2è sommet des trois Bassins : le segment des experts démarre avec les travaux
Les représentants des Etats du Bassin de l’Amazonie, du Mékong et du Congo se réunissent à Brazzaville pour traiter des changements climatiques à l’occasion du 2è sommet consacré à cette problématique. La planète est menacée par des réchauffement climatiques,la déforestation et les inondations remettant en cause l’équilibre planétaire. Ainsi cette rencontre qui s’est ouverte ce 26 octobre avec le segment des experts posera des bases d’une coopération sud sud.
Sur 1500 participants, plus de 4 500 sont arrivés des quatre pour coins de la planète pour réfléchir sur le réchauffement climatique. Ce qui 6emmigne de l’intérêt accordé à cette question.
Au cours de cette première journée technique, il s’est agi d’apprendre à connaître les particularités et défis propres de ces bassins dont l’enjeu est au centre des discussions.
C’est aussi un moment d’échanger sur les connaissances, les acquis scientifiques et techniques et le partage des expériences développées dans chacun de ces bassins concernés ; d’identifier des thématiques et axes de travail commun qui nourriront les coopérations entre trois bassins demain tel que le mentionne le thème principal de cette grande rencontre « Construire une coalition mondiale » ; de réfléchir à la manière dont les gouvernants de ce monde souhaitent s’organiser pour faire face à leurs obligations de résultats et défendre collectivement leurs intérêts et combats communs et, d’accélérer enfin leurs capacités de financement, notamment en trouvant les voies et moyens appropriés pour rémunérer les services écosystémiques.
« Tout ceci pourrait prendre la forme d’une feuille de route que nous mettrions progressivement en place, sur la base des besoins propres et communs de nos écosystèmes et sur la base de nos engagements climat et biodiversité », a indiqué la ministre congolaise de l’environnement, du développement durable et du bassin du Congo et coordonnatrice de la commission technique du bassin du Congo, Arlette Soudan Nonault en guise d’orientation.
En effet, les trois bassins dont les écosystèmes sont la maison et pour la jeunesse, dont l’avenir dépend des capacités à protéger ces derniers ramparts de préservation de la biodiversité des espèces animales et végétales. Ce sommet se voudrait être celui des grandes décisions où les jeunes, les peuples autochtones et la société civile ont un mot à dire dans les 26 « side ev Gras Raccourci clavier Ctrl+B
javascript:void(‘Gras’)ents » et les 5 panels de ce sommet.
« C’est un sommet de toutes les promesses posant ainsi sur les fonds baptismaux les termes d’une vraie collaboration entre les trois bassins », a affirmé Mme Soudan Nonault rappelant que « 2021-2023 des Nations-Unies, et particulièrement la date qui porte sur les forêts tropicales, les tourbières et les mangroves prévoient un plan de conservation et la restauration des écosystèmes de 250 000 hectares sur 10 ans car sans l’arrêt de la déforestation à l’horizon 2030, l’ambition commune de l’Accord de Paris ne sera pas atteint ».
Aussi, a-t-elle relevé que « 1,5 milliard de personnes vivent dans nos écosystèmes ou de nos écosystèmes, et les 8 milliards d’habitants sur cette terre ont besoin de nos écosystèmes pour y préserver la vie ».
Il faut dire que c’est le Bassin du Congo est la région la plus riche en biodiversité et plus grand puit de carbone tropical net de la planète. Il défie un pouvoir incroyable dans la perte de la biodiversité et la crise climatique. On y trouve la plus grande tourbière du monde, la Cuvette centrale dans la partie septentrionale de la République du Congo.
Seulement, la capitale de ce Bassin est en danger à cause du braconnage pour l’ivoire et le commerce de la viande de brousse mettant en péril les éléphants et d’autres espèces de la région. L’expansion de l’agriculture ainsi que les industries extractives mal géré, notamment l’extraction minière, forestière et pétrolière exerce une pression énorme sur les forêts, entrainant leur déforestation et leur dégradation. La surpêche, la pollution et le braconnage ciblé des tortues nuisent au littoral et aux écosystèmes océaniques de la région.
Notons que les experts qui inaugurent cet événement concluront leurs travaux par des propositions qu’ils soumettront aux ministres des Etats concernés par lesdits Bassins pour appréciation avant de les transmettre à leur tour aux chefs d’Etat.
Source : https://reporter242news.over-blog.com/2023/10/2e-sommet-des-trois-bassins-le-segment-des-experts-a-demarre-avec-les-travaux.html?utm_source=_ob_share&utm_medium=_ob_whatsapp
a la une Afrique : près de 4.500 personnes participent au sommet de 3 bassins à Brazzaville
La ville de Brazzaville, capitale du Congo, abrite, du jeudi 26 au samedi 28 octobre 2023, le sommet de trois bassins des écosystèmes de biodiversité et des forêts tropicales. Il s’agit des bassins de l’Amazonie, du Congo et du Bornéo Mékong Asie du Sud-Est.
En trois jours des travaux, experts et scientifiques vont se pencher sur les voies et moyens appropriés pour accélérer, entre autres, les capacités de financement du climat dans les trois bassins, les plus importants de la planète.
Dans son discours d’ouverture, la Ministre de Développement durable du Congo-Brazzaville, Arlette Soudan-Nonault, a exhorté les différentes parties prenantes à prendre conscience du danger qui guette l’humanité tout entière.
« La décennie 2021–2030 des Nations Unies, et plus particulièrement le défi de Bonn qui porte sur les forêts tropicales, les tourbières et les mangroves prévoient un plan de conservation et de restauration des écosystèmes forestiers de 350 millions d’hectares sur dix ans car sans l’arrêt de la déforestation à horizon 2030, l’ambition commune de l’Accord de Paris ne sera jamais atteinte, selon les deux derniers rapports du GIEC. », a-t-elle déclaré.
Au cours de cette première journée technique, quatre objectifs ont été mis en avant à savoir :
– apprendre à mieux à se connaître notamment en jetant un regard sur les particularités et défis propres à chacun de trois bassins, les connaissances, les acquis scientifiques et techniques et les expériences développées dans chacun de trois bassins ;
La ville de Brazzaville, capitale du Congo, abrite, du jeudi 26 au samedi 28 octobre 2023, le sommet de trois bassins des écosystèmes de biodiversité et des forêts tropicales. Il s’agit des bassins de l’Amazonie, du Congo et du Bornéo Mékong Asie du Sud-Est.
En trois jours des travaux, experts et scientifiques vont se pencher sur les voies et moyens appropriés pour accélérer, entre autres, les capacités de financement du climat dans les trois bassins, les plus importants de la planète.
Dans son discours d’ouverture, la Ministre de Développement durable du Congo-Brazzaville, Arlette Soudan-Nonault, a exhorté les différentes parties prenantes à prendre conscience du danger qui guette l’humanité tout entière.
« La décennie 2021–2030 des Nations Unies, et plus particulièrement le défi de Bonn qui porte sur les forêts tropicales, les tourbières et les mangroves prévoient un plan de conservation et de restauration des écosystèmes forestiers de 350 millions d’hectares sur dix ans car sans l’arrêt de la déforestation à horizon 2030, l’ambition commune de l’Accord de Paris ne sera jamais atteinte, selon les deux derniers rapports du GIEC. », a-t-elle déclaré.
Au cours de cette première journée technique, quatre objectifs ont été mis en avant à savoir :
– apprendre à mieux à se connaître notamment en jetant un regard sur les particularités et défis propres à chacun de trois bassins, les connaissances, les acquis scientifiques et techniques et les expériences développées dans chacun de trois bassins ;
– identifier des thématiques et axes de travail communs qui nourriront les coopérations entre les trois bassins;
– réfléchir à la manière dont les États concernés par les trois bassins souhaitent s’organiser et peut-être se structurer pour faire face aux obligations de
résultats et mieux défendre collectivement les intérêts et les combats communs ;
– accélérer enfin les capacités de financement notamment en trouvant les voies et moyens appropriés pour rémunérer nos services écosystémiques.
Au moins 1,5 milliard de personnes vivent dans les écosystèmes de trois bassins. En même temps, presque 8 milliards habitants de la planète ont besoin de ces écosystèmes pour y préserver la vie.
Selon le programme du sommet, les travaux se poursuivront, ce vendredi 27 octobre 2023, avec le segment ministériel.
La clôture des travaux interviendra le samedi 29 octobre 2023.
Depuis Brazzaville-Congo
Patrick BOMBOKA
Envoyé spécial
Source : https://zoom-eco.net/a-la-une/afrique-pres-de-4-500-personnes-participent-au-sommet-de-3-bassins-a-brazzaville/
Sommet des trois bassins : Le zéro-déforestation en 2030, semble être difficile à atteindre
«Sans l’arrêt de la déforestation à l’horizon 2030, l’ambition commune de l’accord de Paris ne sera jamais atteinte, souligne les deux derniers rapports du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) », rapporté par la coordonnatrice technique de la commission climat Bassin du Congo, Arlette Soudan Nonault, le 26 octobre 2023 à l’ouverture du sommet des trois bassins forestiers tropicaux.
Les efforts entrepris depuis la Cop de Paris pour stopper la déforestation d’ici 2030, semble devenir une simple illusion. Plus d’une centaine de pays avaient pris un engagement solennel au nom de la planète, celui d’arrêter la déforestation mondiale et de « restaurer les forêts » en 2030. Ainsi, que des engagements financiers significatifs pour les forêts tropicales. Mais, en ce premier jour des travaux, les experts ont mis en cause cette ambition commune de Paris.
«La décennie 2021-2030 des Nations-Unies, et plus particulièrement le défi de Bonn qui porte sur les forêts tropicales, les tourbières et les mangroves prévoient un plan de conservation et de restauration des écosystèmes forestiers de 350 millions d’hectares sur 10 ans», a rappelé la coordonnatrice technique de la commission.
Pour les experts, le défi de Bonn est un effort mondial de reforestation de terres dégradées et reboisées. Il a été conjointement organisé par l’Allemagne et l’Union européenne pour la conservation de la nature.
Soudan Nonault, a fait savoir que ce premier jour est plus consacré à » Mieux se connaître car paradoxalement, d’identifier les thématiques et axes de travail communs ; de réfléchir nous organiser. Peut-être aussi nous structurer et d’accélérer les capacités de financement à la manière dont les participants aux trois Bassins le souhaite ».
D’après elle, le Congo a toutes les cartes en main pour que ce sommet tienne ses promesses, en posant sur les fonts baptismaux les termes d’une collaboration fructueuse entre les trois Bassins.
«Vous êtes venus à Brazzaville pour mettre en marche un mouvement historique et pour initier une coopération entre nos trois Bassins à la hauteur de nos responsabilités et des défis qui se posent à nous», a conclu la coordonnatrice technique de la commission climat du bassin du Congo et ministre de l’environnement, du développement durable et du bassin du Congo.
Notons que la deuxième édition du sommet des trois bassins des écosystèmes de biodiversité et des forêts tropicales Amazonie-Bornéo-Asie du sud-est et Mékong, qui prendra fin le 28 octobre prochain, a regroupé six continents sur sept à Brazzaville au Congo.
Source : https://labreveonline.com/sommet-des-trois-bassins-le-zero-deforestation-en-2030-semble-difficile-a-atteindre/
2ème sommet des trois bassins à Brazzaville : une première journée consacrée à l’élaboration de la feuille de route
Identifier des thématiques et axes de travail, telle est l’une des tâches que les experts passent au peigne fin depuis ce matin, au cours de la première journée technique du 2ème sommet des trois bassins tropicaux du monde qui s’est ouverte, ce 26 octobre 2023, à Kintélé, non loin de Brazzaville.
Le 2ème Sommet des trois Bassins des Écosystèmes de Biodiversité et des Forêts Tropicales s’est ouvert à Brazzaville sur le site de Kintélé, sous les auspices de la ministre de l’environnement, du développement durable et du bassin du Congo, Coordonnatrice technique de la Commission Climat du bassin du Congo, Arlette Soudant Nonault.
Dans son discours de circonstance, Arlette Soudan Nonault, a souligné que « toutes les conditions sont réunies pour produire un contenu riche, inclusif et utile à nos bassins et à la planète». Selon elle, toutes les cartes sont en main pour que ce sommet tienne ses promesses, en posant sur les fonts baptismaux, les termes d’une collaboration fructueuse entre les trois bassins.
Une journée technique pour identifier les axes de travail
Arlette soudant Nonault a indiqué qu’au cours de cette première journée technique, il s’agira pour les délégations présentes à mieux se connaître et à mieux appréhender les particularités et défis propres à chacun des trois bassins, ainsi que « les connaissances, les acquis scientifiques et techniques et les expériences développées dans chacun de nos bassins », a-t-elle déclarée.
L’autre grand axe de travail de cette journée technique évoqué par la ministre de l’environnement congolaise concerne l’identification des thématiques et axes de travail communs qui nourriront les coopérations entre les bassins demain.
L’occasion sera également toute indiquée, au cours de cette journée inaugurale, pour les experts de créer le meilleur environnement de travail pour atteindre les résultats escomptés et mieux défendre collectivement les intérêts et combats communs des trois bassins tropicaux du monde.
Au cours de cette journée il sera aussi question d’accélérer les capacités de financement, notamment, en trouvant les voies et moyens appropriés pour rémunérer les services écosystémiques.
Des interventions de haut Niveau attendues
Ce 2ème sommet des trois bassins tropicaux du monde, sera réparti en 26 side évents et 05 panels, a précisé Arlette Soudant Nonault, tout en rappelant que, le secrétaire général des Nations Unies adressera son message de soutien en vidéo lors du segment de haut niveau, tout comme les présidents Lula DA Silva et Emmanuel Macron.
Outre, les 14 chefs d’Etat et de gouvernement sont attendus également à ce sommet 427 organisations non-gouvernementale, 354 représentants du secteur privé, 326 représentants de la société civile et des peuples autochtones et 254 représentants de la jeunesse. La liste n’est pas exhaustive.
A noter que, le président de la République centrafricaine, Archange Touadera, a été le premier à fouler la terre congolaise. Il est arrivé à Brazzaville, le 25 octobre en fin d’après-midi.
Source : https://www.alwihdainfo.com/2eme-sommet-des-trois-bassins-a-Brazzaville-une-premiere-journee-consacree-a-l-elaboration-de-la-feuille-de-route_a127399.html
OUVERTURE DU SOMMET DES TROIS BASSINS FORESTIERS MONDIAUX EN RÉPUBLIQUE DU CONGO.
Ouverture du sommet des trois bassins forestiers dans la perspective de renforcer la coopération entre les parties prenantes pour la gestion durable de ces trois écosystèmes vitaux. Cette grand-messe environnementale veut impulser une véritable stratégie de préservation de la biodiversité et des forêts tropicales, face aux défis du changement climatique.
Sommet des trois bassins forestiers : matrice de la stratégie régionale sur la finance du marché carbone
La ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, a présidé, le 24 octobre à Brazzaville, par visioconférence, en sa qualité de coordinatrice technique de la Commission climat du Bassin du Congo (CCBC), la réunion des experts visant à soumettre aux ministres des pays membres du Bassin du Congo une stratégie régionale sur la finance du marché carbone.
Le document finalisé sur la stratégie régionale sur la finance du marché carbone sera présenté aux ministres, en prélude aux assises du sommet des trois bassins.
Les marchés carbone, également nommés systèmes d’échange de quotas d’émissions ou système de permis d’émissions négociables sont des outils réglementaires facilitant l’atteinte pour tout ou partie des objectifs de réduction d’émissions de gaz à effet de serre déterminés.
Les marchés carbone forestiers et non forestiers devraient apporter aux pays membres de la CCBC 40% de leur produit intérieur brut. L’Accord de Paris reconnait que les parties peuvent choisir de coopérer volontairement à la mise en œuvre de leur contribution nationale déterminée pour relever le niveau d’ambitions de leur mesure d’atténuation et d’adaptation.
« La finance carbone et les paiements pour les services environnementaux prennent de plus en plus de l’ampleur. Et, l’extension du marché carbone serait estimée à plus de 400 milliards dollars US à partir de 2030. Vous comprendrez que les Etats de la CCBC ont décidé de se doter d’une stratégie régionale afin de se positionner sur le mécanisme financier existant et à venir », a indiqué la ministre Arlette Soudan-Nonault.
Sommet des trois Bassins : Denis Sassou-N’Guesso réitère son invitation aux dirigeants du monde
Le Président du Congo, Denis Sassou-N’Guesso a renouvelé, le 18 octobre à Pékin en Chine, aux dirigeants du monde, son invitation à prendre part au sommet sur les trois bassins forestiers tropicaux prévu du 26 au 28 octobre à Brazzaville. Le président de la République a prononcé une allocution de circonstance à la tribune du forum sur la « ceinture et la route » pour la coopération internationale auquel il participe aux côtés des autres dirigeants.
Pas de développement sans prise en compte de la protection de l’environnement
Dans son allocution, il a fait remarquer que le développement que vise cette initiative ne pouvait être envisagé sans la prise en compte de la protection de l’environnement. « Un développement que l’on ne peut imaginer sans la prise en compte de la protection de l’environnement, en réponse à l’urgence de la lutte contre les changements climatiques, véritable menace pour l’humanité toute entière », a déclaré le chef de l’Etat congolais.
« Permettez-moi mesdames et messieurs les Chefs d’Etats et de gouvernement, de vous réitérer notre invitation à prendre part au rendez-vous de Brazzaville », a-t-il lancé à l’endroit de ses homologues présidents et aux autres participants à ce forum sur « la Ceinture et la Route ». Ce sommet qui va réunir entre 1500 et 2000 représentants des communautés riveraines du Bassin du Congo, de l’Amazonie et du Bornéo Mékong vise la création d’une alliance mondiale en faveur des écosystèmes de biodiversité et des forêts tropicales.
Un sommet à enjeux multiples
Cette initiative vise à établir une gouvernance solide pour les trois écosystèmes mondiaux (Amazonie, Bornéo Mekong et Congo) qui représentent à eux seuls 80 % de la biodiversité mondiale, jouant un rôle vital en tant que régulateurs du bilan carbone mondial.
De manière spécifique, le sommet de Brazzaville se fixe comme missions, de promouvoir la coopération scientifique et technique ; renforcer les capacités et accroître l’influence dans les forums multilatéraux en faveur de la défense de l’environnement ; établir une gouvernance mondiale efficace pour gérer les défis environnementaux et climatiques à l’échelle planétaire et élaborer une stratégie commune visant à stimuler les projets d’investissement dans la lutte contre les changements climatiques et préserver la biodiversité.
Il sera organisé autour de trois sessions, notamment une session technique le 26 octobre, une session ministérielle le 27 octobre et une session de haut-niveau le 28 octobre. La question de la gouvernance régionale et mondiale, les plans d’investissement intégrés, les mécanismes financiers, le marché du carbone ainsi que la coopération scientifique constitueront les principaux axes de réflexion au cours de ces assises.
La recherche du consensus
Prélude à ce sommet, des consultations nationales visant à élaborer des positions communes parmi les pays membres de la Commission climat du Bassin du Congo (Angola, Burundi, Cameroun, République Centrafricaine, République du Congo et la République Démocratique du Congo) ont été lancées ce 17 octobre, à Brazzaville par le premier ministre congolais, Anatole Collinet MAKOSSO.
L’objectif de ces consultations est de faciliter un dialogue inclusif et participatif entre les divers acteurs et toutes les parties prenantes clés de la Commission climat du Bassin du Congo. Il s’agit des représentants gouvernementaux, des organisations de la société civile, des communautés locales, des peuples autochtones, des experts techniques et scientifiques, ainsi que des entreprises œuvrant pour la promotion de l’économie verte et des emplois verts et décents.
Source : https://presidence.cg/2023/10/19/sommet-des-trois-bassins-denis-sassou-nguesso-reitere-son-invitation-aux-dirigeants-du-monde/
Coopération : la Chine souhaite plein succès au sommet des Trois bassins
En marge des travaux du troisième Forum de « la Ceinture et la Route », à Beijing, le président Denis Sassou N’Guesso a eu une séance de travail avec son homologue chinois Xi Jinping. A cette occasion, le président chinois a salué l’engagement et les efforts du Congo en matière de lutte contre le changement climatique. Ainsi, le président Xi Jinping a souhaité plein succès aux travaux du sommet des Trois bassins forestiers et tropicaux du monde que le Congo va abriter du 26 au 28 octobre.
L’échange a par ailleurs permis aux deux chefs d’Etat, avec les délégations qui les ont accompagnés, de faire le tour d’horizon de la coopération bilatérale entre le Congo et la Chine.
« L’année 2024 marquera les soixante ans de l’établissement des relations diplomatiques entre nos deux pays. Nous espérons que les deux parties feront de cet évènement une occasion de promouvoir un développement plus étendu de notre coopération bilatérale », a déclaré le président Denis Sassou N’Guesso qui a en outre souligné que l’invitation à participer au forum de « la Ceinture et la Route » est une marque de confiance qui nourrit l’amitié profonde entre les peuples chinois et congolais.
Sommet des trois bassins : le Congo consolide sa position commune
Le Premier ministre, chef du gouvernement, Anatole Collinet Makosso, a patronné le 17 octobre à Brazzaville la séance des consultations nationales des parties prenantes sur les enjeux et défis du sommet des trois bassins afin de consolider une position commune.
L’initiative qui a regroupé les représentants des autochtones, la société civile, les ambassadeurs accrédités, les experts, les membres du gouvernement, les délégués des administrations publiques et privées ainsi que ceux des agences du système des Nations unies au Congo consiste à émettre un avis global sur le sommet des trois bassins forestiers tropicaux.
L’objectif de cette démarche est de stimuler un dialogue inclusif pour développer une vision nationale partagée sur la gestion des écosystèmes naturels, le changement climatique et la biodiversité. Ces consultations nationales aideront à informer les acteurs nationaux sur les opportunités de développement d’activités porteuses, les financements innovants, faire connaître les préoccupations des femmes, des jeunes et des populations marginalisées. La démarche permettra aux acteurs du pays à devenir une force de proposition nationale, régionale et internationale pour renforcer le positionnement du pays lors des différentes négociations. « Cette démarche d’inclusion, de participation citoyenne, est une recommandation du président de la République, Denis Sassou N’Guesso, pour échanger sur les enjeux majeurs. Cette consultation est le point de départ d’une action coordonnée et d’une démarche structurée pour impulser la mobilisation des financements en contrepartie des services rendus », a expliqué la ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault.
Au sujet du sommet des trois bassins et des consultations nationales, le coordonnateur résident de l’ONU au Congo, Chris Mburu, qui a paraphrasé le secrétaire général, António Guterres, a rappelé : « L’heure est à l’ambition et à l’action ». Et d’ajouter : « Nous consentons tous que les défis restent immenses et les efforts pour les relever nous incombent tous. Je réaffirme ici l’engagement du système des Nations unies et des partenaires techniques ainsi que financiers qui sont à vos cotés ».
Le sommet de Brazzaville va formaliser une coopération Sud-Sud en faveur de la biodiversité et du climat au travers d’une gouvernance mondiale pour la gestion des écosystèmes tropicaux et stimuler l’investissement pour le climat ainsi que la biodiversité. Il va également relancer la réflexion initiée entre les Etats forestiers tropicaux afin de parvenir à une alliance mondiale pour une gestion concertée des écosystèmes de biodiversité et des forêts tropicales. « Considérés comme des réservoirs génétiques, poumons verts et puits de carbone, les écosystèmes forestiers des trois bassins tropicaux constituent un espace d’avenir pour la planète. Et cela est scientifiquement reconnu car les écosystèmes forestiers des trois bassins tropicaux jouent un rôle clé pour la régulation du climat », a commenté le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso.
La communauté scientifique internationale, engagée depuis plusieurs décennies, travaille pour faire face à la dégradation du climat et aux émissions de gaz à effet de serre. Pour arriver à terme de cette réflexion scientifique, les intérêts économiques nationaux et la souveraineté des Etats sont interpellés au plus haut niveau. « La collaboration au niveau national, sous-régional et international devient alors un impératif. Elle doit être efficace et bénéfique à tous. Nous appelons de tous nos vœux à une alliance Sud-Sud qui doit prendre de manière juste et souveraine le débat international sur le capital économique, financier et écologique de nos pays », a rappelé le Premier ministre.
Soulignons que sous le leadership du chef d’Etat, Denis Sassou N’Guesso, les 26, 27 et 28 octobre, plusieurs chefs d’Etat vont affluer vers Brazzaville pour réfléchir sur la convergence devant favoriser une alliance mondiale de conservation des écosystèmes, de biodiversité et des forêts tropicales sur la base d’une gouvernance Sud-Sud structurant les trois bassins forestiers mondiaux( Amazonie, Congo, Bornéo-Mékong), représentant 80% de la biodiversité mondiale et assurant le rôle vital de régulateur de l’équilibre du carbone.
Fortuné Ibara
Source : https://www.adiac-congo.com/content/sommet-des-trois-bassins-le-congo-consolide-sa-position-commune-152373