Message de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat sur la riposte à la pandémie du Covid-19 en République du Congo

Mes chers compatriotes ;

Pour la seconde fois, je vais devoir m’adresser à vous sur notre riposte au COVID-19 tout en soulignant, à nouveau, l’incidence très alarmante de cette crise sanitaire ravageuse.

Je voudrais, au préalable, présenter les condoléances de la Nation aux familles endeuillées du fait de cette pandémie et m’incliner devant la mémoire des disparus.

Ainsi, je rends également hommage à ceux des personnels de santé qui se sont illustrés, avec beaucoup de patriotisme, sur les premières lignes de ce combat.

Le disant, mes pensées sont tournées vers nos deux médecins qui ont perdu la vie en allant sauver celle des autres. Tout comme les soldats au front, ce sont des héros et ils méritent toute notre reconnaissance.

Par contre, à tous ceux qui se seraient éloignés de leur serment d’Hippocrate, il importe qu’ils retrouvent le chemin du devoir, pour soulager leur conscience de la lourde incrimination de non-assistance à personne en danger.

Au moment où je prends la parole, les statistiques source OMS, au niveau mondial, affichent 2.804.796 personnes contaminées et 193.710 décès répartis entre 185 pays touchés sur les 198 que compte la planète.

Pour sa part, l’Afrique cumule 30.135 cas de contaminations et 1.380 décès. Ces nombres comptabilisent, bien sûr, les décès et 209 sujets contaminés de la République du Congo, alors que nous étions à 19 cas le 28 mars 2020 lorsque j’intervenais, pour la première fois, sur cette grave crise sanitaire.

Avec 143 cas à Brazzaville et 57 cas à Pointe-Noire, ces deux agglomérations constituent les principaux foyers de COVID-19 dans notre pays.

Le bilan de notre pays pourrait même être revu à la hausse en cas de systématisation des tests de masse au coronavirus.

Tout autant, ce tableau aurait pu être bien moindre si nous avions consenti plus de rigueur dans le respect des gestes barrières.

Beaucoup de nos compatriotes gagnent leur vie au jour le jour en réalisant eux-mêmes des activités marchandes ou en occupant des emplois journaliers rémunérés à la tâche. Cela, nous le savons et c’est difficile. Mais, nous le comprenons. La discipline implique des sacrifices. Cela aussi, nous en avons pleinement conscience.

Cependant, le Congo ne saurait être un îlot de miraculés dans une situation dramatique d’aussi grande envergure qui affecte la planète entière.

La nature invisible de cet ennemi pernicieux contribue davantage à accroître le laxisme et la désinvolture. D’aucuns émettent même des doutes sur l’existence du COVID-19 dans notre pays. Cela n’arrive qu’à l’Autre, jamais à soi-même. Pourtant le virus mortel ne choisit pas. Toute démagogie sur cette question relèverait de l’irresponsabilité.

Mes chers compatriotes ;

Nous sommes conscients des insuffisances de notre propre système sanitaire qui n’était pas préparé à affronter un tel défi. Si les pays nantis sont confrontés à d’innombrables difficultés, alors combien de fois le nôtre.

A l’heure de ce premier bilan, Je n’entends pas, non plus, occulter ici les graves manquements encore perceptibles au sein de notre société.

Dans certains quartiers de nos villes, les jeunes continuent à pratiquer des sports collectifs, au mépris des mesures de protection édictées dans le cadre de la lutte contre le COVID-19.

Des rassemblements de plus de 50 personnes continuent à être organisés comme en temps normal, dans l’insouciance la plus complète du danger encouru devant le COVID-19.

Des désordres inacceptables ont été observés dans les rues et les marchés domaniaux, en particulier les lundis, les mercredis et les vendredis, jours d’ouverture de ces sites.
Malgré toutes les entraves, notre stratégie restera basée sur la prévention, car mieux vaut prévenir que guérir.

C’est pourquoi Je demande à la Force publique de veiller scrupuleusement, avec professionnalisme et sans dérapage, à l’application salvatrice du confinement à domicile de l’ensemble des populations, selon les règles déjà en vigueur.

J’exhorte les dirigeants politiques et les Organisations de la Société civile à renforcer la communication de proximité pour l’information et l’encadrement des populations, à l’effet de mieux les prévenir du danger.

Sur le plan économique, du fait de cette pandémie, le monde enregistre une hausse historique du chômage devant les pertes massives d’emplois dues à l’ampleur inédite des fermetures d’entreprises.

A ce propos, le gouvernement a créé le Fonds national de solidarité, sous forme d’un compte spécial de trésor qui est inscrit dans le projet de loi de finance rectificative pour un montant de 100 milliards de Francs CFA.

Pour amorcer la mobilisation de cette ressource, les contributions de généreux donateurs ont permis de recueillir à ce jour, 2 milliards 584 millions 36 mille Francs CFA, répartis comme suit :

  •  Fonds COVID-19 : 1 milliard 124 millions de Francs CFA ;
  • Fonds national de solidarité : 1 milliard 460 millions 36 mille Francs CFA.

Tout en remerciant ces derniers, J’invite, malgré la dureté des temps, les uns et les autres à un plus grand engagement en faveur de cette initiative salutaire, dédié à la prise en charge des chocs économiques et financiers engendrés par le COVID-19.

J’annonce que, pour sa part, l’Etat vient de faire un apport de 50 milliards de Francs CFA au Fonds national de solidarité.

Mes chers compatriotes ;
Le tableau ainsi décliné nous impose de consolider notre action contre le COVID-19 afin d’anéantir la chaine meurtrière de propagation.

Aussi, après consultation du comité d’experts, du gouvernement et des Présidents des deux Chambres du Parlement, J’ai décidé :

  • de la prorogation de l’Etat d’urgence sanitaire, conforment aux dispositions de la loi récemment adoptée à cet effet par le Parlement c’est à dire jusqu’au 10 mai 2020 ;
  • de la prolongation du confinement à domicile de l’ensemble de la population, pour 15 jours, dans les mêmes conditions que celles de la première phase qui s’achève ce 30 avril 2020 ;
  • la mise en œuvre, à grande échelle, du test de dépistage au CORONAVIRUS ;
  • du renforcement des moyens de la riposte clinique et biologique ;
  • du port obligatoire du masque pour toute personne présente dans les espaces publics fermés ou ouverts.

A cet effet, une première commande de 1.500.000 masques locaux a été faite chez nos artisans par le gouvernement en vue de leur distribution gratuite et encadrée aux populations démunies.

L’intérêt manifeste observé dans le pays en ce qui concerne la fabrication locale des masques devrait inciter à soutenir les initiatives de production, selon les normes de l’Organisation mondiale de la santé et leur vulgarisation à un prix préférentiel n’excédant pas 1.000 Francs CFA.

Les cadres pourraient équiper leurs entourages en masques. Les dirigeants d’entreprises devraient s’organiser pour en assurer des dotations à leur personnel.

Pour accompagner ces mesures, outre celles qui ont déjà été prises, J’ai demandé au gouvernent de réaménager les obligations fiscales et sociales des entreprises.

Le Gouvernent devra par ailleurs négocier, avec les établissements de crédit nationaux, la mise en place des moratoires et des rééchelonnements, au profit des entreprises en difficulté, des prêts accordés avant la survenue de la pandémie.

Dans cette même optique, les opérateurs financiers sus-cités sont invités à proposer, autant que possible, de nouvelle facilités de crédit, avec ou sans la garantie de l’Etat, pour permettre aux entreprises de reconstituer, dans les meilleurs délais, leur trésorerie.

Le gouvernement a reçu mes instructions pour examiner, après l’adoption du collectif budgétaire, la possibilité d’apporter une aide directe aux entreprises et aux acteurs maîtrisés du secteur informel se trouvant dans des situations financières critiques.

Dans le domaine social, Je réitère mes directives au gouvernement pour organiser des transferts monétaires au profit de 200.000 ménages les plus vulnérables, dont 100.000 à Brazzaville, 60.000 à Pointe-Noire et 40.000 dans les départements. La somme totale allouée s’élève à 10 milliards de Francs CFA.

Mes chers compatriotes ;

Le confinement actuel s’étendra du 1er au 15 mai 2020. Durant cette période, nous évaluerons l’efficacité de sa mise en œuvre.

Au cas où les résultats observés se révélaient au fur et à mesure encourageants, le gouvernement pourrait alors étudier, au même moment, un plan de déconfinement ordonné, applicable par paliers à partir du 16 mai 2020.

La réussite de la phase actuelle de confinement ainsi que le respect des gestes barrières de prévention et le renforcement de nos capacités de test de masse au COVID-19 constituent les conditions nécessaires pour évoluer vers un déconfinement ordonné et efficient.

Cette triple exigence prépare le retour progressif de notre pays à une vie normale.

Mais, il nous faut préalablement continuer à assumer, dans la responsabilité, les prescriptions recommandées à ce sujet.

Vive la REPUBLIQUE !
Vive le CONGO !

COVID19 : Mme Arlette Soudan-Nonault visite les huit établissements Hôteliers réquisitionnés à Brazzaville

Dans le cadre de la lutte contre la pandémie du Coronavirus Covid-19 et tenant compte des mesures édictées par le Président de la République, Chef de l’Etat, dans l’objectif de prévenir et de limiter la propagation de ce virus dans notre pays, les établissements d’hébergement touristique réquisitionnés par l’Etat conformément à la note de servie N°0812 du 31 mars 2020, prise par Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement, ont été visités ce vendredi 03 avril 2020.

Cette visite qui s’est réalisée dans les huit (08) établissements Hôteliers réquisitionnés à Brazzaville avait pour objectif de sensibiliser les Hôteliers sur des mesures à prendre et à faire respecter en vue de préserver la santé du personnel et des personnes en séjours.

COVID-19 – Etat d’urgence sanitaire : Des mesures exceptionnelles prises par le Ministère du Tourisme et de l’Environnement

En application du décret n°2020-93 du 30 mars 2020 portant déclaration de l’état d’urgence sanitaire en République du Congo, le ministère du Tourisme et de l’Environnement a pris des mesures à l’attention des promoteurs des établissements de tourisme et de loisirs (Circulaire 0813/MTE-CAB du 31 mars 2020) et des responsables des bureaux/cabinets d’études en charge des évaluations environnementales (Circulaire 0814/MTE-CAB du 31 mars 2020).
Le Ministère, par la note de service 0812/MTE-CAB.20 du 31 mars 2020 et la note de service 0819/MTE-CAB.20, a réquisitionné des établissements d’hébergement dans différents départements de la République du Congo.

Déclaration de son excellence Denis SASSOU-N’GUESSO, Président de la République, sur le COVID-19

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DECLARATION DE SON EXCELLENCE DENIS SASSOU-N’GUESSO, PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, SUR LE COVID-19

Mes Chers Compatriotes,

Depuis trois mois, l’humanité entière est ébranlée par un virus, appelé COVID-19.

Du nord au Sud, de l’Est à l’Ouest de la planète terre, aucun pays n’est épargné ou ne sera épargné, affirment les scientifiques.

Aujourd’hui, les personnes contaminées recensées à travers le monde se comptent par certaines de milliers et les morts par milliers.

Toutes les grandes puissances économiques mondiales se disent désormais en guerre contre le COVID-19. Et, le mal est là, toujours agressif et encore souvent mortel. Il résiste farouchement et s’étend chaque jour un peu plus.

Le COVID-19 est désormais le principal ennemi à combattre et à vaincre. Il mobilise toutes les énergies et a pris le dessus sur tout, dans le monde.

Et pourtant, trois mois seulement avant, nombre de dirigeants dans beaucoup de pays et même ceux de l’Organisation Mondiale de la Santé ne se faisaient pas à l’idée que le nouveau coronavirus deviendrait très vite une pandémie, décimant des milliers de vies et créant le chaos à travers tous les continents.

Très Chers Compatriotes,

Quoi que l’on dise, quoi que l’on fasse, le nouveau coronavirus, ce mal absolu, est encore là, bien là. Il continu de gagner du terrain.

Peu à peu, il s’installe dans notre pays. Les dernières statistiques font état de 19 personnes contaminées, dûment recensées sur le territoire national.

L’histoire qui s’écrit sous nos yeux nous enseigne que si nous ne nous mettons pas en ordre serré de bataille, dès à présent, le mal va vite percer nos lignes de défenses et se répande comme une traînée de poudre sur l’ensemble du territoire national.

Aussi, Mes Chers Compatriotes, je vous engage tous à mener le combat contre le COVID-19.

Pour ce combat-ci, ce ne sont pas seulement nos services de santé et nos forces de défense et de sécurité qui doivent monter seuls au front. C’est tout le peuple qui doit se porter en première ligne pour arrêter net la progression de l’ennemi, le COVID-19.

Voilà pourquoi, en ce jour, samedi 28 mars 2020, j’invite solennellement toutes les Congolaises et tous les Congolais à prendre une part active au combat déjà en cours contre le COVID-19.

Nous allons tous combattre pour que le coronavirus ne se propage pas partout dans le pays, n’atteigne pas un grand nombre d’entre nous et ne détruise pas plusieurs vies sur notre territoire.

Nous allons tous combattre pour préserver chaque vie humaine menacée.

Nous allons tous combattre pour sauver notre économie et notre société de la noyade consécutive au règne de la pandémie de COVID-19.

Nous allons tous combattre pour que le pays reste débout et poursuive avec hardiesse sa marche vers le développement.

Nous allons tous combattre pour que l’engagement triomphe sur le fatalisme, que la responsabilité triomphe sur l’inconscience et que l’organisation triomphe sur le peur.

Congolaises, Congolais,

On ne va pas au combat, on ne mène pas le combat, on ne gagne pas le combat, sans règles strictes à observer, sans détermination inébranlable et sans discipline de fer. A la vérité, l’observance de toutes les règles édictées, la détermination et la discipline de tous forment l’essentiel du combat. Combattre pour soi, combattre pour nous tous, c’est avant tout s’y conformer.

Tout cela appelle des sacrifices. Le combat en vaut la chandelle, auraient dit nos ancêtres.

A partir de maintenant, notre vie ne peut plus être pareille à celle d’il y’a un mois.

Depuis le 14 mars dernier, sur mes instructions, le Gouvernement met progressivement en place des mesures de prévention et de protection du pays et de son peuple contre la pandémie de COVID-19.

Les dernières en date étant :

  • la fermeture des lieux de culte ;
  • la fermeture des établissements d’enseignement préscolaire, primaire général, technique et professionnel, ainsi que des établissements d’enseignement supérieur tant publics que privés ;
  • la fermeture des bars-dancing, boîtes de nuit et des établissements communément appelés VIP et Caves ;
  • L’interdiction des réunions ou rassemblements de plus de 50 personnes ;
  • La célébration, dans la plus stricte intimité, de tous les événements familiaux (mariages, veillées mortuaires, etc…)
  • La fermeture jusqu’à nouvel ordre e toutes les frontières terrestres, fluviales, maritimes et aériennes sauf pour les navires et vols cargos.
  • le réquisitionnement de certaines formations sanitaires dans les départements de Brazzaville, de Pointe-Noire et de la Cuvette.

En tenant compte de la virulente manifestée du COVID-19, que nous pouvons observer au travers des médias du monde, il nous faut aller plus loin , pour espérer gagner le combat, sans trop de pertes en vies humaines.

Après avoir consulté le Président du Senat, le Président de l’Assemblée nationale, le Premier ministre, Chef du gouvernement, le Président de la Cour constitutionnelle, le Président de la Cour suprême et des éminents scientifiques :

Je décide, en votre nom à vous tous, pour les trente jours à venir, avec effet à compter du mardi 31 mars 2020, ce qu’il suit :

 

  • l’instauration, dans notre pays, de l’état d’urgence sanitaire ; 
  • le confinement à domicile de l’ensemble de la population, à l’exception de ceux qui travaillent à la fourniture des biens et services indispensables ; 
  • l’interdiction de la circulation sur l’ensemble du territoire nationale, à l’exception des déplacements jugés essentiels ; 
  • la fermeture de tous les lieux de vente autres que ceux des aliments et des produits essentiels ; 
  • la régulation des ventes sur les marchés domaniaux ; 
  • la mise en place d’un couvre-feu, de 20 heures à 5 heures du matin ; 
  • la mobilisation générale des forces de défense et de sécurité afin de faire respecter sans faille l’ensemble de ces décisions ; 
  • la création d’un Fonds national de solidarité pour le soutien des entreprises, la compensation des pertes de revenus des actifs et l’aide aux personnes vulnérables. Ce fonds doit mobiliser au moins 100 milliards de francs CFA courant avril 2020.

 

Congolaises, Congolais,

Mes Chers Compatriotes,

Pour mener à bien ce combat dans lequel nous sommes dorénavant tous engagés, j’ai mis en place :

  • la Coordination nationale de gestion de la pandémie de COVID-19 ;
  • la Task-force sur l’impact économique et social du COVID-19
  • le Comité national de la riposte à la pandémie de COVID-19 ;
  • et le collège des experts.

Sous mon autorité, la Coordination nationale se charge de définir et de faire exécuter des politiques et mesures de nature à préserver les vies humaines et à atténuer les préjudices des chocs et de restauration des équilibres économiques et sociaux.

La Task-force prendre régulièrement la mesure exacte des effets économiques et sociaux résultant du contexte dans lequel nous nous trouvons. Elle proposera des solutions d’amortissement des chocs et de restauration des équilibres économiques et sociaux.

Le Comité national de riposte prend en charge tous les aspects sanitaires, partant de la prévention au traitement des malades.

Le Collège des experts, composé des scientifiques et autres experts dans différents domaines de la vie donnera à la Coordination nationale des avis sur les mesures prises et celles à prendre.

Peuple Congolais,

Au-delà de l’efficacité des institutions et des décisions, il y’a votre comportement. Il doit être exemplaire. La santé, et peut-être même la vie, de chacun et de tous en dépend.

Vive la responsabilité !

Vive la solidarité !

Vive la République.

COVID-19 : Note circulaire du 27 mars 2020 à l’attention des promoteurs des établissements d’hébergement

NOTE CIRCULAIRE N°_0801__/MTE-CAB
(A l’attention des promoteurs des établissements d’hébergement)

Conformément aux instructions du Président de la République. Chef de l’Etat, lues le 16 et le 18 mars 2020 par le Premier Ministre, Chef du gouvernement , portant respectivement
sur le renforcement des mesures d’hygiène dans les administrations publique et les entreprises privées et l’interdiction des réunions ou rassemblement de plus de 50 personnes en rapport avec la pandémie du COVID-19, la mesure portant interdiction des réunions ou des rassemblements de plus 50 personnes, est valable trente (30) jours , à compter du 19 mars 2020. Elle est reconductible en cas de besoin.

A cet effet, j’enjoins tous les hôteliers à observer rigoureusement cette mesure au sein de leur établissement.

Des contrôles seront effectués par des services habiletés pour veiller à la stricte application de cette mesure, certes douloureuse, mais hélas rendue indispensable dans le cadre de la lutte contre la propagation du COVID-19

Dans ce combat commun pour la santé de nos populations. Je sais pouvoir compter sur votre sens du civisme et de votre responsabilité

La non observation du présent rappel entraînera sans nul doute des sanctions administratives.

Fait à Brazzaville, le 27 MARS 2020

La Ministère du Tourisme et de l’Environnement.

Audition au Sénat de Mme Arlette SOUDAN-NONAULT auprès de la Commission Santé, Affaires Sociales, Famille, Genre et Développement Durable

Le 19 Mars 2020, Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement, a été auditionnée auprès de la Commission Santé, Affaires Sociales, Famille, Genre et Développement Durable du Sénat. Cette audition a porté sur deux (2) affaires à savoir :

  • – Le projet de loi autorisant la ratification de l’amendement de Kigali au protocole de Montréal relatif aux substances qui appauvrissent la couche d’ozone,
  • – et le projet de loi autorisant la ratification du protocole instituant la Commission Climat du Bassin du Congo.

Après plus de 2 heure de débat et d’échange avec les Sénateurs, la commission a adopté ces projets de loi qu’elle va porter à la prochaine session du Sénat pour adoption par les Sénateurs.

Communiqué de la Ministre Arlette Soudan-Nonault, suite aux instructions du Président de la République lues le 18 mars 2020 par le Premier Ministre

Suite aux instructions du Président de la République, Chef de l’Etat, lues le mercredi 18 mars par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, les établissements de tourisme et loisirs suivants sont fermés sur toute l’étendue du territoire national à compter de ce jeudi 19 mars 2020.

Il s’agit des

  • Bars- dancings
  • Boîtes de nuit (night clubs)
  • Établissements communément appelés VIP et Caves.

Ces mesures de fermeture sont valables pour une durée de 30 jours, renouvelables en cas de besoin.

Elles s’ajoutent aux fermetures déjà décrétées le 16 mars et jusqu’à nouvel ordre des :

  • Salles de jeux
  • Salles de spectacles
  • Cinémas
  • Restaurants de plein air.

Des contrôles seront effectués pour veiller à la stricte application de ces mesures, certes douloureuses pour les propriétaires et employés de ces établissements, mais hélas rendues indispensables dans le cadre de la lutte contre la propagation du Covid-19.

Dans ce combat commun pour la santé de nos populations, je sais pouvoir compter sur le sens du civisme et de la responsabilité des acteurs du secteur des Tourisme et des Loisirs en République du Congo.

Arlette Soudan – Nonault.

Déclaration n° 3 du Gouvernement de la République du Congo relative à la pandémie de Coronavirus (COVID-19)

Lue par monsieur Clément Mouamba, Premier Ministre, Chef du Gouvernement

Ce jour, 18 mars 2020, deux nouveaux cas de Covid-19 ont été confirmés sur le territoire national.

Il s’agit :

  • d’un ressortissant américain, âgé de 37 ans, arrivé le 08 mars 2020 à Brazzaville,
  • et d’un ressortissant congolais, âgé de 46 ans, arrivé le 12 mars 2020 à Brazzaville.

Tous deux, en provenance de Paris, ont observé le confinement à domicile. Ils ont saisi les services de santé dès la manifestation des premiers signes.

Le traçage et la recherche des sujets contacts sont en cours.

Au regard de ces éléments nouveaux et sur instruction du Président de la République, Chef de L’Etat, le Gouvernement a pris les mesures complémentaires suivantes :

  1. la fermeture des lieux de culte ;
  2. la fermeture des établissements d’enseignement préscolaire, primaire, secondaire général, technique et professionnel, ainsi que des établissements d’enseignement supérieur tant publics que privés ;
  3. la fermeture des bars-dancing, boîtes de nuit et des établissements communément appelés VIP et Caves ;
  4. l’interdiction des réunions ou rassemblements de plus de 50 personnes ;
  5.  la célébration, dans la plus stricte intimité, de tous les évènements familiaux ( mariages, veillées mortuaires, etc.).

Ces mesures sont valables trente (30) jours, à compter du 19 mars 2020. Elles sont reconductibles en cas de besoin.

Fait à Brazzaville, le 18 mars 2020

Le Gouvernement

Vous pouvez télécharger la déclaration en cliquant ici

Taxes illégales exigées dans le cadre d’une soi-disant «campagne d’identification»

Madame la Ministre du Tourisme et de l’Environnement a appris avec consternation que la Directrice Générale des Loisirs au Ministère du Tourisme et de l’Environnement, par note de service en date du 27/09/2019 et le Directeur Départemental des Loisirs de Pointe Noire, par note circulaire en date du 12/02/2020 se sont permis, à l’insu de leur hiérarchie et en particulier de Madame la Ministre, d’exiger des acteurs du secteur des Loisirs en République du Congo le paiement de taxes dans le cadre d’une soi-disant « campagne d’identification ».

Ces pratiques illégales, qui traduisent la persistance parmi les cadres de l’administration congolaise, des antivaleurs fustigées par le Chef de l’Etat, sont inadmissibles.

En conséquence, Madame la Ministre du Tourisme et de l’Environnement a décidé de suspendre les deux intéressés de leur fonction respective avec effet immédiat à compter de ce jour, sans préjuger des suites judiciaires ultérieures.

Il va de soi par ailleurs que les deux notes indiquées ci-dessus sont nulles et de nul effet.

Enfin, une enquête interne a été ouverte pour vérifier si des sommes indues ont été perçues auprès d’acteurs privés du secteur des Loisirs, dans le cadre de ce qui s’apparente à une tentative d’extorsion de fonds.