De retour au Congo, après avoir pris part à la vingt-cinquième conférence des parties à la convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (25e COP), qui s’est tenue du 2 au 14 décembre à Madrid, en Espagne, la ministre du Tourisme et de l’Environnement a restitué ces assises à travers une conférence de presse.
Depuis près de 25 ans, la communauté internationale discute sur les voies et moyens pour lutter efficacement contre les effets néfastes des changements climatiques. Et l’Accord de Paris sur le climat signé à la COP 21 en 2015 a suscité un grand espoir dans ce sens. Tous les pays s’étant engagés à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre à travers leurs contributions déterminées au niveau national. Malheureusement, les négociations sur cet accord qui entre en vigueur en 2020 ne sont pas encore définitivement terminées, a indiqué la ministre dans son mot liminaire.
La ministre du Tourisme et de l’Environnement a rappelé que la participation de la République du Congo à la COP 25 a été rehaussée de la présence du président de la République, chef de l’État, Denis Sassou N’Guesso, qui a personnellement conduit la délégation congolaise et a pris la parole à la table ronde de haut niveau organisée pour les chefs d’État et de gouvernement.
A cette occasion, le président de la République a évoqué les menaces de plus en plus grandissantes que font peser les changements climatiques sur les populations, les infrastructures et l’environnement et a rappelé les efforts consentis par la République du Congo dans la préservation et la gestion durable de ses écosystèmes forestiers y compris les tourbières et les mangroves.
Parlant toujours du chef de l’État, la ministre a ajouté qu’en marge de la COP25 et en sa qualité de président de la