérables à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre ainsi que la mise en œuvre des promesses » a déclaré le Diplomate Egyptien

Enfin, un peu plus d’une heure, c’est le temps qu’aura duré la dernière audience accordée à son Excellence Wolfgang Klapper, Ambassadeur d’Allemagne au Congo

« Cette audience a permis de renforcer les liens d’amitié entre les deux pays dans les questions de la protection de l’environnement mais aussi à parcourir les différentes projets qui portent l’estampille de cette coopération. Entre autres, le projet PACO que l’Allemagne est en train de mettre en place. Ce projet consiste à mesurer les conséquences du changement climatique au Congo. La République du Congo est le seul pays d’Afrique centrale choisie pour participer au projet PACO et qui est éligible à recevoir les financements dans ce sens. Nous avons en effet, travaillé sur les textes de ce projet avec Madame la Ministre. Et les projets proposés sont recevables et sont justifiables. D’ici quelques semaines, nous nous retrouverons à nouveau pour la version finale des textes et la mise en œuvre dudit projet pourra commencer, Il faut souligner que la République du Congo et l’Allemagne partagent les mêmes convictions concernant la protection de l’Environnement. » a conclu le chef de Mission Diplomatique allemande en République du Congo.

 

Circulaire N°1674/MEDDBC-CAB. concernant l’Interdiction de circulation des véhicules polluants

LA MINISTRE DE L’ENVIRONNEMENT, DU DEVELOPPEMENT DURABLE
ET DU BASSIN DU CONGO
A
Mesdames et Messieurs les Préfets de département

Catégorie : Instructions adressées par la Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo
Résumé : Interdiction de circulation des véhicules polluants
Texte de référence: Loi n° 003/91 du 23 avril 1991 sur la protection de l’environnement
Date d’application : Immédiate

La circulation des véhicules automobiles de seconde main sur toute l’étendue du territoire national, est de plus en plus exponentielle.

Les gaz d’échappement de ces véhicules sont un cocktail de polluants dangereux qui détruit la qualité de l’air, et causent de graves problèmes respiratoires et une résistance moindre aux
infections respiratoires.
C’est pourquoi, afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre pour ralentir le réchauffement climatique et améliorer la qualité de l’air, je vous demande de faire observer la loi, en interdisant par vos services compétents :

–  L’utilisation des véhicules et tout autre engin qui émettent des fumées et des gaz toxiques susceptibles d’incommoder la population et nuire à la santé et à l’environnement,

– Sont soumis aux contrôles périodiques obligatoires de l’Administration, les moteurs de véhicules automobiles, les appareils et équipements des installations à combustion fixes ou mobiles.

 

J’attache du prix à l’exécution de la présente circulaire.

 

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Circulaire N°1673/MEDDBC-CAB. concernant l’Interdiction de nuisances sonores

LA MINISTRE DE L’ENVIRONNEMENT, DU DEVELOPPEMENT DURABLE
ET DU BASSIN DU CONGO
A
Mesdames et Messieurs les Préfets de département

Catégorie : Instructions adressées par la Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo
Résumé : Interdiction de nuisances sonores
Texte de référence : Loi n° 003/91 du 23 avril 1991 sur la protection de l’environnement
Date d’application : Immédiate

Bien que le bruit soit signe de vie, il constitue aujourd’hui l’une des préoccupations majeures des congolais. De simple désagrément, le bruit est effectivement devenu un véritable problème de
santé publique, portant atteinte à la qualité de vie quotidienne de nombreux concitoyens (perturbation du sommeil, fatigue, stress, etc.).
Ces dernières années, cette préoccupation particulière de la population s’est traduite par une demande accrue d’intervention des pouvoirs publics tant pour réduire les nuisances sonores dues aux transports ou aux activités diverses telles les veillées mortuaires, cultes, manifestations, etc., que pour arbitrer les conflits de voisinage liés au bruit.

C’est pourquoi, je vous demande de faire observer la loi, en interdisant par vos services compétents :

–  le bruit causant une gêne pour le voisinage ou nuisible à la santé de l’homme;

– les bruits excessifs qui proviennent de phonographes, magnétophones, appareils de radiodiffusion ou de télévision, haut-parleurs, instruments de musique, tirs d’artifice, pétards, armes à feu, travaux industriels, commerciaux ou ménagers {sauf autorisation de l’autorité compétente);

–  les bruits provenant d’appareils avertisseurs à sons rauques et stridents de véhicules automobiles, de moteurs de véhicules dépourvus d’un dispositif silencieux efficace, des sifflets, sirènes (sauf ceux des ambulances, des véhicules de pompiers et véhicules de police en cas de nécessité) et appareils bruyants, des tapages nocturnes.

–  les parades et musiques foraines (sauf autorisation expresse de l’autorité compétente).

 

J’attache du prix à l’exécution de la présente circulaire.

 

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Circulaire N°1672/MEDDBC-CAB. concernant l’Assainissement urbain

LA MINISTRE DE L’ENVIRONNEMENT, DU DEVELOPPEMENT DURABLE
ET DU BASSIN DU CONGO
A
Mesdames et Messieurs les Préfets de département

Catégorie : Instructions adressées par la Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo
Résumé : Assainissement urbain
Texte de référence: Loi n° 003/91 du 23 avril 1991 sur la protection de l’environnement
Date d’application : Immédiate

J’ai été amenée à constater que les caniveaux, collecteurs, égouts et autres ouvrages qui bordent les artères de nos agglomérations sont, soit totalement bouchés par des déchets de toutes sortes (plastiques, ordures ménagères etc.), soit dans un état d’insalubrité chronique.
Cette situation est source de pollution de l’environnement et de maladies endémiques et contagieuses au sein des populations.
C’est pourquoi, afin de rendre notre environnement sain, je vous demande de :

–  faire établir par vos services compétents, des plans de gestion des déchets approuvés par le ministre chargé de l’environnement;

–  interdire à quiconque de déposer ou d’abandonner des déchets dans des conditions favorisant le développement des vecteurs de maladies ou susceptibles de provoquer des dommages aux personnes et aux biens, ou de développer des odeurs ou autres nuisances incommodantes.

Les collectivités locales ont l’obligation d’assurer l’élimination des déchets urbains.

J’attache du prix à l’exécution de la présente circulaire.

 

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Réunion du Comité des chefs d’Etats et de Gouvernements africains sur les changements climatiques (CAHOSCC)

En marge de la 77ième Assemblée générale des Nations Unies, s’est tenue ce 21 septembre 2022 à New York, sous la présidence de son Excellence Moussa Faki Mahamat, Président de la Commission de l’Union africaine et Uhuru Kenyatta, Président du Kenya et Coordonnateur du CAHOSCC, la réunion du Comité des chefs d’Etats et de Gouvernements africains sur le changement climatique.

Au cours de cette réunion tenue en mode hybride ,l’engagement du Congo dans ses actions de plaidoyer climatique n’a pas fléchi. Ceci a été illustré par le Message de son Excellence Denis SASSOU NGUESSO lu par Madame Arlette Soudan-Nonault Ministre de l’Environnement du Développement Durable et du Bassin du Congo, et Coordonnatrice Technique de la Commission Climat du Bassin du Congo.

Prenant la parole au nom du Président, de la République Chef de l’Etat, son Excellence Denis SASSOU NGUESSO, Madame la Ministre a présenté les avancées réalisées par la Commission Climat du Bassin du Congo depuis la dernière réunion du CAHOSCC qui a eu lieu le 6 février dernier à Addis Abeba.

« La création de la commission climat du Bassin Congo et du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo constitue une étape importante dans l’histoire récente de notre continent. Elle marque en effet l’avènement d’une nouvelle Afrique, responsable, qui prend son avenir économique, sociétal et climatique en main. Elle affirme la volonté des Chefs d’Etats de garantir la souveraineté des Etats dans les choix et les moyens de l’émancipation et de la prospérité des peuples, dans le respect de la nature, de la biodiversité et de nos écosystèmes. Comme l’a si bien dit le Président Denis SASSOU NGUESSO, c’est en Afrique que l’homme a commencé son long voyage. Nul autre que nous, est mieux à même de protéger cette terre-mère que nous ont légué nos ancêtres. Pour le salut de toute l’humanité.» a-t-elle-déclaré.

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La Ministre Soudan-Nonault s’est entretenue avec l’envoyé spécial du Président des États Unis pour le climat John Kerry.

Ce jeudi 15 septembre, en marge de la Conférence ministérielle africaine sur l’environnement qui s’est tenue à #Dakar, la Ministre Arlette Soudan-Nonault s’est entretenue avec l’envoyé spécial du Président des États Unis pour le climat, l’ancien sénateur et Secrétaire d’Etat John Kerry.
Au menu des discussions : le plaidoyer de S.E le Président Denis Sassou Nguesso pour le Bassin du Congo, le Fonds Bleu pour le Bassin du Congo et le soutien du gouvernement américain à cette initiative.
La Ministre a rencontré une oreille très attentive.
Reste maintenant à passer aux actes !

Journée Internationale de la Couche d’Ozone 2022

Déclaration du Gouvernement à l’occasion de la journée internationale de la couche d’ozone lue par Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo, Coordonnatrice Technique de la Commission Climat du Bassin du Congo.

Le 16 septembre de chaque année, l’humanité toute entière célèbre la Journée Internationale de la couche d’ozone. A cette occasion, Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo, Coordonnatrice Technique de la Commission Climat du Bassin du Congo a fait une déclaration au nom du Gouvernement.

C’est sur le thème : « Le 35ième anniversaire de la signature historique du protocole de Montréal» qu’est célébrée la Journée Internationale de la couche d’ozone de cette année. Ce thème reconnaît le large impact positif du Protocole de Montréal sur le changement climatique et la nécessité d’agir en collaboration pour forger des partenariats et développer une coopération mondiale afin de relever les défis climatiques et protéger la vie sur terre pour les générations futures. Ce thème nous exhorte à vivre en harmonie avec la nature, par le changement des politiques et des choix des modes de vie plus écologiques, indemnes des substances qui appauvrissent la couche d’ozone.

Dans ce contexte, notre pays sous l’impulsion de son excellence Denis SASSOU NGUESSO, chef de l’Etat, Premier écologiste du Congo, a ratifié le protocole de Montréal et les amendements qui le complètent dont le dernier est celui de Kigali.

Madame Arlette SOUDAN-NONAULT a saisi cette occasion pour appeler à une prise de conscience collective pour la préservation de la couche d’ozone : « Je lance ici une nouvelle fois un appel aux importateurs, aux commerçants, aux techniciens frigoristes et aux industriels du froid, afin qu’ils abandonnent définitivement l’usage des gaz HCFC, HFC et leurs mélanges respectifs au profit des gaz réfrigérants dit naturels qui m’ont d’impacts négatifs ni sur la couche d’ozone, ni sur le climat. Pour ce faire, des contrôles seront effectués sur toute l’étendue du territoire national et au niveau des frontières, avec le concours de la douane et de la force publique, afin d’éradiquer le trafic des gaz interdits par le protocole de Montréal. Pour ceux qui se livrent à ce genre de négoce illicite, comme d’ailleurs pour ceux qui croient pouvoir s’affranchir de l’obligation de réaliser et de faire valider une étude d’impact environnemental et social en préalable à tout projet susceptible d’affecter nos écosystèmes, le temps de l’impunité et de l’irresponsabilité doit cesser », a-t-elle conclu.

 

Téléchargez la déclaration en cliquant sur l’image ci-dessous

Environnement – Coopération : les adieux de Maleye Diop à Arlette Soudan-Nonault

Après plus de trois ans d’exercice en République du Congo en qualité du représentant résident du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), Maleye Diop est allé faire ses adieux à la ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault.  

Selon la ministre chargée de l’Environnement, le représentant résident du Pnud au Congo a fait un travail remarquable en accompagnant le Congo dans les questions de changement climatique, d’environnement, de biodiversité. « Nous avons porté avec le Pnud la contribution déterminée nationale (CDN) révisée, celle de 2022, au Congo. Nous avons porté une grande problématique qui porte le poumon majeur de l’humanité aujourd’hui, celle relative au Bassin du Congo, à la Commission climat du Bassin du Congo (CCBC) et plus précisément au Fonds bleu pour le Bassin du Congo (F2BC) », a-t-elle déclaré.

Pour Arlette Soudan-Nonault, l’engagement du représentant résident du Pnud a permis à la CCBC d’avoir cet outil de gouvernance climatique mondial : le F2BC. C’est un  instrument financier par lequel passeront tous les financements de deux cent cinquante-quatre projets identifiés issus des CDN des seize pays membres de cette commission. « Le représentant du Pnud et ses équipes nous ont permis assurément de pouvoir communiquer, accompagner, porter les propos du chef de l’État au reste du monde, au travers de toutes nos missions à l’étranger… Nous avons partagé près de trois COP ensemble, et à la veille de la COP 27 vous nous manquerez énormément », a souligné la ministre s’adressant à son hôte.

Le Pnud a engagé un certain nombre de chantiers stratégiques

Pour sa part, le représentant résident du Pnud a exprimé son regret de quitter le Congo. « Partir en ce net moment ce n’est pas de toute gaité. Je dirais que pendant les trois années au Congo nous avons engagé un certain nombre de chantiers hautement stratégiques. L’un d’eux porte sur la CCBC et l’accompagnement du Congo qui assure la coordination technique de cet important instrument régional, qui pour nous est une solution africaine sur le changement climatique. C’est important d’avoir un outil qui permet de rallier les États sur les réponses climatiques, parce que les CDN sont les engagements des États pour répondre aux accords qui ont été décidés à Paris en 2015 », a-t-il dit.

Le diplomate onusien a ajouté que « le Bassin du Congo est loin d’être le deuxième poumon écologique du monde, et le premier, car si on met les tourbières, la balance sera clairement définie, il passera pour le premier. Pour nous Pnud, nous avons un mandat d’accompagner les États à mettre en œuvre les accords de Paris. Ce que nous avons fait dans le cadre du Bassin du Congo, la mise en place de ce fonds, c’est une réponse africaine pour permettre à l’Afrique dans sa globalité, notamment le groupe de seize États, de contribuer et de donner sa partition à cet enjeu mondial. »

Quant aux perspectives, Maleye Diop a signifié que le PNUD avait une initiative mondiale appelée “Promesse climatique”, qui accompagnait les pays à réviser les CDN au niveau acceptable pour adresser la problématique du changement climatique. Maintenant, ils entrent dans une deuxième phase qui sera menée par son successeur. Cette deuxième phase s’intitule “Promesse climatique 2.0” verra comment les plans d’investissements retenus dans le cadre des CDN pourront être accompagnés et mis en œuvre.

« Certes, je pars, mais j’ai le sentiment que la dynamique qui est lancée va se poursuivre avec celui ou celle qui va me remplacer », a-t-il lancé.

Développement durable: la toute première loi sur le développement durable vient d’être adoptée.

L’Assemblée Nationale a approuvé , ce jeudi 16 juin 2022 à l’unanimité, le projet de loi d’orientation sur le développement durable. La présente loi prévoit un cadre juridique environnemental durable pour le Congo.

Le projet de loi sur le développement durable a été défendu par la Ministre de l’environnement, du développement durable et du bassin du Congo , Arlette SOUDAN-NONAULT.
Cette loi vise à instaurer un nouveau cadre de gestion, tout en tenant compte des impacts des effets du changement climatique, ceci afin d’assurer la cohésion des actions gouvernementales en matière de développement durable au Congo .
Lors de l’adoption de cette loi les députés se sont appesantis sur la problématique de la gestion des érosions en République du Congo.
Au sortir de cette plénière, la Ministre de l’environnement Arlette SOUDAN-NONAULT, a salué l’arrivée de cette loi en harmonie avec le programme de société : Ensemble poursuivons la marche, du premier écologiste du Congo, Denis Sassou Nguesso, Président de la République .

Poursuivant son propos, Arlette Soudan Nonault, invite les Congolais à changer leurs habitudes en vue de gérer durablement nos écosystèmes conformément aux objectifs du développement durable.
Après la promulgation dudit texte de loi par le Président de la République Denis Sassou Nguesso, le Ministère de l’Environnement, du développement durable et du bassin du Congo lancera une campagne de sensibilisation sur toute l’étendue du territoire national, afin de permettre à tout un chacun de s’en imprégner.